Bonjour, Arthur.
On peut risquer :
Intro :
Le sujet proposé est tendancieux, dans la mesure où « toujours » semble édicter un principe auquel n'échapperaient que quelques exceptions.
Devant ce quasi-postulat à-peine tempéré par la forme interrogative, il est tentant de ne pas abonder dans son sens; ce qui constituerait pourtant la « tentation de la plus forte pente ».
Développement.
Les mots clefs : violence et liberté.
*** A « violence », sera préfé son synonyme « contrainte », par lequel seront rendus plus évidents les deux volets suivants :
= Contrainte-violence émanant de l'extérieur du sujet concerné, lui imposant par la force une situation non voulue-décidée par lui. Ici la violence contrarie -par définition- la liberté; comme les barreaux d'une cage (violence inerte) interdisent un outre-déplacement.
= Mais (mais mais), doit également être prise en compte la violence auto-contrainte, existant à l'intérieur du sujet, illustrée par l'expression « se faire violence à soi-même » : Se contraindre à arrêter de fumer (ou pire!), se forcer à rester calme et poli en situation conflictuelle, and so on...
Et dans ce second cas de figure, une victoire remportée sur soi-même ouvre un espace de liberté.
*** Sur la Liberté, quelques mots :
Incompatible d'ailleurs avec les deux autres termes, dans le "ménage à trois"
-prohibé en Droit français- qu'elle devrait entretenir avec "Egalité" et "Fraternité"
- mais c'est autre débat - ;
La Liberté donc, en concept absolu, n'existe pas :
Je n'ai pas la possibilité-faculté de voler sans secours dans les airs -tel l'albatros baudelairien-, de-par mes propres moyens; et la liberté de l'oiseau n'est pas la mienne (ou-plutôt et-même l'inverse).
Il faut donc se résigner à ce constat.
Mais l'ouverture, c'est le choix. Depuis le paradis terrestre, l'homme bonne-pomme peut et doit choisir (la femme, on sait pas). Et un choix est toujours abdicatif.
Reste la possibilité de pouvoir CHOISIR dans quel cadre on ACCEPTE d'être enfermé.
Conclusion: « Un mal pour un bien ». Dosages respectifs du relatif et de l'absolu, de l'individuel et du général (« ma liberté s'arrête là où commence celle des autres »).
Peut-on dire de « l'arrestation musclée » d'un criminel avéré, qu'elle porte atteinte à la liberté de tous les autres citoyens ?
Peut-on dire de notre révolution de 1789 (ainsi que de toutes ses néo-filles, notamment celles fleurissant dans l'actualité nord-africaine); que malgré « la Terreur », elle aurait empiété « dans l'absolu » sur le principe général de liberté ?
Désolé de ne donner succintement que ces quelques éléments, mais des impératifs m'appellent pour la fin d'après-midi.
Vous nous obligeriez, en nous faisant savoir (sur ce même présent post), votre note obtenue.
A bientôt donc.
Bien à vous.