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La place de la femme dand la société africaine (rebelle)de f

Question anonyme le 17/06/2011 à 13h23
Dernière réponse le 13/05/2012 à 18h49
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Exposer sur le theme de rebelle de fatou kéita
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3 réponses pour « 
la place de la femme dand la société africaine (rebelle)de f
 »
Réponse de djerry225
Le 01/07/2011 é 16h14
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Le thème qui fait l’objet de notre exposé s’intitule :" la place de la femme dans la société traditionnelle africaine " Il faut reconnaître que le binôme femme-tradition avait déjà été évoqué par certains écrivains négro-africains, notamment Seydou Badian dans Sous L’orage ; Sembene Ousmane dans Xala ; Mongo Béti dans Perpétue ou l’habitude du malheur ou encore Le fils du fétiche de David Ananou, etc. pour dénoncer ou décrire la situation des personnages féminins dans un univers fait de coercitions et de restrictions qu’est la société traditionnelle. Dans ce roman au titre évocateur, la femme est placée dans la perspective d’une évolution de la tradition au progrès. Mohamadou Kane l’ a bien vu lorsqu’il affirme dans son Roman africain et tradition que : « L’ampleur du thème de la femme dans le roman africain se justifie par la nécessité de l’évolution des mœurs et des mentalités ». Alors il nous revient de nous interroger sur les liens que la femme entretien avec la tradition, de savoir la situation que traverse le sujet féminin dans l’univers traditionnel, de savoir si la femme est un être libre ou émancipé. Autrement dit, Quelles sont les rapports que la femme a avec la tradition dans le roman de fatou kéita ? Que vit la femme dans cet univers traditionnel ? Subit-elle les us et coutumes de la tradition ou par contre les transgresse-t-elle ? I.Quelle est la place de la femme dans la société traditionnelle La place de la femme est importante dans la société traditionnelle africaine. Outre son rôle de mère de famille, elle est chargée de toute la gestion de la maison. A ce niveau, les femmes assument une responsabilité sociale. Elles se considèrent souvent, malgré tout, un peu sous-estimées ou sous-valorisées.Dans les sociétés africaines traditionnelles, les femmes jouent, un rôle mineur dans la société africaine. Il existe peu d’exemples de femmes qui soient investies de la souveraineté suprême et placées seules au sommet de la hiérarchie. 1.La femme comme agent de transmission culturelle Le ratio femme-tradition tel qu’il s’ inscrit dans l’œuvre divassienne est entachée de plusieurs interférences. Avant que de ressortir ces échanges, il convient de définir le vocable « tradition ». Selon le dictionnaire Larousse, le vocable « tradition » vient selon son étymologie latine de «tradio » :"Action de se livrer, de transmettre" ; la tradition se définit donc comme ,« l’ensemble de légendes, de faits, de doctrines,etc. transmis oralement sur un long espace temps. »Pour Amadou Hampâté Ba : « qui dit « tradition » dit héritage accumulé pendant des milliers d’années par un peuple. Ainsi, dans le cas du roman soumis à notre étude, le personnage féminin est au centre de la transmission de l’héritage culturel. Nous verrons donc au cours de cette partie comment celle-ci pérennise le clan ou la tribu ou transmet des savoirs à la jeune fille pour que celle-ci s’accomplisse dans sa vie de femme. I.2.La femme, un agent de conservation de la culture : Par ailleurs, la femme théâtralisée ici, peut-être considérée comme l’élément de pérennisation du clan ou de la tribu. En effet, dans La société traditionnelle, la femme y apparaît comme le personnage-source par qui naît ou se transmet une descendance. I3.Le comportement de la jeune fille : Le rôle assuré par la femme dans la transmission peut-être perceptible à travers l’éducation de la jeune fille :en l'apprenant les travaux champêtre. A la lumière de ce qui précède, tout porte à croire que la femme joue un rôle déterminant dans la transmission de la culture, de l’héritage familial. Toutefois, la tradition a tendance à réduire la femme en un simple objet de procréation et surtout d’enrichissement. II. La femme, moins qu’un être humain, un objet: Dans La société africaine , la femme traditionnelle paraît moins qu’un être humain; c’est un objet ; un être soumis à la procréation, un moyen par lequel la famille sinon les parents parviennent à leurs fins matérielles et financières et encore une personne dont les tâches, les responsabilités semblent plus de la servitude qu’autre chose. II.1.La femme, un rôle de procréation : Comme dans toutes les traditions, les femmes n’échappent pas au destin auquel on l’a souvent associé : Celui de mère , de femme au foyer avec tous les attributs qui vont avec. En effet, l’image même de la femme, pas n’importe laquelle, celle qui met au monde des enfants, celle qui procrée, celle qui concourt à prolonger la lignée. Dans la société traditionnelle, la femme n’est considérée que pour sa capacité à élargir la tribu, sa capacité à donner « beaucoup d ‘enfants ». Le pire c’est qu’on est parvenu à faire croire à la femme que ce n’est que comme cela qu’elle pourra honorer la tradition. Il appert au sortir de l’analyse de ce point que la plume divassienne peint la femme comme un agent de procréation. Mais ce n’est pas tout, la femme apparaît encore comme un moyen par lequel l’on s’enrichit. II.2.La femme, une valeur marchande : La femme traditionnelle, dans la mesure où elle n’est pas encore totalement ou partiellement parvenu à se libérer des carcans dans lesquels la tradition l’a enlisé est encore considérée comme quelqu’un dont la beauté et les qualités sont à revendre au plus offrant. Certains textes négro-africains tels que Sous l’orage de Seydou badian, xala de Sembene Ousmane, Trois prétendants un mari de Guillaume Oyono Mbia pour ne citer que ceux-là, énoncent de façon éloquente cet aspect de la femme prise pour une valeur marchande et la femme traditionnelle chez Divassa Nyama n’échappe non plus à cette caricature grotesque et humiliante. En effet, la femme,pourtant devenue religieuse donc hors de portée par rapport à cette caricature de la femme où la dot donnée par le futur gendre à la future belle-famille est d’un grand intérêt va risquer d’être l’objet, même s’il est vrai que cela ne se produira pas, du caractère pervers et déshumanisant de l'homme qui ne veut plus, car (il) a besoin d’argent et qu’(il) souhaite qu’elle épouse un autre plus riche. Ce comportement, cette attitude de l'homme vis-à-vis de la femme n’est autre que le reflet des rapports entre l’homme et la femme dans les sociétés traditionnelles où l’homme est supérieur à la femme... De plus, l'homme n’hésitera pas à répudier sa femme et allant jusqu’à réclamer sa dot au centime près à son ex-belle famille. . C’est dire que la femme ici, paraît comme si on lui avait dénié une valeur humaine. C’est dans cette optique que Marguerite Sacoume dans Tradition et modernité en Afrique noire que cite Alain-Roger Mayeki dans son mémoire de maîtrise intitulé « Tradition et modernité dans Sahel !Sanglante sécheresse et La nièce de l’imam de Mande Alpha Diarra que : « La femme africaine traditionnelle était opprimée et tout ce qu’elle possédait devait être présenté au mari. L’homme faisait la loi à sa façon, il commandait et tous les avantages étaient pour lui et la femme n’en profitait pas ».La femme est donc, selon le mot de Senghor, « comparée à une bête de somme » La femme est donc, à travers les analyses que nous venons de faire un objet car la société traditionnelle semble ne pas donner une valeur humaine à cet être. De plus, la tradition confine la femme dans un rôle qui ne lui permet pas de s’épanouir ; c’est-à-dire que la transmission de doctrines, de légendes réduit la femme à un rôle de mère. Avec toutes les vicissitudes qui vont avec. II.3.La femme, un rôle social : En plus de n’être qu’un agent de reproduction et une valeur marchande, la femme traditionnelle comme chez de nombreux auteurs africains au sud du Sahara, est un personnage à qui on renvoie l’image d’une personne dont la seule science est la « science du ménage .»comme disait au XVIIè siècle Molière dans ses Femmes savantes. En effet, c’est très tôt que l’on inculque dans les sociétés traditionnelles africaines, à la femme les enseignements sur sa responsabilité au foyer :S’occuper de son mari, de ses enfants, faire la cuisine, les plantations, etc. Cet état de chose n’est pas mauvaise en soi, mais il faut reconnaître que cela réduit la femme à un état de servitude ; car, en réalité, dans les sociétés dites modernes, certaines tâches sont partagées par le mari. Or, la tradition donne à l’homme supériorité sur la femme et par conséquent s’occupe de tous les vils devoirs de la maison dont ceux de répondre à tous les caprices, désirs et volonté de l’homme. III.La femme, profanatrice des principes traditionnels En dépit du fait qu’elle subisse les vicissitudes de la société traditionnelle, la figure féminine qui traverse les linéaments du texte divassien est aussi décrite comme personnage transgression la tradition. Nous avons recensé tour à tour , le paradoxe femme et la professionnalisation du sujet féminin qui peuvent être considérées comme un personnage de l’idéologie traditionnelle. III.1.le paradoxe:femme .Il y a ensuite, le caractère de la femme que l’on qualifierait de paradoxal. En effet, l’espoir de la société africaine s’est forgé sur la femme c’est celui d’épouser un homme et assurer ainsi, une descendance à la tribu. Or, en voulant servir Dieu, Dignité n’est plus capable d’agrandir la lignée. C’est là une transgression de la tradition. La femme a donc choisi de « « déculturer » l’homme profondément assis sur les vieux démons de l’héritage traditionnel ».Car ,ce n’est qu’en faisant des enfants que la femme est respectée dans la société traditionnelle.Or, voici que la femme choisit « l’infécondité ».l apparaît ici que la femme par ce choix vient de violer la tradition. III.2.Scolarisation et professionnalisation :une entrave à la tradition Une autre transgression faite par le sujet féminin est la scolarisation et la professionnalisation on.En effet, dans la société traditionnelle,, on appréhende mal le fait que la jeune fille aille à l’école. Car, la place de la jeune femme est au foyer ;Elle doit s’appliquer dans les tâches ménagères. Or, la femme a la possibilité d’aller à l’école cela est attesté par le fait qu'on lui offre un livre plutôt qu’un panier par exemple. Enfin, il y a le phénomène de professionnalisation qui paraît également transgresser la tradition. En effet, la société traditionnelle subdivise les tâches de façon à ce que ce soit l’homme qui occupe un travail, une fonction lui permettant de s’occuper de sa progéniture. Or , nous constatons que la femme moderne occupe une fonction qui lui permet de se passer des services de l’homme. Au regard de ce qui précède, il appert que le sujet féminin décrit est aussi en marge de la tradition, parce que la transgressant. Nous voyons donc aussi peint , un sujet féminin « écartelé entre les pesanteurs de la tradition et les astreintes de la modernité ». Mais il faut dire que cette situation participe de la libération de la femme dans la mesure où elle se dégage des carcans dans lesquelles la tradition l’y a compromise. CONCLUSION GÉNÉRALE En somme, nous dirons que le binôme femme-tradition se laisse clairement entrevoir dans notre exposé. En effet, la femme y paraît comme un agent de transmission culturel tel qu’on l’a vu à travers la figure de Mâ N’foula. En outre, la tradition qui, en réalité, semble avoir été conçue pour l’homme, confine la femme dans un rôle où elle n’est respectée que pour sa capacité à « produire » des enfants tout en assurant les tâches les plus viles du foyer et étant malgré tout considéré par sa propre famille comme un moyen d’enrichissement à travers la dot que va verser le plus offrant des prétendants. Mais le rapport femme-tradition semble s’entrouvrir quand même sur une note de libération de la femme où celle-ci à travers l’image de la femme moderne semble donner une lueur d’espoir à la femme qui sort des carcans traditionnels, de la soumission aux hommes pour la soumission à l’être suprême, c’est-à-dire Dieu. La femme africaine à l’instar de None représente malgré tout, la femme moderne scolarisée et exerçant une profession qui lui permet d’être indépendante, libérée et d'occuper une place honorable. N’est-ce pas là la vocation et la dignité de toute femme aujourd’hui ?
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Réponse anonyme
Le 23/12/2011 é 11h26
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Fatou Keita se considere comme une grande ecrivaine;elle utilise tout son pouvoir pour reagir contre la malfaisance de l'homme contre la femme dans la societe africaine.Elle est determine a liberer les femmes qui sont oppresees par leurs maris .Le role de la femme traditionnel est toujour de rester a la maison pour le menage mais maintenant tout a change.la femme aussi veut vraiement changer le mal de la societe comme on a vu dans le roman.Malimuna a battu fortuiteusement pour emanciper les oppreseuses[les femmes africain.Le monde est vaste et a cause de cela il faudrait qu'on ait la meme occation avecles femmes modernes[les blanches]
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Réponse anonyme
Le 13/05/2012 é 18h49
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La place de la femme dans la société moderne dans rebelle de keita
Référence(s) :
http://experts-univers.com/place-femme-dand-societe-africaine-rebelle-f.html
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