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La definition du texte argumentatif

Question anonyme le 01/10/2009 à 22h43
Dernière réponse le 16/12/2013 à 12h12
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Je veux obtenire la definition du texte argumentatif
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8 réponses pour « 
la definition du texte argumentatif
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Réponse anonyme
Le 15/10/2011 é 14h47
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Le texte argumentatif est le type de texte qui défend un point de vue sur une question ou une polémique à caractère philosophique, politique, scientifique ou social
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Réponse anonyme
Le 30/10/2011 é 21h46
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Le texte argumentatif est un texte qui défend un point de vue de tout les type de problème sociaux
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Réponse anonyme
Le 31/03/2012 é 15h11
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Le text argumentatif c'est un text qui on utilisé les arguments pour défender point de vue de lui méme
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Réponse anonyme
Le 06/10/2012 é 20h02
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Le texte argumentatif : texte qui présente des arguments par lesquels on cherche à persuader. on peut le distinguer gràce à : persuasif ou poliméque. on trouve des théses, arguments, exenples
Référence(s) :
14/08/1997
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Réponse anonyme
Le 11/11/2012 é 18h53
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Le texte argumentatif : texte qui présente des arguments par lesquels on cherche à persuader. on peut le distinguer gràce à : persuasif ou poliméque.
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Réponse anonyme
Le 14/11/2012 é 03h34
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Une situation est dite argumentative lorsqu’une personne prend position sur un sujet et qu’elle élabore une démarche méthodique pour convaincre d’autres personnes du bien-fondé ou de la validité de sa position et les amener à l’adopter. Argumenter, c’est choisir et utiliser des preuves, des arguments pour convaincre l’interlocuteur d’adapter ce que l’on soutient. Le texte argumentatif défend donc une prise de position en s’opposant implicitement ou explicitement à ceux qui pensent le contraire.
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Réponse anonyme
Le 14/11/2012 é 22h36
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Le texte argumentatif fournit au lecteur un certain nombre d'indices dont la présence assure sa cohérence et sa dynamique. Comprendre un texte argumentatif, c'est partir du texte tel qu'il est, et rassembler les indices en réseaux. C'est aussi analyser à partir de là son fonctionnement d'ensemble et identifier les différents arguments. C'est donc à l'intérieur du texte que se trouvent les indices qui guident la compréhension. On distingue trois types d'indices : Les indices d'énonciation Les indices d'organisation Les indices lexicaux Il est peut-être commode de définir ces indices séparément mais ils fonctionnent simultanément dans le même texte. Un indice isolé n'est pas signifiant. C'est la convergence des différents types d'indices qui éclaire la compréhension. De plus, le lecteur doit prendre en compte leur répartition dans le texte. 1 - Les indices d'énonciation On appelle "indices d'énonciation" les différentes marques qui renseignent sur la position de l'émetteur par rapport à son énoncé. L'émetteur peut s'impliquer plus ou moins. (ex : en employant "Moi, je pense que...", l'émetteur s'implique totalement. En employant "On peut penser que...", il s'implique beaucoup moins.) L'émetteur peut donc exprimer son adhésion ou prendre ses distances. On peut relever comme indices d'énonciation des procédés très divers : Des termes ou expressions exprimant directement un jugement de valeur (ex : certains prétendent à tort que..., on peut affirmer à juste titre que...) Des termes ou expressions exprimant indirectement un jugement de valeur L'emploi du conditionnel indique une prise de distance de l'émetteur par rapport à son énoncé. Les adverbes peuvent être des indices d'énonciation (ex : abusivement). Nous qualifierons aussi d'indices d'énonciation les restrictions ou négations (ex : ils la jugent sans même la comprendre, ils croient voir, ils contredisent, elle ne tient pas compte...) Retour : haut de page 2 - Les indices d'organisation Les indices d'organisation regroupent : les connecteurs grammaticaux (conjonctions ou adverbes), les termes à valeurs sémantiques équivalentes (ex : il en découle que..., on peut conclure que...), les phrases ou expressions qui soulignent les articulations du raisonnement, l'organisation de l'information, la disposition typographique. 3 - Les indices lexicaux Comme dans tout texte, la lecture d'ensemble amène à relever des termes appartenant à un même champ lexical. Dans un texte argumentatif, l'opposition des deux thèses en présence se manifeste souvent par la coexistence de champs lexicaux opposés. Il faut mettre en évidence es champs lexicaux et les rattacher à l'une ou l'autre des thèses en présence 4 - Les arguments On relèvera comme argument tout fragment du texte que l'on peut rapporter directement à l'une ou l'autre des thèses. Ces fragments sont de longueur variable, l'émetteur choisit le plus souvent de leur donner une force plus grande en les développant. Il existe deux façons de développer des arguments ! Reprendre le même argument avec des formulations différentes Illustrer un argument par des faits qui servent d'exemple, ou l'appuyer par des preuves. Rappel : dans un texte argumentatif, le thème est ce dont il est question, la thèse est le point de vue soutenu par l'émetteur.
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Réponse anonyme
Le 16/12/2013 é 12h12
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TEXTE ARGUMENTATIF LA SITUATION ARGUMENTATIVE Un texte argumentatif de forme orale ou écrite découle toujours d’une situation argumentative qui s’inscrit dans un contexte socioculturel donné. Une situation est dite argumentative lorsqu’une personne prend position sur un sujet et qu’elle élabore une démarche méthodique pour convaincre d’autres personnes du bien-fondé ou de la validité de sa position et les amener à l’adopter. 1. LE SUJET ET LES ASPECTS DU SUJET Un texte argumentatif traite habituellement d’une réalité qui suscite des prises de position différentes, voire opposées. Il peut s’agir d’un fait, d’un événement, d’une manifestation culturelle, d’un phénomène ou de tout autre sujet qui prête à controverse. Le sujet est à l’origine de la thèse défendue dans le texte argumentatif. Dans la démarche argumentative, les arguments et les conclusions partielles portent sur des aspects du sujet qui est à l’origine de la prise de position. 2. LES BUTS DU TEXTE ARGUMENTATIF On peut prendre position sur un sujet prêtant à controverse sans nécessairement vouloir convaincre d’autres personnes d’adopter la même position : on émet alors des opinions. Si, en plus de prendre position, on veut rallier les autres à son opinion, il faut alors élaborer une démarche argumentative qui s’appuie sur une thèse. Selon l’intention plus ou moins grande rallier les autres à son opinion, la prise de position peut être à tendance argumentative ou purement argumentative. À tendance argumentative : · Exprimer son opinion sur un sujet controversé sans vouloir convaincre un destinataire de partager cette opinion Purement argumentative : Agir sur les connaissances du destinataire, c’est-à-dire changer sa manière de percevoir, de voir et de comprendre certains aspects du monde qui l’entoure. · Agir sur les comportements du destinataire, c’est-à-dire changer sa manière d’agir 3. LE POINT DE VUE Lorsqu’on prend position verbalement ou par écrit, le point de vue peut être manifestement engagé, plus ou moins engagé ou distancié, selon le désir que l’on a de convaincre les autres. Le point de vue adopté dans un texte se manifeste: - par la présence plus ou moins grande dans son texte de la personne qui prend position; - par le type de rapport qu’elle établit avec le destinataire; - par son attitude vis-à-vis du sujet; - par les valeurs véhiculées dans le texte. 3.1 Les voix argumentatives 3.1.1 La présence de la personne qui prend position L’emploi des pronoms personnels et des déterminants révèle la présence plus ou moins grande de la personne qui prend position dans le texte. Ainsi, l’emploi des pronoms je (j’), me (m’) et moi, et des déterminants mon, ma et mes, révèle un point de vue manifestement engagé, c’est-à-dire une volonté manifeste de la personne qui prend position d’exprimer son adhésion à la thèse défendue. Par contre, si la personne qui prend position utilise uniquement des pronoms et des déterminants de la troisième personne, sa présence sera moins grande dans le texte et son point de vue sera plus distancié 3.1.2. La polyphonie Un texte argumentatif est presque toujours polyphonique, c’est-à-dire que, implicitement ou explicitement, on y trouve des allusions aux propos de personnes autres que celle qui argumente. On pourrait donc dire que, dans un texte argumentatif, on entend plusieurs voix. Cette polyphonie se manifeste de différentes façons. 3.1.2.1. La présence de la contre-thèse et des contre-arguments La personne qui argumente peut, implicitement ou explicitement, faire allusion à la contre-thèse ou aux contrearguments pour mieux les réfuter. On sent alors que les propos des tenants de cette contre-thèse ne sont pas ceux de la personne qui argumente et qu’elle les emprunte pour mieux défendre sa propre thèse. Les personnes qui écrivent des textes argumentatifs utilisent souvent la concession pour faire allusion à la contre-thèse et aux contre-arguments (malgré ce que certains pensent; Certes, ils ont raison, mais, etc.). 3.1.2.2. La présence de discours rapportés On parle aussi de polyphonie lorsque la personne qui argumente fait explicitement appel à des témoignages: • pour renforcer sa position (sa thèse); • pour appuyer un argument; • pour énoncer la position opposée (la contre-thèse). Elle peut alors citer intégralement les propos d’une autre personne à l’aide du discours rapporté direct ou les intégrer à son propre discours à l’aide du discours rapporté indirect ou indirect libre. 3.1.2.3. L’emploi du pronom nous La personne qui prend positon peut avoir recours au pronom «nous» et aux déterminants «notre» et «nos», conférant ainsi un caractère polyphonique au texte argumentatif. Il faut alors se demander qui est désigné par ces pronoms et ces déterminants : seulement la personne qui argumente ou un ensemble de personnes? Nous à Dit de modestie désignant la personne qui écrit le texteà Le pronom nous fait référence à la personne qui argumente. Nous à Désignant un groupe de personnes auquel s’identifie la personne qui écrit le texte à le pronom nous fait référence à un groupe de personnes qui argumentent Nous à désignant toutes les personnes qui ont signé le texte à le pronom nous fait référence à un groupe de personnes qui argumentent. 3.2. Le rapport avec le destinataire Le statut de la personne qui prend position peut influer sur le type de rapport qu’elle établit avec le destinataire. Ce statut est parfois révélé explicitement par la signature. Il peut aussi être révélé implicitement dans le texte, par le vocabulaire et des propos qui dénotent une connaissance plus ou moins approfondie du sujet. Quand la personne qui prend position a recours à son statut pour construire son argumentation, elle établit un rapport d’autorité avec le destinataire. Toutefois, lorsqu’elle défend sa position sans prétendre être experte en la matière, elle établit un rapport d’égalité et parfois même de complicité avec le destinataire. 3.3. L’attitude vis-à-vis du sujet Lorsqu’elle défend sa position, la personne qui argumente a nécessairement un point de vue engagé, mais elle peut prendre plus ou moins de distance vis-à-vis du sujet. Cette distance varie principalement en fonction des valeurs de la personne qui argumente, de la nature de la thèse défendue, du fondement des arguments et des buts visés. L’attitude de la personne vis-à-vis de son sujet est généralement révélée par le ton, les marqueurs de modalité et le lexique Distanciation plus ou moins grande du scripteur : Ton plutôt didactique, plus ou moins polémique Lexique dénotatif (univoque) Peu ou pas de marqueurs de modalité si le ton est didactique Ton plus polémique Lexique connotatif (mélioratif ou péjoratif) Quelques marqueurs de modalité 3.3.1 Les marqueurs de modalité Les marqueurs de modalité servent à exprimer l’engagement de la personne qui argumente de manière explicite ou implicite. On distingue plusieurs types de marqueurs. • Les auxiliaires de modalité (devoir, falloir, pouvoir, paraître, sembler, etc.) qui marquent l’engagement de manière explicite • Les expressions modalisatrices (à mon avis, d’après moi, à ma connaissance, il est important, avoir le mérite de, etc.) qui annoncent de manière explicite un jugement ou un commentaire révélant la présence de la personne qui argumente et son engagement. • Le vocabulaire connotatif (péjoratif ou mélioratif) tels les adjectifs ou les noms connotatifs (monstruosité, dégradant, exalté, fumisterie, etc.) et les verbes qui annoncent un jugement ou un commentaire, ou qui expriment un sentiment permettant de déceler un engagement plus ou moins grand. Lorsque la personne qui argumente adopte une attitude distanciée, le vocabulaire est plutôt dénotatif. • L’emploi du conditionnel et du futur antérieur qui peut révéler un doute sur ce qui est affirmé, révélant ainsi une attitude engagée. • Les types et les formes de phrases qui révèlent parfois explicitement ou implicitement une attitude engagée. Ainsi, des phrases de types exclamatif, interrogatif ou impératif peuvent exprimer un engagement plus ou moins grand. Dans un texte où le point de vue est distancié, les phrases seront plutôt de type déclaratif ou de forme impersonnelle et contiendront peu ou ne contiendront pas de marqueurs de modalité 3.4 Les valeurs de la personne qui prend position Sauf lorsqu’elle cite le témoignage de quelqu’un, la personne qui argumente prend position en fonction de ses propres valeurs, c’est-à-dire en fonction de ce qu’elle estime être vrai, bien, beau et valable. Les valeurs peuvent êtres explicites, mais elles peuvent aussi révélées indirectement par le choix du sujet, des arguments et du vocabulaire. Qu’elles soient implicites ou explicites, les valeurs de la personne qui prend position soustendent les appréciations et les jugements qu’elle énonce. DÉMARCHE ARGUMENTATIVE Un texte de type argumentatif est toujours le produit d’une démarche logique rigoureuse qui s’élabore selon le modèle de la séquence argumentative illustrée par le schéma suivant : Formulation de la thèse – argumentation –reformulation de la thèse, conclusions partielles La séquence argumentative peut constituer un texte complet (texte de type argumentatif) ou une partie de texte (séquence argumentative) insérée dans un texte de type descriptif, explicatif, narratif ou dialogale ou dans un texte poétique. 1. DÉMARCHE ARGUMENTATIVE On appelle démarche argumentative l’ensemble des moyens utilisés par la personne qui prend position pour défendre et faire admettre une thèse dans une situation argumentative orale ou écrite. La démarche argumentative reprend en quelque sorte les composantes de la séquences argumentative et peut comprendre en tout ou en partie les éléments suivants : 2. LA THÈSE ET LA CONTRE-THÈSE La thèse est un énoncé dans lequel la personne qui argumente expose ce dont elle cherche à convaincre le destinataire; la contre-thèse est la thèse opposée à la thèse défendue dans un texte. Même si la thèse est généralement énoncée de façon explicite, elle peut aussi être implicite, particulièrement dans les textes littéraires ou les textes à tendance argumentative. La thèse se trouve ordinairement au début du texte, mais elle peut aussi apparaître au milieu ou à la fin. La contre-thèse peut aussi être formulée explicitement ou implicitement 3. LES CONCLUSIONS PARTIELLES ET LES ARGUMENTS Un texte ou un paragraphe argumentatif se fonde toujours sur un raisonnement qui amène le destinataire à adhérer à la thèse défendue. Ce raisonnement implique des relations logiques entre les conclusions partielles et les arguments invoqués. Le raisonnement peut prendre deux formes: • Si l’on fournit des preuves fondées sur des faits vérifiables ou généralement admis comme vrais dans le but de montrer la véracité d’une thèse, le raisonnement s’appuie sur la démonstration Si l’on fournit des raisons fondées sur des faits, des valeurs ou des principes logiques dans le but de justifier le bien-fondé d’une thèse, le raisonnement s’appuie sur l’explication argumentative. 3.1. Les conclusions partielles Les conclusions partielles constituent des étapes importantes de l’argumentation, car elles marquent les différentes phases qui amènent le destinataire à adhérer à la thèse défendue. Dans les textes, les conclusions partielles peuvent être énoncées avant ou après les arguments. Elles peuvent être explicites ou implicites et apparaître au début, au milieu ou à la fin d’un paragraphe ou d’un ensemble de paragraphes. Les conclusions partielles peuvent être introduites: • par des marques linguistiques (donc, alors, enfin, en somme, voilà pourquoi, etc.) • par des verbes qui expriment clairement une prise de position ou une affirmation (confirmer, amener, démontrer, prouver, conclure, etc.) • par des marqueurs de modalité (il paraît, il est évident, il est certain, il doit, il me semble que, il ne fait pas de doute que, etc.) 3.2. Les arguments et les contre-arguments Les arguments sont des énoncés qui constituent des preuves ou des raisons servant à démontrer la véracité d’une thèse ou à la justifier, et qui permettent d’arriver à une conclusion. Les contre-arguments sont des énoncés qui renforcent la contre-thèse. 3.2.1. Les fondements des arguments Comme l’illustre le tableau suivant, les arguments (ou les contre-arguments) que l’on retient pour défendre (ou contester) une thèse peuvent être fondés sur des faits, des valeurs ou des principes logiques. On trouve le fondement d’un argument dans les données retenues pour le formuler. Fondements des arguments Exemples L’argument fondé sur des faits • Énoncé qui présente un ou plusieurs faits vérifiables ou admis comme vrais • Difficilement contestable • Vise à montrer qu’il existe dans la réalité des faits confirmant ce qui est énoncé dans la thèse. Ces faits constituent des preuves. • Sur le plan politique, on peut observer que, peu importe la philosophie à la base du parti au pouvoir, les mesures que prennent les gouvernements en place favorisent trop souvent les riches aux dépens de la classe moyenne, qui s’appauvrit peu à peu • Comme en font foi certaines études statistiques, ce contexte difficile à accepter est propice à l’augmentation, entre autres, de la criminalité, de la violence, de l’errance et des troubles psychiatriques L’argument fondé sur des valeurs • Énoncé qui contient une règle, une obligation ou un idéal moral duquel la personne qui argumente se réclame pour justifier le bien-fondé de sa thèse. • Plus facilement réfutable. • Vise à mettre en évidence les raisons pour lesquelles la thèse est recevable; il fait partie d’une démarche justificative • Au nom de la liberté, la jeunesse veut croire en ses rêves et cherche à inventer des moyens originaux susceptibles de renouveler les règles du jeu. • Si l’on pense que l’éducation est primordiale dans tout changement social, il est permis de croire que les jeunes tiennent notre avenir entre leurs mains. L’argument fondé sur des principes logiques • Énoncé qui fait appel à la logique du destinataire, c’est-à-dire qui repose sur la loi de la non-contradiction, sur la logique mathématique ou sur toute autre relation logique comme la cause, la concession, la conséquence, la comparaison, l’opposition ou la restriction. • Difficilement réfutable si la relation logique est recevable. • Vise à mettre en évidence les raisons pour lesquelles on devrait adhérer à la thèse défendue Les marqueurs de relation et le lexique permettent d’identifier une relation logique de cause, de conséquence, de comparaison, de concession, d’opposition, d’hypothèse ou de restriction. • Plusieurs victimes, de plus en plus jeunes, sont au bord du désespoir puisqu’elles se voient à long terme sans emploi, sans but dans la vie, sans possibilité de s’en sortir. • Toutefois, si l’on tient à ce que la société évolue, il devient incontournable qu’elle vive de temps à autre des crises plus ou moins sérieuses. 3.2.2. La qualité des arguments Qu’un argument soit fondé sur un fait, une valeur ou un principe logique, les données utilisées pour le formuler doivent être valables et contenir soit • des faits vérifiables, démontrés par la science; • des faits généralement admis comme vrais par un ensemble de spécialistes dans une discipline; • des valeurs partagées par une communauté ou un ensemble de personne de bonne foi; • des relations logiques acceptables. 3.2.3. Les procédés utilisés pour étayer un argument Dans un texte argumentatif, pour que le destinataire comprenne et accepte un argument, il importe qu'il soit étayé, c'est-à-dire développé, illustré. Le tableau suivant présente différents procédés utilisés pour étayer des arguments et fournit des indices qui permettent de les reconnaître dans un paragraphe ou un texte argumentatif. Procédés pour étayer un argument Exemple L’accumulation L’accumulation consiste à utiliser plusieurs éléments pour servir une même preuve ou une même raison C’est la famille qui ressent toutes les conséquences de ces bouleversements sociaux; accroissement marqué de la violence conjugale; augmentation importante du divorce; hausse significative du taux de suicide, progression alarmante de la dépendance à l’alcool et aux drogues et combien d’autres manifestations en inflation constante L’anecdote Recouvrir à l’anecdote consiste à raconter un événement de la vie quotidienne. Dans un paragraphe ou un texte argumentatif, l’anecdote peut servir à illustrer et à appuyer un argument fondé sur des faits ou des valeurs Les gens n’ont plus de compassion. On m’a raconté récemment qu’un sans-abri était mort gelé sur un trottoir où passaient bon nombre de personne qui auraient pu lui venir en aide La citation (ou appel à l’autorité) La citation consiste à rapporter, directement ou indirectement, le témoignage d’un témoin, d’un expert ou d’une experte. Dans un paragraphe ou un texte argumentatif, le recours à une citation peut servir à appuyer une preuve ou une raison invoquée dans un argument en recourant à une figure d’autorité ou à un témoin. Une étude portant sur les effets de la crise est parvenue à la conclusion que la peur et l’inquiétude associées à cette dernière augmentent davantage les risques de problèmes sociaux que la crise elle-même. La comparaison La comparaison consiste à rapprocher des éléments qui sont semblables ou différents. Dans un paragraphe ou un texte argumentatif, la comparaison permet de mieux faire comprendre un fait ou un énoncé général À l’opposé des générations précédentes qui ont connu la croissance économique, les jeunes savent qu’ils devront régler différents problèmes sociaux s’ils veulent connaître des jours meilleurs La définition La définition permet de répondre à la question «Que signifie tel mot; telle expression, tel concept?» Dans un paragraphe ou un texte argumentatif, la définition sert à produire un effet d’évidence, de vérité et, quelques fois, à préparer et même à structurer l’argumentation. Il est communément admis qu’un système est en crise lorsque les problèmes qu’il engendre deviennent impossible à régler sans une remise en question de ses structures et de son fonctionnement. La description La description consiste à présenter un élément (un être, un concept, une situation, un fonctionnement, une démarche, etc.) pour en faire connaître les principales caractéristiques. Dans un paragraphe ou un texte argumentatif, la description peut servir de preuve ou servir à renforcer une preuve. Elle peut également renforcer une raison ou en tenir lieu. Depuis un demi-siècle, la structure familiale a beaucoup changé. Contrairement à la famille d’autrefois, qui comportait un père, une mère et plusieurs enfants en relation étroite avec leurs oncles et tantes, cousins et cousines, la famille d’aujourd’hui se conforme à différents modèles : un parent qui élève seul ses enfants; deux parents séparés qui ont la garde partagée des enfants; deux personnes monoparentales qui s’unissent pour former une famille «reconstituée»; etc. Le recours à l’exemple Le recours à l’exemple est un procédé qui consiste à recourir à une personne, à une chose ou à un fait pour illustrer un propos. Dans un paragraphe ou un texte argumentatif, le recours à l’exemple permet de faire comprendre concrètement un élément théorique ou un énoncé général Sur le plan politique, les mesures que prennent certains membres du gouvernement paraissent douteuses. Il arrive trop souvent qu’éclatent des scandales à propos de personnalités politiques corrompues, de conflits d’intérêt dans l’octroi de subventions ou encore de collusions avec des membres de la mafia Le questionnement Le questionnement consiste à mettre en question un argument. Dans un paragraphe ou un texte argumentatif, le questionnement peut servir - à présenter implicitement un argument - à proposer un choix - à vérifier une preuve ou une raison - à provoquer une réflexion Est-ce normal qu’il y ait tant de gens au chômage? Comment peut-on accepter un taux de violence aussi élevé? Est-ce tolérable que tant d’individus se détruisent par la toxicomanie? Voilà autant de questions qui nous amènent à croire que nous traversons une crise social majeure. 4. LA CONCLUSION DE L'ARGUMENTATION La conclusion de l’argumentation est la conclusion à laquelle arrive la personne qui argumente; c’est le résultat de la démarche argumentative. Elle correspond généralement à la thèse formulée au début de l’argumentation. Dans cette conclusion, la thèse peut être réaffirmée; elle peut aussi être enrichie en évoquant de nouveaux aspects du sujet en soulevant d’autres questions qui y sont reliées. LE PLAN D'UN TEXTE ARGUMENTATIF Le plan d’un texte argumentatif rend compte de l’organisation en paragraphes des éléments d’une démarche argumentative. Vu la variété des formes de textes argumentatifs, il n’existe pas de modèle unique pouvant convenir à tous les textes de ce type. L’introduction L’introduction d’un texte argumentatif peut contenir le sujet amené, le sujet posé, la formulation de la thèse et le sujet divisé. Voici les caractéristiques d’une introduction accrocheuse : - le sujet amené attire l’attention du destinataire et suscite son intérêt • en introduisant le sujet de manière originale à l’aide de séquences d’un autre type; • en permettant à la personne qui argumente d’établir sa crédibilité en expliquant les raisons pour lesquelles elle s’intéresse au sujet et en précisant quelle est sa compétence pour défendre la thèse; • en faisant allusion à la contre-thèse - le sujet posé révèle clairement le sujet du texte et présente la problématique. - la formulation de la thèse est claire, sans équivoque. - le sujet divisé annonce les grandes parties de la démarche argumentative en présentant les aspects qui seront traités, piquant ainsi la curiosité du destinataire Le développement Le développement d’un texte argumentatif contient l’essentiel de l’argumentation, soit les paragraphes argumentatifs regroupant les différents arguments et les conclusions partielles qui soutiennent la thèse. Le développement sera plus convaincant si • L’organisation en paragraphes est claire et l’ordre des arguments est persuasif; • Des organisateurs textuels permettant au destinataire de suivre les étapes de la démarche argumentative; • Les conclusions partielles sont liées à la thèse et sont formulées clairement à l’aide de mots et d’expressions comme donc, alors, bref,il me semble que, enfin, etc. ; • Le destinataire peut reconstituer le raisonnement sur lequel s’appuie chaque argument et chaque conclusion partielle L’ordre des arguments Dans un texte argumentatif, l’ordre dans lequel on présente les arguments n’est pas laissé au hasard. L’ordre choisi doit être celui qui est le plus susceptible d’inciter le destinataire à adhérer à la thèse. Un argument est persuasif et difficilement réfutable s’il est fondé sur des faits vérifiables ou généralement admis comme vrais, ou sur une réalité universelle qu’on peut difficilement contester; il est de l’ordre de la preuve. Un argument est moins persuasif s’il repose sur des valeurs personnelles; il est l’ordre de la justification, de la raison, de la cause. Les personnes qui n’ont pas les mêmes valeurs peuvent donc le réfuter plus facilement. Les arguments sont souvent présentés dans l’une des ordres suivants : • l’ordre de force croissante, selon lequel l’argument le plus faible est présenté en premier et le plus fort à la fin (d’accord, encore plus, surtout); • l’ordre de force décroissante, selon lequel l’argument le plus fort est présenté en premier et le plus faible à la fin (par-dessus tout, puis, enfin); • L’ordre nestorien, selon lequel les arguments les plus fort sont placés au début et à la fin, et les arguments les plus faibles au centre (surtout, puis, encore plus). Souvent les marqueurs indiquent simplement la succession des arguments sans mettre leur force en évidence (premièrement, deuxièmement…; d’abord, puis, enfin; etc.). La conclusion La conclusion met fin à l’argumentation et assure l’adhésion du destinataire à la thèse défendue. Elle doit donc être percutante. On peut construire une conclusion efficace • En réaffirmant la thèse de façon convaincante dans un résumé des arguments invoqués dans le texte; • En faisant allusion à la contre-thèse et en la réfutant brièvement; • En présentant un nouvel aspect de la thèse qui permettra au destinataire de prolonger sa réflexion sur le sujet; • En interpellant le destinataire par un questionnement. L’insertion de séquences d’autres types Comme tous les types de texte, le texte argumentatif est hétérogène. Il est formé d’une séquence argumentative dominante dans laquelle peuvent s’insérer une ou plusieurs des séquences suivantes : séquence explicative, descriptive, narrative ou dialogale. Les rôles que ces séquences peuvent jouer dans un texte argumentatif sont présentés dans le tableau suivant : Les rôles des séquences d’un autre type dans un texte argumentatif Dans l’introduction Amener le sujet • Par une séquence narrative présentant un fait vécu ou racontant une anecdote; • Par une séquence descriptive exposant un fait d’actualité, un lieu ou une situation, ou faisant le compte rendu d’événements historiques; • Par une séquence explicative permettant de faire comprendre un fait, une situation ou un phénomène • Par une séquence dialogale rapportant des paroles portant sur le sujet du texte ou sur l’événement qui en est à l’origine. Dans le développement Étayer un argument • Par une séquence narrative racontant une anecdote; • Par une séquence descriptive introduisant une définition, une description ou un exemple; • Par une séquence explicative permettant de faire comprendre un fait une situation ou un phénomène; • Par une séquence dialogale rapportant des témoignages sous forme d’échange entre deux ou plusieurs personnes. Dans la conclusion Élargir le débat • Par une séquence narrative ou descriptive introduisant un nouvel exemple suivi d’une questionnement; • Par une séquence argumentative formulant une nouvelle thèse et un début d’argumentation. LA COHÉRENCE TEXTUELLE Comme pour tous les autres types de textes, la cohérence d’un texte argumentatif repose notamment sur • la reprise de l’information assurée par différents groupes de mots qui reprennent un élément du texte; • la progression assurée par l’ajout d’information nouvelle; • les liens entre les éléments de l’argumentation assurés par des marqueurs de relation ou des expressions qui indiquent un rapport logique. À ces principes de base s’ajoute le principe de la non-contradiction. Les phrases d’un texte argumentatif ne doivent pas contenir d’éléments contradictoires ou incompatibles entre eux, c’est-à-dire qui vont à l’encontre de la thèse, d’une conclusion partielle ou d’un argument déjà énoncé, sauf si l’on fait allusion à la contre-thèse ou aux contre-arguments. Les marqueurs de relation et les organisateurs textuels jouent un rôle primordial dans les textes argumentatifs Les marqueurs de relation Les marqueurs de relation servent à expliciter les raisonnements qui sous-tendent les arguments et à établir les liens logiques qui existent entre eux comme la cause (parce que, puisque, étant donné que, etc.) la conséquence (donc, ainsi, alors, en conséquence, etc.) la comparaison (comme, de même que, plus que, etc.), la concession (certes, bien sûr, malgré, en dépit de, etc.) ou l’opposition (mais, cependant, toutefois, alors que, etc.) 3.2. Les organisateurs textuels Dans un texte argumentatif, les organisateurs textuels révèlent l’articulation de la démarche argumentative en indiquant l’ordre ou la progression des arguments et des conclusions partielles 3.2.1. Les organisateurs textuels non linguistiques Les organisateurs non linguistiques permettent de découper le texte pour en délimiter les grandes parties et en faciliter la compréhension. Ainsi, pour aider à reconstituer l’organisation d’un texte argumentatif et permettre de mieux comprendre le contenu de l’argumentation, on peut utiliser • les intitulés (titre, sous-titre, intertitre); • la division en paragraphes; • les tableaux; • les illustrations et les schémas; • les graphiques; • les propriétés des caractères (italique, gras, soulignement, majuscules, etc.). 3.2.2. Les organisateurs textuels linguistiques Les organisateurs textuels linguistiques sont des mots et des groupes de mots qui peuvent servir à organiser un texte • en indiquant l’ordre ou la progression des arguments et des conclusions partielle (d’abord, ensuite, puis, enfin; d’une part… d’autre part; il reste à démontrer que; etc.); • en marquant un argument important (j’attire particulièrement votre attention, il est surtout important de se rappeler, il faut souligner, etc.) • En annonçant une conclusion (alors, donc, en somme, pour conclure, bref, etc.) LE PARAGRAPHE ARGUMENTATIF Il est généralement admis qu’un paragraphe est un ensemble de phrases regroupées autour d’un même sujet ou d’un même aspect du sujet. Dans un texte argumentatif, comme dans une séquence argumentative, on peut considérer qu’un paragraphe est un ensemble de phrases qui constituent un raisonnement portant sur un aspect du sujet (de la thèse) et comportant une conclusion. L’aspect du sujet et la conclusion du raisonnement présentés dans un paragraphe argumentatif sont donc les éléments rassembleurs des phrases et des parties de phrase qui constituent ce paragraphe Le rôle des phrases ou des parties de phrase dans un paragraphe argumentatif Le schéma ci-dessous montre que dans un paragraphe argumentatif, chaque phrase ou partie de phrase joue un rôle précis, soit : • présenter, explicitement ou implicitement, la conclusion d’un raisonnement (conclusion partielle à l’appui de la thèse défendue). La conclusion partielle peut être placée au début, au milieu ou à la fin d’un paragraphe ou d’un ensemble de paragraphes; • présenter un argument qui constitue une raison ou une preuve permettant d’arriver à une conclusion partielle; • étayer un argument; • établir des liens logiques entre les éléments de la démarche argumentative du paragraphe ou du texte. L’ordre de présentation des éléments d’un paragraphe argumentatif varie d’un texte à l’autre. Les textes argumentatifs ne sont pas tous organisés aussi simplement. Il peut arriver qu’une conclusion partielle soit l’élément rassembleur de plusieurs paragraphes. Établir des liens logiques Les liens à l’intérieur des phrases À l’intérieur des phrases, on utilise des marqueurs de relation pour montrer que certains éléments doivent être considérés ensemble dans un rapport d’union, de cause, de conséquence, de comparaison, de concession, ou de restriction. Les liens entre les paragraphes Certaines phrases ou parties de phrase servent à établir des liens entre les paragraphes ou les regroupements de paragraphes, et marquent les étapes importantes de la démarche argumentative. On reconnaît ces phrases ou ces parties de phrase par les organisateurs textuels linguistiques qu’elles contiennent. .
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