Essai en aluminium de 1 franc Morlon - 1941
N° v16_1861
N° v16_1861 Essai en aluminium de 1 franc Morlon - 1941
Cliquez sur l'image pour l'agrandir. Nom de l'atelier : Paris
Diamètre en mm : 23 mm
Axe des coins : 6 h.
Métal : Aluminium
Poids observé : 1,43 g.
Tranche : lisse
État de conservation : SPL Prix de départ 110.00 €uros
(env. 721.55 FRF) Prix d'estimation 150.00 €uros
(env. 983.94 FRF)
Échelon de qualité : 63
AVERS
Légende : REPVBLIQVE - FRANÇAISE.
Description : Buste de la République à gauche, coiffée du bonnet phrygien orné d’une cocarde sous couronne composite d’olivier, de chêne et de blé ; signé MORLON derrière.
REVERS
Légende : LIBERTE - EGALITE / FRATERNITE / ESSAI.
Description : 1 / FRANC / 1941 entre deux cornes d’abondance.
Maître d'Atelier : Régie des Monnaies (depuis 1880) Graveur : Pierre-Alexandre Morlon (1878-1951) Graveur général : Lucien Bazor (1931-1958)
N° dans les ouvrages de référence : F.220/1 - Maz.2665a
Description état de conservation : Cet exemplaire a conservé tout son brillant de frappe avec les bords coupants. On doit noter d’infimes traces de frottement.
Commentaires à propos de ce type monétaire :
Cet essai, d’après une note du FRANC IV, pourrait appartenir à l’essai du 1 franc Morlon de poids léger (F.221, 1,30 g). Le poids de cet exemplaire, assez lourd, laisse penser à un essai correspondant au F.221/1.
Historique :
Né de l'effondrement de la Troisième république consécutif à la défaite française de mai-juin 1940, l'État français fut fondé par un vote du Parlement réuni en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940. L'Assemblée nationale par 569 oui, 80 non et 17 abstentions donna "tous pouvoirs au gouvernement de la République, sous l'autorité et la signature du maréchal Pétain, à l'effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l'État français". Cette constitution devait "garantir les droits du Travail, de la Famille et de la Patrie". Par six actes de 1940, la présidence de la république fut supprimée au profit du maréchal Pétain, chef de l'État français. Une cour suprême de justice fut créée. Le maréchal Pétain exerçait un plein pouvoir non seulement gouvernemental mais aussi législatif, il nommait et révoquait les ministres, nommait à tous les emplois civils ou militaires, disposait de la justice et de la force armée et négociait et ratifiait les traités. À partir de 1941, tous les fonctionnaires eurent obligation de prêter serment au chef de l'État. Une réforme morale et intellectuelle s'attaqua au divorce, à l'avortement, à l'alcoolisme, interdit la franc-maçonnerie et créa un commissariat aux Affaires Juives. Les syndicats furent supprimés et remplacés par un système corporatif. La famille fut soutenue et la retraite des travailleurs fut instituée. L'entrevue de Montoire du 24 octobre 1940 engagea la France dans la voie de la collaboration qui devint totale dès juin 1941 avec les attentats de la résistance communiste. L'État français s'engageait aussi aux côtés de l'Allemagne dans une croisade anti-bolchevique. Après la perte progressive de l'Empire, la zone sud fut occupée par les Allemands provoquant le sabordage de la flotte à Toulon. Avec l'instauration du Service du travail obligatoire (S.T.O.), la résistance vit ses rangs augmenter. Les attentats, et leur répression, augmentèrent tandis que se formait le Conseil national de la Résistance. Le débarquement et les soulèvements de la résistance permirent au Gouvernement provisoire de la république française d'accroître son contrôle. Le 20 août 1944, le maréchal Pétain était emmené à Sigmaringen par les Allemands, le 25, la division Leclerc entrait la première dans Paris en état d'insurrection marquant la fin de ce régime.
Référence(s) :
http://www.cgb.fr/monnaies/vso/v16/fr/monnaies212c.html?depart=1861&nbfic=2000
Répondre