Ta question n'est pas clairement formulée. Mais bon, tous les jeunes grecs devaient apprendre par coeur les poèmes homériques. Ce sont d'abord des poèmes héroïques écrits, c'est un hypothèse, pour les aristocrates. Mais les grecs, et particulièrement les Athéniens, se considéraient les meilleurs*, et leur démocratie n'a de sens qu'en celui que tous les citoyens d'Athène sont égaux en force, comme sous la Phalange composée d'hommes libres. Un grec comme Alexandre le Grand (parce que la Macédoine était grecque) croyait être le descendant d'Achille, qu'en lui coulait le sang d'un héro. Pas moins que ce dernier, remarquons, il est mort d'un jeune âge. Les grecs croyaient que ces héros, de même que la Guerre de Troie, avaient existé.
Mais ces mêmes grecs, et plus particulièrement ceux d'Athène du Ve siècle, ont créé des héros d'un autres types, desquels ils condamnaient l'hybris, les héros de la tragédie. Oedipe est, chez Homer, mort sur le trone: chez Sophocle il s'arrache les yeux et s'exile, pour mourrir en misérable. Désormais à ban, Apolis. Le héros tragique, duquel on condamnait l'hybris, la démesure (Oedipe, Créon, des tyrans* Ajax, le fou )était un anti-model*