Memoire sur LA COMPRESSION D’IMAGES PAR LA METHODE ONDELETTES (JPEG 2000)
Description/problématique :
Le volume d'informations de toute nature (téléphone, images, documents écrits, données diverses) produite et diffusée quotidiennement est un facteur en forte expansion ces dernières années. Les programmes multimédias modernes qui sont développés de nos jours contiennent des centaines sinon des milliers d'images, et de vidéo ceci exige des espaces mémoires plus importants.
La nécessité de la compression dans les applications de l'imagerie à donnée naissance a des nouvelles méthodes qui garantissent des résultats optimaux. Parmi ces méthodes le sujet de ce mémoire : la Compression des images par ondelettes. Le terme « images » est pris ici dans son sens le plus large, il ne s'agit plus de simples images prises avec des appareils photo, mais d'imagerie médicale, d'images satellitaires, etc…, ces types d'images contiennent beaucoup d'informations utiles et doit être traité comme tel. Afin d'utiliser au mieux les moyens actuels de transmission (câbles, fibres optiques, satellites...) pour absorber ce volume croissant de communication, de nombreuses recherches sont entreprises avec comme objectifs principaux d'étudier des procédés de compression d’informations. L'idée de base commune à l'ensemble de ces traitements de l'information est d'extraire d'une source d'information la partie utile et non redondante de l'information afin de ne transmettre, visualiser ou archiver que celle-ci. Le format JPEG figure en tête du hit-parade des formats de compression d'images, accompagné par l'équivalent non destructif, le PNG. Malgré sa grande popularité, il n'est pas exempt de défauts et les spécialistes se sont penchés sur ses problèmes pour concevoir son successeur : le JPEG 2000. Le travail demandé est de permettre de mieux cerner les algorithmes utilisés par ce format récent. JPEG 2000 est capable de travailler avec ou sans perte, utilisant une transformation en ondelettes. En compression irréversible, JPEG 2000 est plus performante que la méthode de compression JPEG. On obtient donc des fichiers d’un poids inférieur pour une qualité d’image égale. De plus, les contours nets et contrastés sont mieux rendus.