Bonjour,
Il y a 15 ans, en rendant visite à ma fille, à son domicile maternelle, j'ai donné de la main à la main un chèque de pension à cette dernière. C'était en début de mois. Y retournant en fin de mois, je lui donnais de nouveau pour le mois à venir, comme le stipulait l'ordonnance. Je lui ai fait part de mon inquiétude quant au fait qu'elle n'avait pas encaissé le premier chèque. Pas de réponse ...
Elle a attendu la fin de ce deuxième mois, soit 60 jours au total et je me suis retrouvé avec un huissier m'informant d'une procédure de saisie sur salaire (avis à tous et méfiance)!
j'ai fait aussitot une procédure de main levée et j'ai pu prouvé que j'avais bien fait les chèques mais comme ceux-ci n'avaient pas été encaissés et que mon ex-épouse niait les avoir reçus (de la main à la main, mauvaise pioche !), j'ai essuyé une fin de non recevoir de la part du tribunal.
Aujourd'hui, je ne sais plus comment me délivrer de cette entrave (de ces casserolles) qui ne collent aux chevilles et qui me discrédite auprès de mon employeur et des Ressources Humaines, composées principalement de femmes. Je ne suis pas fautif, c'est pourquoi, je vous demande votre aide pour savoir ce que je dois faire pour me délivrer de ce boulet.
je réindexe chaque fin d'année cette pension auprès des Ressources Humaines et je sens peser sur moi une culpabilité infondée et injuste, celle d'être un mauvais père. De plus, cela fait 15 ans que je ne vois plus ma fille ("sydrome d'aliénation parentale" pour les initiés).
ma fille va être majeure prochainement, l'autorité parentale est baffouée depuis tourjours et je voudrais pouvoir contrôler moi même cette pension versée par virment automatique. Et bien sur, pouvoir l'arrêter lorsque ma fille sera émancipée (entrée dans la vie active).
Procédure à suivre: A quelle juridiction s'adresser (JAF ou Juge des exécutions, TI) ? J'attends vos témoinages avec impatience, Merci pour votre aide.