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Correction du sujet philisophique

Question de arthur-le-babatchè le 14/02/2012 à 18h26
Dernière réponse le 15/02/2012 à 15h29
[ ! ]
La violence porte-t-elle toujours atteinte à la liberté ?
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1 réponse pour « 
correction du sujet philisophique
 »
Réponse de JUNOTA
Le 15/02/2012 é 15h29
[ ! ]
Bonjour, Arthur. On peut risquer : Intro : Le sujet proposé est tendancieux, dans la mesure où « toujours » semble édicter un principe auquel n'échapperaient que quelques exceptions. Devant ce quasi-postulat à-peine tempéré par la forme interrogative, il est tentant de ne pas abonder dans son sens; ce qui constituerait pourtant la « tentation de la plus forte pente ». Développement. Les mots clefs : violence et liberté. *** A « violence », sera préfé son synonyme « contrainte », par lequel seront rendus plus évidents les deux volets suivants : = Contrainte-violence émanant de l'extérieur du sujet concerné, lui imposant par la force une situation non voulue-décidée par lui. Ici la violence contrarie -par définition- la liberté; comme les barreaux d'une cage (violence inerte) interdisent un outre-déplacement. = Mais (mais mais), doit également être prise en compte la violence auto-contrainte, existant à l'intérieur du sujet, illustrée par l'expression « se faire violence à soi-même » : Se contraindre à arrêter de fumer (ou pire!), se forcer à rester calme et poli en situation conflictuelle, and so on... Et dans ce second cas de figure, une victoire remportée sur soi-même ouvre un espace de liberté. *** Sur la Liberté, quelques mots : Incompatible d'ailleurs avec les deux autres termes, dans le "ménage à trois" -prohibé en Droit français- qu'elle devrait entretenir avec "Egalité" et "Fraternité" - mais c'est autre débat - ; La Liberté donc, en concept absolu, n'existe pas : Je n'ai pas la possibilité-faculté de voler sans secours dans les airs -tel l'albatros baudelairien-, de-par mes propres moyens; et la liberté de l'oiseau n'est pas la mienne (ou-plutôt et-même l'inverse). Il faut donc se résigner à ce constat. Mais l'ouverture, c'est le choix. Depuis le paradis terrestre, l'homme bonne-pomme peut et doit choisir (la femme, on sait pas). Et un choix est toujours abdicatif. Reste la possibilité de pouvoir CHOISIR dans quel cadre on ACCEPTE d'être enfermé. Conclusion: « Un mal pour un bien ». Dosages respectifs du relatif et de l'absolu, de l'individuel et du général (« ma liberté s'arrête là où commence celle des autres »). Peut-on dire de « l'arrestation musclée » d'un criminel avéré, qu'elle porte atteinte à la liberté de tous les autres citoyens ? Peut-on dire de notre révolution de 1789 (ainsi que de toutes ses néo-filles, notamment celles fleurissant dans l'actualité nord-africaine); que malgré « la Terreur », elle aurait empiété « dans l'absolu » sur le principe général de liberté ? Désolé de ne donner succintement que ces quelques éléments, mais des impératifs m'appellent pour la fin d'après-midi. Vous nous obligeriez, en nous faisant savoir (sur ce même présent post), votre note obtenue. A bientôt donc. Bien à vous.
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