Dans le roman de jules vernes,philéas doit faire le tours du monde en 80 jours combien cela représente-t-il de semaine
s'il part un jeudi, quel jours reviendra-t-il
Bonjour.
Cette question comporte un piège, qui d'ailleurs constitue le "coup de théatre" final du roman (pari gagné malgré les appparences).
En effet, selon le sens de rotation du périple bouclé (pléonasme), le globe-trotter coupe chacun des fuseaux horaires, soit 23 heures, soit 25, après avoir franchi le précédent dernier.
Au cas de figure, bouclage complet : 81 "jours vécus" pour l'itinérant; alors que pour les "statiques" londonniens co-parieurs de son club, 80 (seulement) s'étaient écoulés.
Ce détail constitue tout le "sel", et le "suspense" du bouquin.
(ou alors, je n'ai rien pigé à rien)
Bien à vous.
Bonjour " JUNOTA ",
êtes-vous sûr(e) que le prof de " belle biche " s'est préoccupé de ce piège ? Il voulait probablement dire " pour les personnes qui étaient restées sur place " et l'allusion au roman de Jules Verne n'était probablement là que pour illustrer le calcul, le placer dans un contexte ; de façon que les élèves ne prétendent pas que les maths n'ont aucun rapport avec la réalité !
Bonjour, Jean.
Je vous donne raison; l'enseignant concerné n'a sans-doute pas envisagé de faire plancher la petite Bichounette, sur la question des multiples réalités possibles (s'opposant à la notion de vérité; qui elle, est unique et dont "les réalités" ne sont que des facettes); pouvant s'ouvrir sur la mécanique quantique (dans laquelle, en "très grossièrement gros", le résultat -objectif- d'une analyse dépend de l'observateur).
Ici, la réalité "vécue" par Philéas (joli prénom!) est d'avoir vu 81 levers de Soleil (espacés de 23 heures); puisque parti vers l'Est; tandis que les "restés-londonniens" n'en ont décompté "réellement" que 80.
Mais l'intérêt d'une réponse à un problème, n'est-il pas de prendre en compte -et ne prendre que- les éléments constitutifs, les "données brutes" de la question, "à la lettre", et d'articuler une "réaction-réponse" qui soit le plus possible, en phase avec "l'action-question" ?
(même si la question est maladroite ou incomplète)
(et ce sans "subjectiver" ces données en paramétrant les -supposés- intentions, compétence, religion ou manque de sommeil du primo-locuteur)
En un mot, "faire avec c'qu'on a" (et rien que); et jouer avec les cartes distribuées.
Bien à vous.
... P.-S. Je vous attends, pour un -éventuel- débat, sur le "pragmatisme utilitaire" et la notion (assouplissante) de "composition avec" (bluff ou triche au poker?); opposé au concept de "rigueur" (pure et dure).
BAV.