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Finalités du système LMD

Question anonyme le 19/01/2009 à 10h30
Dernière réponse le 27/02/2011 à 15h19
[ ! ]
Quels sont les avantages un étudiant peut retirer du système LMD
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1 réponse pour « 
finalités du système LMD
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Réponse anonyme
Le 27/02/2011 é 15h19
[ ! ]
LE LMD DIVISE L’UNIVERSITE ET DETRUIT LE SUPERIEUR DE L’ENSEIGNEMENT Finalement après quelques années et dés l’obtention des premiers nouveaux diplômes, tout devient clair sauf pour ceux qui refusent d’y croire.[1] Le cafouillage actuel qui règne sur les valeurs attribuées aux diplômes LMD et l’annexion des diplômes du système classique est la preuve irréfutable de la supériorité des valeurs réelles scientifiques acquises dans l’ancien système et que l’on essaye d’associer aux LMD en créant des passerelles folkloriques afin de rehausser la valeur des acquisitions scientifiques amoindries du LMD. Deux systèmes différents non miscibles scientifiquement. Dans le contexte actuel du fonctionnement des enseignements regroupant un nombre important d’étudiants en ST, MIA, MI etc. le LMD en valeur scientifique ne peut valoir que ce qui lui revient en contenu et temps d’enseignement par matière en absence de moyens pédagogiques nouveaux d’accompagnement. Si le système LMD n’est pas révisé, Une licence de quatre années est scientifiquement équivalente à la première année Master, un diplôme d’ingénieur vaut au minimum un Master, Le Magistère et le Doctorat d’état pour le moment n’ont pas d’équivalent dans le système LMD actuel. Pour les réformateurs, le LMD est devenu, en priori, un critère de division entre les Universités Algériennes. Une Université, réservée à la masse pour la majeure partie des Algériens où les enseignements seront entièrement sous le système LMD et elle sera classée Université Indigène. Une autre poignée, par des choix portés sur des villes (05), (Trois grandes villes côtières l’histoire oblige, une jouant sur les deux fronts scientifique et politique et la dernière jouissant d’une protection inconditionnelle en tant que fief des réformateurs), bénéficiant toutes de statut d’Ecoles, d’instituts Nationaux, de pôles d’excellences et seront considérées comme Universités dites «d’élites» ou de pôle d’excellence.et non pas nécessairement un choix basé sur des compétences scientifiques, Paradoxalement, le classement International des Universités dans le monde que nous connaissons tous fait abstention de certaines de ces universités choisies d’élites. Elles ne figurent même pas dans l’intervalle relatif au nombre des universités Algériennes. Ironie du sort, les Universités que l’on veut dégrader occupent elles une petite place honorable. A la concrétisation à de cette séparation un lobby régional s’y accroche et y tient dur comme fer, une rancœur issue du désir d’appartenir à la grande ville menant à la ruralisation de l’université par les secrets des nuits froides de l’internat. Une idée coloniale qui associe la grande Université à la grande ville et que toutes les autres ne peuvent être que l’anti chambre du savoir occupées par les larbins de services. Viendra le jour où les heureuses choisies bénéficierons de plus de moyens et d’équipements, de meilleurs statuts, de meilleurs enseignants, et part la force des choses, elles arriveront tant bien que mal à devenir meilleures. Tout a commencé par la suppression sélective des filières cycle long ou à vocation d’institut en formation spécialisée (Agronomie, Architecture, Hygiène et Sécurité, Interprétariat, Génie industriel et suivra la Pharmacie) et remplacées par des LMD. Préalablement, certains parcours furent rejetés par les universités d’élites. La désignation en pôle d’excellence de filières (Electrotechnique, Génie Mécanique), nullement leurs points forts (les concours nationaux des bourses pour étudiants le prouvent). Sous l’œil indifférent des enseignants et avec la complicité de certains Recteurs trop contents de conserver et de fructifier le poste veillant à ce que la volonté de ces dieux vivants soit réalité. A noter que le respect des inscriptions des bacheliers suivant la circonscription oblige, le sectarisme et la ségrégation sera à son plus fort, comme il fut le temps où l’école indigène et l’école coloniale décidaient qui avez le droit d’aller en ville et de s’instruire. Seule une toute petite partie des bacheliers de ces villes choisies (nombre de places oblige pour contrôler la qualité) fera des études sélectives. Ne serait-il pas plus correct de séparer les universités selon la vocation scientifique technique et celles ayant des profils littéraires et des Sciences Humaines, sur le plan gestion scientifique et surtout sur le plan gestion ? Du fait que le bilan du fameux LMD n’est pas brillant du tout et que le mensonge et la politique des chiffres faussant les valeurs sont soutenus, comme prévu les bacheliers cherchent toujours à s’accrocher aux quelques filières de cycle long encore en cours, ou aux formations des écoles et des instituts nationaux comme ultime recours à une formation subséquente. Arriver jusqu’au «Doctor» relève pour presque tout le monde du mirage du moins dans les domaines scientifiquement techniques. Et voilà l’amère vérité : 80% des matières sont issues de l’ancien système, reprises, diluées et étalées sur les deux semestres de la licence avec une possibilité d’extension sur le master un et master deux pour aboutir à un moindre équivalent à l’Ingénieur de l’ancien système. 10% découles des profils des enseignants ayant fait des études dans des régions et universités spécifiques (mines, génie chimique, hygiène et sécurité, électromécanique et aéronautique etc.). 5% sont des parcours basés sur des parcours des universités étrangères copiés sur internet. Et le reste soit approximativement 5% des filières sont spécifiques aux thèmes de doctorat de certains enseignants qui pour les étudiants en Licence et Master sont du jargon indéchiffrable. La Réalité : Les modules annuels, des ex formations classiques, sont dilués sur plusieurs modules LMD (avec un temps d’enseignement inapproprié (moins de 08 semaines par semestre). Les étudiants ne bénéficient que d’un passage rapide en titre et sous titre et une introduction superficielle. La répartition des modules découpés sont enseignés par plusieurs enseignants ce qui mène le plus souvent à des répétitions et à un ralentissement de l’acquisition du savoir scientifique. Les contenus en comparaison avec les nouveaux intitulés des modules dilués du LMD aboutissent souvent à une déformation du savoir menant à une acquisition de données scientifiques insignifiantes et controversées. Le parrainage des parcours par leurs responsables donne libre cours à des exactions dans l’évaluation des étudiants. Chacun voulant prouver le succès de son parcours et justifier ses compétences par l’attribution zélée des notes aux étudiants et non pas par le transfert du savoir. L’impossibilité dans le temps de contrôler scientifiquement le contenu de chaque licence lésant scientifiquement l’étudiant. L’impossibilité de la mise en place des tuteurs vu le nombre écrasant des étudiants dans les enseignements communs. Le blocage de l’introduction de nouvelles filières pouvant avoir un impact réel sur l’enseignement universitaire et la société. Le butoir est l’incompréhension, l’incompétence et le manque de vision de certains experts hors domaine (ex : Biomécanique liée au mouvement) des conférences régionales qui tout simplement émettent un avis défavorable plutôt que d’essayer de comprendre ce qui scientifiquement les dépasse. Les moyens pédagogiques prévus pour supporter le LMD, n’existent toujours pas, et pourtant nous savons que l’état a soit disant fait le nécessaire. Il y a eu peut être confusion dans l’augmentation des budgets réservés aux stages en Egypt., Syrie, Turquie, les séminaires et conférences de forme, la restauration, les heures sup, les frais de mission au lieu des budgets des équipements scientifiques et pédagogiques spécifiques. La création de Master est un vrai casse tête. Les titres choisis pour les modules de licence, afin de faire bonne impression lors de la présentation du parcours, a raflé l’essence même de la spécialisation des Masters et le contenu n’est autre que le reflet d’une partie des dernières années des anciens diplômes de 04 ou 05 années d’études. Maigre aboutissement après avoir remplacé tout un système qui a construit l’Algérie scientifique et technique. Le Doctorat comme prévu, il ne faut plus rêver, Dans le cas actuel de ce qu’est devenu l’enseignement supérieur avec un Bac plus cinq, mieux vaut chercher un emploi que de se retrouver en train de courir derrière des fantômes. La Finalité : Partout dans le monde les universités traitent directement avec la tutelle sans intermédiaires, serai-ce trop de travail et trop demander de gérer 40 Universités. Que dire des ministères qui gèrent Hôpitaux cliniques, dispensaires ou bien wilaya, daïras et communes et encore les institutions de l’éducation. Les conférences régionales et les commissions devraient être supprimées car elles constituent le premier obstacle ségrégatif dans l’échelle des valeurs scientifiques. Il vaut mieux avoir à faire au bon Dieu qu’à ses saints. Le système LMD après ces quelques années a détrôné l’enseignement supérieur Algérien pour un enseignement de circonstance. Les équipements pédagogiques et les équipements et d’infrastructures scientifiques spécialisés modernes ne sont pas prêts à voir le jour dans nos Universités. L’Université Algérienne sera bientôt divisée en deux types d’Universités : L’université Indigène où l’on n’enseignera que le LMD et l’université Politiquement désignée d’Elite qui regroupera les autres types de formation. L’enseignement supérieur est en train de subir une métamorphose virulente dans sa gestion et dans le choix de ces gestionnaires. Un système de gestion basé sur les intérêts et les relations personnelles qui mènent l’Université à l’obscurantisme et l’affaiblissement scientifique, quant au côté scientifique technique il ne tient plus qu’à un fil. Concernant la recherche scientifique, un bien grand mot, c’est avec les équipements pédagogiques des années 90 que les projets de recherche existent et c’est avec ces mêmes équipements que l’enseignant Algérien fait de la recherche, nous sommes loin d’un CNRS Algérien et c’est en modernisant et en développant ces labos pédagogiques que nous auront un jour des labos de recherche à l’université. Tout enseignant saint à l’université peut s’investir dans la recherche, seul l’aboutissement des efforts concrets devrait être encouragé. Confiant la recherche par statut et par grade, n’est qu’une parodie protocolaire freinant l’ardeur des plus compétents dans la direction de la recherche. En laissant aux patients le soin de décider à la place du médecin sur les équipements à utiliser le suicide est inévitable et si les réformistes ne sont pas réformés et les licences de quatre années et l’ingéniorat ne sont pas rétablis pour alléger et soutenir le LMD, dans moins de dix ans de l’enseignement supérieur ne restera que l’enseignement. Je ne sais pas pour les autres Universités, mais à l’université de Batna, nous l’avons eu notre décennie noire, la fermeture des filières porteuses et le sabotage des Infrastructures et des équipements spécialisés de l’institut d’EPS entre autres par les responsables locaux et ceux d‘en haut est l’amère réalité d’une démarche rétroactive sur une ouverture du futur. Certains responsables des universités, aujourd’hui, ont une vision, d’hier, sur ce que peut apporter l’université, demain. Scientifiquement parlant, celui qui n’avance pas recule. M. Naoun Enseignant Université de Batna Ref[1] Article "Le LMD une Formation TGV pour L'Université" Le soir d'Algérie le 19 et 04 Février 2008
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