Bonjour,
Je suis une femme à la retraite et j'élève seule une trentaine d'animaux que j'ai sauvés, recueillis et à qui j'essaie d'offrir la meilleure vie possible. Malheureusement mes finances commencent à me lâcher et je ne parviens plus à les nourrir et les soigner comme ils le méritent. Ces petits amours me coûtent près de 5000 € par an ce qui n'est plus compatible avec ma seule pension de retraite modeste mais je ne veux pas les abandonner.
J'aimerais qu'une ou plusieurs personnes au grand coeur, sensibles à la cause animale et pour qui une telle somme ne représente pas grand'chose me viennent en aide pour que je puisse continuer à les faire vivre.
Je vous remercie pour ce que vous pourrez faire pour eux.
Ce ne sont pas des objets usagés dont on peut se débarrasser sans état d'âme, enfin en tout cas pas pour moi, question d'éthique, de respect, de sens des responsabilités, de sensibilité....
Ce n'est pas ce genre de réponse que j'attendais en venant sur ce site.
Désolée de ne sans doute pas être venue au bon endroit pour exprimer mon désarroi et croire encore au père noël.
Vous vous attendiez à quoi ?
il faut abandonner l'idée d'un providentiel généreux mécène, la vie n'est pas comme dans les films
la solution ne peut venir que de vous-même; vous avez voulu vous substituer à la spa, il faut maintenant assumer et faire des choix
d'ailleurs comment avez-vous fait pour accumuler autant d'animaux ? les laissez-vous se reproduire ?
En ce qui vous concerne il n'y a aucun risque que vous puissiez faire la confusion, vous en êtes totalement dépourvu. Nul doute en ce qui vous concerne que si vous aviez à faire un choix entre vos intérêts et vos sentiments, le temps de la réflexion serait rapide. Certaines personnes font cependant le choix d'arrêter une carrière prometteuse et proche de l'apogée pour consacrer leur vie à défendre et protéger des êtres vivants vulnérables et en danger.
Il n'existe qu'une seule intelligence c'est celle du coeur car : «On n'a pas un cœur pour les hommes et un cœur pour les animaux, on a un cœur ou on n'en a pas.» Lamartine. Finalement vous êtes plus à plaindre que moi car vous devez être bien vide de l'intérieur.