Bonjour.
Le sujet est intéressant, et on peut tenter de proposer :
Intro: Rappelons tout d'abord, que la devise de notre (beau) pays tricolore est : « Liberté, EGALITE, fraternité ».
La notion d'égalité devrait à-priori, exclure celle de « domination »; mais mais mais :
Corpus:
. 1° partie (thèse) : La domination exclut « l'humanité », dans la mesure où elle est imposée arbitrairement et(ou) par la force : tyrannie, dictature, despotisme, suprématie par la force ou par les armes (ou encore par l'argent), esclavage, hiérarchie imposée, « gourous » des sectes...
. 2° partie (antithèse) : Par contre, ne s'oppose pas à la notion d'humanité, une domination qui s'impose d'elle même, qui ne peut qu'être constatée et acceptée : domination d'un joueur de tennis ou d'échecs sur son adversaire, d'un courant de pensée sur un autre, d'une théorie scientifique, d'un parti à l'issue d'une consultation populaire démocratique etc...
On ne voit pas bien en quoi, au cours d'un match, la domination d'une équipe de foot-ball sur l'autre, serait incompatible avec la notion d'humanité.
(Une 3° éventuelle partie, de synthèse? À vous de voir, et... de bosser!)
Conclusion: La question de la définition de « l'humanité » peut d'ailleurs être posée, puisque cette définition varie, et ne résiste pas à l'analyse à travers le temps et l'espace : Ce qui en un lieu et à une époque, semble représenter OBJECTIVEMENT le concept humaniste, peut se trouver démenti ailleurs au même moment, ou au même lieu mais à une autre époque. Peut se greffer sur cette remarque, l'influence d'une religion sur une civilisation.
Des auteurs juridiques (le Droit accompagne « la morale », elle même proche de la notion humanitaire) ont tenté de positionner, définir et rédiger ce que serait un « droit naturel » omnivalent universel et immuable, dont certains principes pourraient s'appliquer et « profiter » à toute l'humanité de toutes les époques.
Aucune de leurs tentatives n'a résisté à l'épreuve d'une analyse historico-géographique (respect de la vie d'autrui démenti par le droit (légal à l'époque) de vie et de mort du « paterfamilias » romain sur sa famille et ses esclaves etc...).
Il serait courtois, de nous tenir informés de la note obtenue...
Bien à vous.
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