Les raisons sont à la fois économiques et météorologiques !
Le krach de 1929 ! C’est une crise boursière qui se déroula à New York entre le jeudi 24 octobre et le mardi 29 octobre 1929. Cet événement marque le début de la plus grande crise économique du XXe siècle.
1928-1929 — Les froids commencèrent dès les derniers jours de décembre, et se prolongèrent d'une manière continue, mais relativement modérée, pendant tout le mois de janvier qui compta trente et un jours de gelées à Strasbourg, vingt-sept jours à Paris, vingt-cinq jours à Orléans, vingt-quatre jours à Argentan et Tours. A partir du 9 février les gelées devinrent très intense sur toute l'Europe et se prolongèrent jusqu'au 20, accompagnées de fortes chutes de neige qui, dans le Nord-est, l'Est et le Centre, couvrirent en général le sol du 10 au 22 février : aussi les blés de ces régions, bien protégés par ce manteau de neige, donnèrent-ils en 1929 une excellente récolte.
Des minima inférieurs à — 20° furent observés à Romilly-sur-Seine, Strasbourg, Besançon, Dijon, Bourges, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Lyon et le Puy. Les minima s'abaissèrent entre —15 et — 20° à Nancy, Metz, Valenciennes, Abbeville, Beauvais, Le Mans, Rennes, Tours, Poitiers.
On nota la congélation par places du Danube, de l'Elbe, du Rhin] (70 cm. d'épaisseur de glace à Mannheim), du canal de Kiel, de la Baltique entre la côte et l'île Rügen, de certains lacs italiens et de la lagune de Venise, du lac de Constance en entier et d'une petite partie du lac de Genève. Parmi les rivières françaises entièrement prises par les glaces, on peut citer la Somme à Amiens, la Meuse, l'Aisne à Rethel, l'Aube à Bar, la Marne dans son cours supérieur, la Seine et l'Yonne en amont de Mottereau, la Loire et le canal à Roanne.
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