Bonjour,
X et Y avons postulé pour des concours du CNRS. X et Y sont admissibles chacun dans leur spécialisation.
En cherchant à avoir des détails sur la vie professionnelle de ses «concurrents » par le biais de Magic Google, Y est bien surpris : l’un des candidats admissible comme lui, travaille déjà au CNRS (alors que les concours sont expressément externes !!) et pire, ce candidat travaille au sein même du service dans lequel se situe le poste pour lequel le concours a été ouvert !
D’où question : une personne faisant déjà partie du cnrs peut elle se présenter aux concours externes de cette institution ?
Mis au courant, X enquête également sur les candidats admissibles de son concours et là double surprise : non seulement un des noms figure bien dans l’annuaire du cnrs, dans le service même où se situe le poste ouvert au concours, mais pire, ce candidat occupe déjà le poste !!!!!!!!! Donc cette personne concourt pour une fonction qu’elle occupe déjà ! Fonction dûment attesté par l’annuaire interne du cnrs auquel tout le monde a accès !
D’où la question : Pourquoi ?
Pourquoi ouvrir un concours si ce poste est déjà pourvu ? Pourquoi faire postuler des gens qui perdent du temps à remplir des dossiers, qui perdent de l’énergie à préparer ce concours, qui perdent de l’argent à venir jusqu’au lieu des auditions, sans compter les jours de congés posés ?
Et tout cela, pour être jugés non admissibles à la fin de l’audition car le jury a choisi le candidat déjà en place (dans 95% des cas !) !
De qui se moque t-on ?
Nous pensions que le CNRS serait une institution respectueuse car respectée mais là, nous sommes profondément dégoûtés.
Pour savoir jusqu’à quel point les concours de cette institution sont gangrenés, nous avons décidé de passer en revue tous les concours externes proposés au CNRS actuellement et pour lesquels une liste d’admissibles a été affichée. Les auditions commencent à partir de la semaine prochaine, mais dès aujourd’hui 1er octobre, nous vous livrons une partie de la liste des concours pour lesquels les candidats admissibles n’auront même pas à se déplacer, vu qu’un candidat « local » a déjà été choisi, preuve à l’appui. Nous ne mettrons pas de nom mais il suffit de comparer les noms des candidats admissibles au concours avec l’annuaire du personnel du CNRS sur le site : http://annuaire.cnrs-dir.fr/
Ou http://web-ast.dsi.cnrs.fr/l3c/owa/pers … he?annu=ok
(quelquefois, il faut renseigner nom et prénom sinon cela ne marche pas)
Ou les annuaires des laboratoires mixtes cités.
Nous complèterons cette liste au fur et à mesure de la découverte des concours bidonnés !
Attention : nous prenons en considér ation le fait que certains candidats admissibles peuvent avoir publié des articles ou des ouvrages en collaboration avec le CNRS, ou avoir collaboré avec le CNRS sur certains projets. Leur présence sur la liste des admissibles n’est en aucun cas considérée comme un truquage ou une irrégularité, car ils ne font pas partie du personnel propre au CNRS et peuvent donc parfaitement se présenter aux concours externes.
Concours externe N° 1 IR BAP J – Responsable d’administration et de pilotage - Affectation DSI -Meudon
Présence d’un qui travaille déjà à la Direction des systèmes d’information (DSI) - CNRS, à Toulouse - Labège.
Concours externe n°2 – Ne semble pas être truqué
Concours externe n°3 :
- un des candidats travaille déjà au CNRS (au sein du Laboratoire de photonique et de nanostructures).
- nous avons repéré un candidat travaillant pour un laboratoire mixte – université/CNRS, le LAUM (voir l’annuaire du Laum sur internet).
- Un autre candidat travaillant dans un labo mixte CNRS/IPCMS de Strasbourg.
Ont-il le droit de figurer sur un concours externe ?
Concours n° 4 - Ne semble pas truqué
Concours n°5 – Ne semble pas truqué
Concours n°6 – Présence d’un candidat local direct donc qui travaille déjà (en CDD) au sein même de l’unité THEMIS, à Ténériffe, là où le poste du concours est affecté !!!
Concours n°7 – Présence d’un candidat local direct donc qui travaille déjà (en CDD) au sein même du Centre de calcul de Villeurbanne, là où le poste du concours est affecté !!!
Concours n°8 – Présence d’un candidat qui travaille (en CDD) pour le CNRS au sein du Centre de physique moléculaire optique et hertzienne (CPMOH).
Présence d’un autre candidat travaillant à la Direction des affaires européennes du CNRs, à Bruxelles.
Présence d’un troisième candidat travaillant pour le CNRS au sein de l’IPAM !
Concours n°10 –
Présence d’un candidat local direct qui travaille donc déjà en CDD au sein de l’IGBMC, là où le poste du concours est affecté !
Présence d’un candidat travaillant au CNRS au sein de l’Institut de recherche interdisciplinaire (IRI).
Concours 11 –
Présence d’un candidat travaillant pour le CNRS au sein du Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire (CREAAH).
Présence d’un candidat travaillant pour le CNRS au sein du Centre de mathématiques et de leurs applications (CMLA)
Sur les dix concours IR scrutés, seuls trois semblent non truqués. Sur les autres, apparaissent des candidats faisant déjà partie du personnel (en CDD ou autre) du CNRS !
Si le CNRS a déjà du personnel qualifié sur place, voire déjà en poste, pourquoi nous fait-il déplacer d'Orléans à Rennes et de MArseille à Strasbourg ?
Le 4 mai 2011, sur les 7 admissibles au concours de CR2 dans la section 34 (langues, langage, discours) du CNRS, 6, semble-t-il, sont étrangers.
Première hypothèse : les jurys CNRS recrutent les chercheurs sur des critères scientifiques.
Les Français sont donc moins bons du point de vue scientifique.
Or, les Français ne sont pas plus des imbéciles congénitaux que le reste de l’humanité : à formation et encadrement équivalents, ils devraient réussir aussi bien que les autres.
Donc, la formation et l’encadrement qu’ils ont eus en France sont moins bons.
Or, qui assure cette formation et cet encadrement ?
Entre autres les membres des jurys CNRS.
Donc les membres des jurys CNRS ne fournissent pas une bonne formation ni un bon encadrement.
On peut donc douter également de leurs qualités scientifiques. Quelle est alors leur légitimité pour recruter ?
Seconde hypothèse : les jurys CNRS ne recrutent pas les chercheurs sur des critères scientifiques.
Me voilà dans une impasse logique. Quelqu’un pourrait-il m’expliquer ?