Bonsoir, Maman-oeuf.
On ne peut que vous donner raison, quant-à la lecture de cet incomparable narration, qu'est l'Iliade.
Et l'Odyssée n'est pas moindre; sans oublier de saluer le livre de Giono (La naissance de), qui en constitue une aimable et bien plaisante parodie; appuyée par tout le talent et la force scripturale de ce remarquable écrivain.
Je crois avoir souvenance, d'une description (in l'Iliade) du pectoral d'Achille, dont les détails pourraient à eux-seuls, faire l'objet d'une dissert.
Si le père Homère n'a pas existé (et le débat reste ouvert), le résultat est là, sous nos yeux, tangible; et on ne peut que rester perclus et confus (avez-vous un meilleur adjectif?) d'admiration et de reconnaissance; envers une telle source de rêves, et d'admiration.
Pour ma part, j'avais mis le nez dans ces bouquins en trop-jeunesse; mais depuis; je me suis rattrapé pour pouvoir maintenant (re)connaître ce que peut être le grand souffle de la vraie littérature; celle qui existe, au-point de perdurer.
Bien à vous, Maman(qui peut dormir un-peu?)(entre biberons de cinq heures, et les couches "chargées")-oeuf('ouf!)
J.-F. G.
J'ai une préférence pour les Métamorphoses d'Ovide où nombre des choses, légendes, coutumes trouvent une origine romancée. Les araignées, la grande Ours, les mûres, j'en passe et des meilleures.
Ceci dit en effet, je préfère l'Odyssee à l'Iliade. Ne serait ce que pour l'épisode du cyclope et de "personne".
Ce jour vous soit bon, Mam.
Ovide, bon, oui (certes)(d'ac).
C'est, comme vous le dites (sans le dire), la source de sujets de philo et le fournisseur de "questions de cours" pour thésards de Sorbonne et autres lieux de déperdition.
Convenez toutefois avec moi, du fait que quelqu'un qui ait pu produire (pondre?) un lexème tel que : "L'aurore-aux-doigts-de-rose", soit le vecteur porteur d'une poésie à ce point universelle, qu'elle dépasse les barrières du temps et de la géographie.
(Polyphème, le six-clopes -aveuglé-, si mes souvenirs ne pêchent pas trop...)(my name in "Nobody")(et cours-moi après avec cette info, pour les malédictions -auprès de tes divins parents et copains- qui te ridiculiseront!)
L'aurore aux doigts de rose... (marquer une pause, relever les yeux et respirer bien à fond). On la connait, on la voit, on en sent l'odeur, on se madeleinise Proust, sur un dénominateur commun à toute l'humanité; la connivence est unanime; l'impression partagée est aussi intense, que générale.
Tenez, la vision est aussi immédiate et précise, que lorsque St. Jonh Perse écrit au sujet d'une selle (de cheval) : "... Un cuir suiffé d'usure".
Ca fait rêver, non(?), ces personnes qui ont quelquechose à dire, à vous dire, à me dire...
La beauté, l'efficacité, la précision (en termes balistiques) d'une expression; qu'elle soit littéraire, picturale, musicale (ou pire!); constitue l'un des rares refuges; qui permettent encore de continuer à croire en la qualité de l'être humain.
(Fermez le ban!)
(La sol, mi fa ré do.)(do do do)
BAV.
... Et juste un petit mot complémentaire : Je ne peux pas m'empêcher de vous associer à une intervenante habituelle sur Legavox; que j'ai donc "croisée" (sinon rencontrée); et à laquelle les adjectifs "acide", "incisive" et "percutante"; semblent autant appropriés qu'en ce qui vous concerne.
Bref, si vous avez le temps, ou l'humeur, ou la curiosité (le père Hugo a écrit :"- La curiosité est aux femmes, ce qui leur tient lieu de courage"); tel est le vrac de ses interventions :
http://www.legavox.fr/membre/message-membre.php?id_membre=20500
BAV.
Passant outre une remarque que je pourrais soulever de légèrement misogyne (Hugo n'était pas le parfait féministe...), j'assouvirai ma curiosité et votre tentative d'embrigadement sans nulle doute poussée par votre amour des belles lettres et rien d'autre.
Cependant, je ne suis pas autant versée dans la loi, sinon dans la quête de justice. Mes domaines de prédilections sont ceux d'une mère (oserais je dire envers ses enfants égares?), d'une lettrée dotée de bon sens uniquement.
Néanmoins l'autodidacte est une friandise de l'esprit.