Je m'appelle Caroline. Je suis née en Afrique le 29 Novembre 1984 avec une infirmité congénitale de l'oeil. Suite au génocide survenu dans mon pays (j'avais à peine 10 ans), et après massacre de beaucoup de membres de ma famille (grands parents, oncles, tantes, cousins, etc.), mes parents, mon frère et mes deux soeurs avons quitté le pays natal pour retrouver refuge dans l'un des pays de l'Afrique centrale où nous sommes restés jusqu'à ce jour. Dans ce pays,sous l'effet du traumatisme, mon infirmité s'est aggravée et ai été transportée aux USA en 2001 pour chirurgie de l'oeil, avec l'aide d'une association des médecins américains "Fresh Start Surgery Gifts Inc.". Après l'opération de l'oeil, je suis rentrée en Afrique. En 2006, le mal de l'oeil au niveau de la zone opérée a resurgi et, en 2006, j'ai été ramenée aux USA pour une deuxième opération. Dans tout cela, je ne pouvais pas suivre mes études régulièrement. Après donc la deuxième opération, les médecins m'on conseillé de rester aux USA pour le suivi régulier de mon état de santé, mais mon double-problème était de savoir où rester et encore plus comment continuer mes études. Je loue Dieu qui, dans cette perplexité, a fait venir à l'hôpital où j'étais couchée un vieux couple américain (The Mikes) qui m'a vu et a eu pitié de ma situation pour enfin accepter de me prendre chez-lui, me loger et me nourrir jusqu'aujourd'hui mais sans pouvoir me payer les études parce sans moyens financiers suffisants). Je remercie le Gouvernement américain qui a aussi accepté de changer mon visa touristique en visa étudiant, ce qui m'a permis de commencer mes études en Californie, San Diego Community College (Mesa College), avec l'aide ponctuelle des bienfaiteurs qui sont en train de lâcher au vu de crise financière qui frappe le monde aujourd'hui. Maintenant, je viens d'avoir mon premier diplôme en dentisterie en tant que "Dental Assistant" et voudrait continuer mes études à l'Université de Loma Linda, toujours en dentisterie. Mais les moyens me manquent cruellement et la famille qui me logeait est en train de démenager vers Virginia. Que vais-je donc devenir? Rentrer dans mon pays d'origine n'est pas possible tant la cruauté y demeure toujours. Mes parents sont en exil dépourvus de tous moyens. Si donc, en tant que réfugiée d'abord politique, ensuite réfugiée économique et enfin réfugiée sociale, je pouvais être acceptée comme tel par le Couvernement Américain pour avoir la nationalité américaine, alors mes frais requis pour mes études diminueraient beaucoup, j'aurais droit au travail et pourrais donc étudier sans problème. Voilà mon souhait, mon voeux et je sais que le Gouvernement américain peut, sous inspiration divine, me sauver la vie de cette façon là. Je compte grandement sur eux.
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