L’émergence du «néo-chamanisme» actuelle coïncide avec le courant spirituel occidental du XXe siècle, caractérisé par une approche individuelle et collective de la spiritualité.
L'époque Nouvel Âge (New Age) refait alors apparaître en force le terme «chaman» en Amérique du Nord, en Europe et ailleurs.
Les termes « chaman » et « chamanisme » tels que véhiculé par plusieurs sont totalement étrangers de la véritable tradition amérindienne. Au cours d’une séance de guérison, les approches du chaman sibérien et du «Guérisseur Amérindien du corps et de l'esprit» sont totalement différentes.
Le Guérisseur Amérindien du corps et de l'esprit qui se spécialise dans cet art devient le maître en ce qui a trait à l’énergie vitale. Il met l’accent sur les plantes médicinales et leurs propriétés. Il étudie particulièrement les rituels qui sont directement reliés à l’équilibre du corps et de l'esprit et au maintien de la santé. La médecine amérindienne se distingue de la guérison, qui ne se limite pas au simple traitement de la maladie. La relation de guérison repose sur une série de vertus : respect, humilité, compassion, honnêteté, vérité, partage, accueil et amour divin.
Un enfant, un adolescent ou même un homme plus âgé peut s’engager dans la voie chamanique par la transmission héréditaire (en ligne masculine ou féminine), s'il possède des affinités naturelles et héréditaires, la plupart du temps à la maturité.
Il y a élection si plus d'un ou d'une manifeste des habilités. Tout «Guérisseur amérindien du corps et de l'esprit» est formé par un Ancien, cette formation s’achevant sur une cérémonie qui confirme son statut.
Première règle de base:
Un véritable «Guérisseur amérindien du corps et de l'esprit» ne recherche pas le pouvoir de guérir pour son bénéfice personnel.
Il ne fixe pas de prix pour ses services.
(Si votre "chaman" fixe un prix, il n'est pas un «Guérisseur Amérindien du corps et de l'esprit»)
Il existe de nombreuses langues amérindiennes au Canada et aux U.S.A., aucune utilise le mot "chaman". Le véritable terme amérindien n'est certainement pas "chaman" sauf pour les touristes (c'est ce qu'ils veulent entendre):
Chez les Nations du Canada et des U.S.A. on utilisera le véritable terme pour désigner celui ou celle qui pratique
la guérison amérindienne: Guérisseur, Homme-médecine, Femme-médecine, Gardien de la tradition orale, Gardien du savoir, Medicine Man, Medicine Woman, Healer, Knowledge Keeper, Mide Priesthood, Prophetess of Che-moi-che-goi-me-gou, Metais, Waubonos, Chees-a-kees, Mashikikiiwinini, Mashkikiikwe, Pouwowin, Puion, T'moin, etc.
On ne dit pas "chaman" en langue Lakota mais plutôt "Wichashawakan"
on ne dit pas "chaman" en langue Dakota mais plutôt "Peœuta wiçaßta"
on ne dit pas "chaman" en langue Ojibway mais plutôt "Mashikikiiwinini")
on ne dit pas "chaman" en langue Cherokee mais plutôt "Didanvwisgi"
on ne dit pas "chaman en langue Lenape mais plutôt "Wèlathakèt"
Le chamanisme "commercial" ou néo-chamanisme que nous connaissons n'a rien à voir avec les «Guérisseurs Amérindiens du corps et de l'esprit».
En effet, la «guérison du corps et de l'esprit» par les méthodes amérindiennes est reconnue par la court.
Le 15 novembre 2014 le juge Gethin Edward de la Court de l'Ontario reconnaissait le droit traditionnel assurés par la Lois sur les Indiens de 1985
permettant aux membres des Premières Nations de pratiquer leur propre médecine. Il rappel aux professionnels de la santé qu'il est important
de tenir compte des désirs, des valeurs et des croyances d'un patient dans des propositions ou recommandations de traitement.
Source:
http://www.astrosante.com/medicine_man_pouwowin.html
Répondre