Demandes, dossiers, réclamations , revendications , formulations, sollicitudes, prières, rappels, réitérations, remerciements….nous ne faisons que cela depuis 1962 au jour d’aujourd’hui, sans trop savoir à quel saint nous vouer, vers qui nous orienter et quelle porte s’ouvrirait.
Depuis 1962 au jour d’aujourd’hui, les Ayants-droit de Chouhada sont encore au point de départ pour la reconnaissance de ce qu’ils sont et de qui ils sont. C’est une simple question de légitimité qui est toujours posée, une question qui revient souvent et encore, chaque année nouvelle que dieu fait depuis 48 ans. Une question qui revient pour caractériser et matérialiser des événements ourdis et élaborés dans les laboratoires de clans occultes, indignes clients, tributaires de l’amalgame parmi les rangs des familles de martyrs de la révolution pour mieux détourner leur attention , les marginaliser par biais interposés et enfin les réduire à la dépendance d’une nomenklatura à la solde d’un service qui n’a rien de commun avec les événements 1954/1962
Il est importun d’avoir à répondre à une question de légitimité au risque de réveiller les foudres insouciantes d’une certaine secte qui vit sous la protection et la bonne grâce dans des girons des palais de l’Etat. Ils sont les serviteurs autoproclamés et ont pour consignes de marchander la légitimité, les droits légaux et les valeurs morales et matérielles de la frange qu’ils représentent. Ce ne sont pas des Ayant-droit de Chouhada ordinaires mais des thuriféraires qui troquent la mémoire d’une dignité pour des intérêts particuliers sans demander avis. Ceux-là, baignent dans des privilèges incomparables consentis par la nation à leurs endroits. Ils n’ont pas le souci de ceux qui, durant une décennie, sont appelés les indigents par les administrateurs coloniaux, des pères de familles qui, aujourd’hui encore, sont indigents. Indigents, d’une nation que leurs pères et mères ont libéré au prix que le monde entier leurs reconnait. Ils ont hérité de la ruralité des régions dont ils sont issus, loin des rouages des donneurs d’ordres. Ces Ayants-droit de Chouhada « ordinaires », issus des fins fonds de leurs montagnes, ont acquis comme héritage « l’isolation et la marginalisation », l’oubli et l’insouciance d’un service public quasi inexistant ainsi que le manque d’information et de communication. Ces Ayants-droit de chouhada là, n’ont jamais été quémander chez le colonisateur (en l’occurrence l’ennemi). Un bout de pain d’orge noir, de fèves et de carroube, de l’huile d’olive et d’orties en salade ont suffit pour apaiser leur faim. Ces veuves, fils et filles de Chouhada, étaient ces indigents durant les années de guerre, considérés comme tels à l’indépendance. Aujourd’hui, beaucoup d’entres eux sont encore à l’état initial d’indigent dans une société libre, une République Démocratique qui a tout fait et qui fait tout pour les ignorer et les spolier injustement de leurs droits légitimes et légaux pour en faire un fond de commerce dont quelques privilégiés ont accès par procuration.
Il serait humble de rendre un hommage inégalable et avoir une pieuse pensé pour les nombreux pères et mères, vaillants martyrs tombés au front du combat face à l’armée coloniale, pour que vive l’Algérie libre et indépendante, pour avoir été un exemple incontournable des valeurs, pour la
dignité humaine de tout un peuple, l’honneur de la patrie et de la terre promise qu’ils ont arrosé de leur sang et enfin pour simplement avoir été ces martyrs d’une révolution à laquelle ils ont cru. Il faut aussi avoir une sincère pensée pour les nombreuses veuves de chahid vivantes ou décédées qui dans le malheur sont restées, courageuses et fortes face à la vie qui n’aménagea pas leur jeunesse. Elles sont ce parfait reflet de l’image des actes héroïques de leurs maris, couvant dignement sur leurs jeunes enfants pour en faire les hommes et les femmes qu’ils sont aujourd’hui. Une pensée solennelle à tous les enfants de chouhada sans exception aucune, fils et filles qui malgré leur indigence d’hier et leur précarité d’aujourd’hui font montrent de fierté et d’honneur face aux nombreuses formes de ségrégation, de marginalisation, d’abus, et d’injustices sociales dont l’Etat s’est rendu coupable à leur endroit à travers une pléiade de textes réglementaires et législatifs transgressés.
Il est indécent de convoquer le passé des Ayants-droit de Chouhada pour nous plaindre au présent…Ces veuves, fils et filles de Chouhada ne sortent pas dans les rues pour se lamenter car ils ont acquis cette expérience de la vie, des nombreuses injustices dont certains appareils de l’Etat se sont rendu coupable dans l’application des textes de lois votés par les deux chambres, promulgués et paraphé par le Président de la République, les droits initiés dans le cadre de la loi du Moudjahid et Chahid que l’Etat transgressera et déniera et qu’il continue à transgresser et à denier depuis onze(11ans) à l’encontre des Ayants-droit de Chouhada. La notoriété du Chahid est définie par sa vaillance, son courage et son héroïsme pour la défense des valeurs et de son amour pour la patrie durant toute la décennie coloniale. Reste à l’Etat d’assumer son devoir « de mémoire, de charge, de promotion et de protection» par sa droiture et la noblesse de sa justice. Ce dont les Ayants-Droit de Chouhada ont été victimes, c’est de cette justice sociale dont ils ont été spoliés.
Il faut s’attarder un peu sur les nombreux abus et aberrations lors de chaque rapprochement des institutions et administrations étatiques, chaque demande formulée, chaque démarche entreprise, chaque revendication présentée, chaque réclamation sollicitée, montrer patte blanche qu’on est bel et bien veuve, fils ou filles de chahid. N’est-ce-pas s’interroger qui sommes-nous et dans quel pays nous vivons ? Est-il demandé à toutes les autres franges des autres tendances politiques ou apolitiques les origines de leur descendance ? Où alors ….. N’est-ce pas une forme de mépris pour refugier les Ayants-droit de Chouhada dans l’isolement par forme interposée, les rabaissant à leur minima et réduisant au silence ceux qui sont porteurs du message de la lettre de noblesse du chahid, pupilles d’une nation qui ne les considère et les configure que dans ses messages démagogiques et protocolaires.
Il y a eu une volonté délibérée des services publics pour déprécier injustement les Ayants-droits de Chouhada. Hier, jeunes et insouciants, sans assistance, face à une société impitoyable qui les envoyât parmi les ruines délaissés par les colonies françaises, dans des couloirs aménagés en soit disant centres d’enfants de chouhada pour ne pas avoir à utiliser le mot « Concentration », sans débouchés ni avenir aucun et qui ont pour but de former des analphabètes qui seront guidés et
Injustement exploités au pied et à l’ordre au nom d’un règlement incompréhensible. Enfermés, laissés pour compte, maltraités et oubliés des pouvoirs publics… ! Ces règles là, ne souscrivent pas à l’application de la lettre de noblesse du Chahid. La journée du Chahid est témoin des nombreux sacrifices consentis et signifiante aussi de l’injustice subie, de la spoliation expressive, de l’agression et de la répression barbare par le sang versé par de nombreux mères et pères. Il est souhaitable de ne pas avoir à s’attarder autour du 18 février 1947 ni du 18 février 1957 ou moins encore du 18 Février 2010, ainsi que tous les événements des mois de février des années durant, dates qui appartiennent à l’histoire des hommes et des femmes qui se doit d’être en perpétuel mouvement dans une dynamique de partage. Ce qui n’est pas le cas…
C’est les cœurs gros et déchirés, c’est les larmes aux yeux, c’est la déception dans l’âme et révoltés par cette sensation d’incapacité d’accéder à nos droits légitimes et légaux tels que conféré par la loi et justement la loi car c’est d’elle qu’il s’agit. Toutes les définitions énoncées par celle-ci ont été bafouées par des interprétations tendancieuses pour désorienter et détourner indûment la réglementation au nom de la loi. Une propagande accrue et une publicité irréversibles pour répandre la contradiction afin de mystifier les Ayants-droit de Chouhada. Il est sensé pour le plus commun des mortels de savoir que les devoirs sont communément consentis. La société envers l’Etat et vice et versa. En tant que frange de la société, les Ayants-droit de Chouhada s’y sont attelés à respecter leurs devoirs envers l’Etat en se conformant aux règles établies, L’Etat a lui aussi un devoir envers ses concitoyens. Celui de les faire accéder à leurs droits dans une dynamique de vulgarisation des chances, de pour éviter la surenchère. Cependant, en observant de près la définition des règles contenues dans la loi 99-07, la défaillance de l’Etat est établie et flagrante justement parce qu’il s’agit de l’ouverture des plis des droits des veuves, fils et filles de chahid en leurs qualités. En l’occurrence, l’Etat n’a honoré au fond que son devoir de mémoire envers le Chahid, en ignorant ses Ayants-droit (Article 3 de la loi 99-07) « Les droits des Moudjahidines et des Ayants-droit de Chouhada constituent une dette pour la société. Il incombe à l’Etat de l’honorer et d’assumer les charges et obligations qui en découlent ». Les Ayants-droit de Chouhada eu accès au devoir de mémoire par l’entremise des médailles et de certificat de reconnaissance qui n’est qu’un apport de valeur morale sans s’acquitter de sa« dette » telle qu’énoncé par la loi. Nombreux sont les exemples du genre. N’est-il pas cité à l’article 4 de la loi 99-07 que l’Etat »accorde une attention particulière aux Moudjahidine, à leurs Ayants-droit et aux Ayants-Droit de Chouhada. « Garantit les droits fondamentaux des catégories susvisées ».
Quand la loi est bafouée, c’est tout un ensemble de mécanismes qui déraillent ou qui ne marchent pas. A l’Etat d’apporter des solutions responsables de régulation, d’en assumer les charges pour imposer à la société un ordre de marche à suivre. Mais quand la loi est bafouée et que l’Etat occulte sa responsabilité alors que c’est justement de la loi dont il s’agit, cela revient à dire que c’est l’Etat qui est défaillant et s’il y a défaillance de l’Etat c’est qu’il y a préjudice et tout préjudice
Consentis par l’Etat est une injustice. La défection de la loi 99-07 constitue une injustice innommable à l’endroit des Ayants-droit de Chouhada et un abus flagrant par l’administration de l’Etat. (Entendre par l’administration de l’Etat, les services du Ministère des Moudjahidine dont Monsieur le Ministre est le digne représentant de l’Etat.
Il est difficile de s’attarder sur les années 1954 /1962 où notre pays et sa société entière ont eu à subir les affres d’une répression sans communes mesures, l’indigénisme, la pauvreté, l’exploitation, le déni de droit et nombre de sévices et d’exactions, cependant il est nécessaire de se dire que l’oppresseur était un ennemi. Aujourd’hui encore les Ayants-droit de Chouhada subissent certaines attitudes indécentes, dignes de ces années sombres, allant de la marginalisation à l’exclusion notoire par d’indus protagonistes qui monopolisent l’espace public de cette frange société, paralysée par la paupérisation et la misère au grand désintéressement de l’Etat. C’est pour les exploiter à des fins partisanes, l’usufruit d’un héritage sans concession de clans à la solde qui ont hypothéqué les Ayants-droit de Chouhada à des fins d’un Nationalisme auquel ces indus n’y croient pas. Les enfants de Chouhada sont meurtris leur âme et dans leur chair parce qu’ils ne peuvent accéder à leur droits légitimes et légaux. Ils ne veulent en aucun cas être assistés pour ne pas être exploités, ils interpellent l’Etat pour uniquement faire appliquer la loi dans toute sa grandeur, ils interpellent l’Etat sur les injustices et les abus dont ils sont victimes au nom de la loi de la république dont ils ont été spoliés, au nom des Chouhada de la révolution et du serment oublié, au nom des veuves de chahid qui ont vu défiler leur jeunesse et qui ont vieillies sans jamais avoir vécu, au nom des fils et filles de Chouhada, pauvres et indigents, analphabètes villageois, fellahs et députés, enseignants et chômeurs, toute cette frange de la société qui reste aux abois et qui ne cesse de montrer sa déception et crier son désarroi pour tout ce dont l’Etat les a privé au nom de la loi.
Onze années d’indifférence, de tergiversations, de prêchi-prêcha, c’est plus que le temps que dura la révolution au front du combat, une décennie où la loi votée, promulguée et mise en vigueur. Aux yeux de la société Algérienne, les Enfants de Chouhada sont nantis et grandis par l’Etat et ses institutions administratives pour avoir bénéficié d’avantages que nulle part dans le monde les Ayants-droit n’ont eu. C’est ce qui se dit partout, par le biais de la presse, dans les couloirs publics, dans les ruelles, les mosquées et n’importe où. Pourtant dieu sait que les Ayants-droit de Chouhada restent de ceux là mêmes qui ont hérité de toutes les privations et de cette destitution du statut qui est le leur
Dans cet univers de nombreux abus de l’administration des pouvoirs publics en général, où les principes de Novembre sont ternis et bafoués, n’offrant nulle perspective d’avenir, il est utile de réfléchir autour de cette problématique déchéance des Ayants-droit de chouhada, des nombreux dénis de droit dans le but de sortir de cette précarité ambiante de la victimisation sans compromettre les acquis des générations futurs.
Le bilan des injustices sociales est lourd et amère et il est parfois aberrant et il doit être mis à nu en dénonçant clairement tous les déséquilibres qui les génèrent pour éviter à la famille des Chouhada cette quête perpétuelle d’une légitimité au grand dam de la pléiade de textes réglementaires et législatifs de la république qui exhortent les principes de la promotion et de la
Protection des Ayants-droit de Chahid sans commune mesure et dont l’étique est anéantie par le clientélisme, et les passes droits dont seule une minorité en joui.
Il est temps de conclure et d’interpeller l’Etat et les services publics pour veiller à ce que la veuve de Chahid n’ait plus à exhiber l’Attestation de membre ALN/OCFLN chaque fois qu’elle aura à se présenter devant les guichets des Postes et Télécommunications sachant que pour se rendre au chef lieu de Wilaya, se présenter avant 11 heures du matin pour en faire la demande, cela relève du parcours du combattant pour beaucoup d’entres-elles surtout si elles habitent au fin fond de TAMOKRA, se réveiller à 2 heures du matin, se rendre au chef lieu communal, prendre le bus jusqu’à la wilaya appropriée, demander où se trouve la Direction des Moudjahidine pour enfin arriver à midi, elle se présente devant les guichets prêts à fermer et demande une attestation communal de son mari Chahid, il est trop tard lui répondra-t-on, revenez demain…..elle reprendra la route inverse pour arriver chez elle vers 22 heures pour se réveiller encore à 2 heures du matin et reprendre le même périple de la même histoire au début de son énoncé…… enfin…….c’est une histoire qui avait un début…C’est en somme la fin qu’il est difficile de voir venir
Il est temps de faire comprendre à une veuve de Chahid qui touche 10, 15 ou 20 euros comme pension française qu’elle n’ouvre pas droit à la pension complémentaire parce qu’en vertu de l’article 156, la loi algérienne fait obstruction par le biais de l’article 26 de la loi 99-07 qui considère que le versement de 10 euros d’une caisse française est un revenu. On lui intime de se désister de ce soit disant revenu au profit de la caisse de Mr Sarkozy pour bénéficier du revenu de Mr Chérif ABBAS, si au moins le bénéficiaire était l’Etat algérien. On enlève aux vaches déjà maigres pour engraisser les cochons. Reste qu’au niveau de la CNR et du Trésor Public, ils feront mieux d’accorder leurs violons sur ceux qui touchent 4 voir 5 pensions…. Mais enfin c’est encore une autre histoire de la loi 99-07…..
Il est temps de faire comprendre à un fils ou fille de Chahid dont la mère remariée dès lors qu’elle est devenue veuve, de partager la pension du Chahid avec les enfants de celui-ci au lieu de la partager avec les indues personnes qui n’ont rien de monsieur propre durant la révolution et qui se servirait plus précisément de l’usufruit d’un révolutionnaire pour s’engraisser. Alors que les enfants de ces derniers sont laissés aux bons vouloirs des Centres d’infortune pour enfants de Chouhada à la solde d’organisations humanitaires pour les entretenir ou ceux de leurs grands parents, oncles ou tantes où parfois ils sont exploité dès leur jeune âge.
Il est temps d’expliquer à cette famille de chahid, quelle a bénéficié de 60.000, 120.000 ou 200.000 Da pour construire un taudis pendant qu’à d’autres on alloue des logements comme rente lors de chaque attribution. Comment expliquer dès lors que quelques parpaings, deux barres de fer et trois sacs de ciment ne peuvent en aucun cas ériger un toit ? Que pendant que des pères et mères mourraient au front du combat d’autres s’appropriaient ou expropriaient des terres et parcelles dont ils font acte pour postuler à l’accession aux avantages que leur procure et que leur garantit
aujourd’hui l’Etat en matière de foncier, (voir aménagement, construction nouvelle dans le cadre du fonal pour les zone rurales, logements sociaux, LSP et autres en zones urbaines).
Il est temps d’expliquer aux fils de Chouhada, pères de familles, dont les mères sont décédées , sans emplois, ni revenus ayant formulé des demandes dans le cadre de la réversion de la pension des veuves décédées et présentant toutes les formalités nécessaires (voir attestation de non perception délivrée par la CNR, attestation de non affiliation CASNOS, attestation de non activité salarié délivrée par l’APC) que la circulaire d’application du 04 mai 2008 est en attente et que tout dépôt de dossier est bloqué. L’intrigue est que la circulaire d’application en question est encore affichée aujourd’hui dans l’enceinte même de la Direction des Moudjahidine de la Wilaya.(En réponse à la question écrite posée par un Député à Monsieur le Ministre des Moudjahidine dont ci-joint copie, il n’est fait nulle part mention que l’opération est bloquée et que les raisons invoquées par Monsieur le Ministre, ne fait allusion à aucune sorte de blocage ni de mise en veille dans les réceptions des dossiers elle énumère un léger retard avéré dans l’opération de traitement des dossiers, du surplus de travail, du manque de formation des agents qui ont à gérer l’opération, de la réorganisation et coordination des services et du manque d’un personnel compétent ainsi que des moyens à mettre à la disposition de ces services pour faciliter l’étude, finaliser et réussir cette opération dans de bonnes conditions. Dès lors, les concernés bénéficieront de leurs droits avec effet rétroactifs à compter du 1er Janvier 2008) voilà ce que préconise la réponse de Monsieur le Ministre des Moudjahidine. Et il n’est fait nulle allusion à un certain blocage dont ne cesse de targuer la Direction des Moudjahidine.
Comment expliquer à un fils ou une fille de Chahid que pour obtenir un crédit au sein de la CNAC, il faut avoir moins de 50 ans… sachant que la majorité des fils et fille de Chouhada ont plus de 50 ans. Comment expliquer à un fils ou une fille de chahid qui voudrait avoir un crédit bancaire ou CNEP pour construire il faut avoir une assiette de terrain sachant que la majorité ne possède même pas un toit. Comment faire comprendre à un fils ou fille de Chahid qui formulerais à l’accès au crédit ANGEM, ANSEJ t autres qu’il faudra un apport personnel sachant que ces derniers ont une misérable retraite qui ne couvre même pas les frais du crédit ouvert chez l’épicier d’en face.
Comment expliquer aux veuves, fils et filles de Chouhada, tous les ragots colportés par nos dignes représentants de nos divers mouvements associatifs, qui nous font vivre d’espoir et d’eau fraîche, nous arrosant à coup de pensions « à tous les enfants de Chouhada sans exception parait-il » sachant qu’ils ne sont même pas capables de faire appliquer la loi. (Voir, les nombreuses promesses depuis Septembre 2008 ceux-là même qui sont à l’origine du blocage de l’article 25 de la loi 99-07).
Comment faire comprendre aux ayants droit de Chouhada que l’option de la convention pour la réduction des charges téléphoniques est une duperie sans pareille. Vous vous présentez aux guichets d’Algérie Télécom pour faire valoir votre droit de réduction, on vous signifie ce qui suit : Pour le fixe, une réduction est accordée sur simplement le volume des appels effectués, idem que pour l’internet…. Pour un abonnement MOBILIS, seul une réduction sur de 25% sur l’achat d’une
carte est Consenti….faut vraiment être dupe pour ne pas s’apercevoir de la supercherie. Mais enfin…..il ne faut pas réveiller les consciences.
Comment expliquer à tous les Ayants droit de Chouhada qu’il est vraiment impossible de joindre par n’importe quel moyen que cela puisse être nos représentants officiels (voir téléphone, web, courrier auquel ils ne répondent pas, entrevues qu’ils n’admettent pas, etc.….. enfin, on veut bien croire qu’à l’ère de l’informatique, on arrive à joindre toutes les ONG mondiales à l’exception de l’Organisation Nationale des Enfants de Chouhada se trouvant à 200 kms de chez nous….
Plein d’exemple de ce genre peuvent faire l’objet de citation, cependant il est inutile de relater des vérités si ce n’est que pour blesser d’avantage cette frange qui a connu beaucoup de malveillance et de désagréments. Ce constat est rédigé à l’état cru n’a pas fait l’objet de réflexion. Il réitère les maux et les mésaventures de certains cas de famille de Chahid pour que tous les Ayants-droit de Chouhada (veuves fils et filles) qui ont le cœur gros et déchiré, qui ont la larme à l’œil, la déception dans l’âme et qui se sentent révoltés peuvent le lire, répondre et critiquer avec diligence afin d’apaiser leur cœur, essuyer leur larme, calmer leur esprit et dire…………………….. C’est vrai, nous avons vécus.
Gloire au Martyrs de la révolution, vive, l’Algérie libre et indépendante
Répondre