Bonjour Mademoiselle,
il y a pas mal de fautes dans ce texte ! Exemples :
- non pas " nuluum " mais " nullum " ;
- non pas " qod " mais " quod " ;
- non pas " proper " mais " prope " ;
- non pas " pecunioe " mais " pecuniae " ;
- non pas " Que " mais " Quae " ;
- " fet " n'existe pas ; c'est peut-être " fert " ;
- non pas " quoe " mais " quae ".
Voici néanmoins une tentative de traduction :
« Et ce texte est présenté au cinquième chapitre,
également au cinquième chapitre, on dit que le camp de la butte de Castillon fut divisé et totalement dispersé par le propriétaire Richard, roi d'Angleterre, condamné par suite de causes précises et pour des crimes commis par l'entremise de ceux qui étaient alors maitres de ce lieu-dit, et dans la même affaire, il fut une intelligence des choses engendrées à cela, pour qu'il n'y ait rien qui demeure au même endroit. C'est pourquoi on croit que ce péage desdits maitres, qui étaient alors des lieux-dits, a dû être assailli chez le maitre du roi, parce que le péage en deçà de 20 ans est collecté à Agen ; sur la place publique commune et hors du domaine d'Agen par des actes publics du maitre du roi, au sujet desquels en ayant taxé ce qui devait être repris par caprice de volonté du collecteur dudit péage, et auparavant il s'empare ou il prit l'habitude d'être collecté, hors de la cité d'Agen, près dudit tertre de Troffellis seulement ceux qui venaient dans Mundinis près d'Agen parce qu'il reçoivent alors un péage et tiennent les héritiers de Cassania qui restent en vie, pour lui et par leur mère, Pierre Arnold de Gaillan, maitre Guillaume, Bernard de Palasol et homme de Saint-Caprais, ou même d'autres à titre personnel, et n'avait pas l'habitude de valoir le mot péage et davantage. Il fut ainsi augmenté par des extorsions indécentes ; on dit même qu'en temps dépourvu de guerre, Maitre Rodolphe Rosselit, alors enquêteur dans des parts de la taxe d'Agen par un maitre roi de France, à l'approche d'une grande quantité d'argent qu'il eut par les maitres ou des collecteurs dudit péage, leur ordonna de déclarer par écrit ces parts libérées du maitre du roi de France pour qu'ils puissent récupérer ledit péage. Ces faits furent portés au préjudice du maitre de notre Roi, qui fut condamné à ce qui précède, et recueillent les collecteurs du don d'oublis, et au sujet de certains autres des citoyens d'Agen qui doivent être libres et exempts de la perception d'un quelconque péage d'usage de la cité d'Agen, grâce à quoi le péage, selon qu'il rendit, rapporte si souvent chaque fois ; ces choses qui auront été expédiées, furent apportées à la place publique d'Agen ».
Référence(s) :
www.prima-elementa.fr/dico
Répondre
Un grand MERCI à Jean R. pour cette traduction.
Je savais qu'il y avait quelques fautes mais je pense que je ne m'en suis pas trop mal tirée pour quelqu'un qui n'a pas fait de latin...
Il me semblait bien qu'il était question d'un péage dans ce manuscrit, mais je ne savais pas exactement décrypter le contenu.
Je vais maintenant pouvoir continuer mes recherches.
Répondre