Bonjour,
Lors de ma demande d'aspa, je déclarai être propriétaire d'un vieil appartement non occupé reçu en héritage de mes parents décédés. La valeur de ce bien était de 20.000 €, que je descendis à 18.000 € pensant qu'il y aurait tractation avec le futur acquéreur.
De 800 € mensuel, l'Aspa me fut fixée à 724 € puisque ce bien était censée m'enrichir de 1,5 % chaque année (c'était, pour cette généreuse administration, oublier que je devais payer taxes foncières et d'habitation, assurances diverses, edf, gdf, eau et entretien annuel de la chaudière).
J'ai un acheteur.
La somme rapportée va-t-elle me suspendre voire supprimer l'Aspa ? Devrai-je, au moment de la déclaration annuelle des ressources à la Cnav, fournir les preuves de tous mes achats de la vie quotidienne ? Avec cette somme de la vente de l'appartement, j'avais pensé m'acheter une voiture d'occasion sans permis et pallier aux 2800 € non remboursables pour une dentition à refaire. La CNAV me préfère-t-elle à pied et... sans-dent ?
Comment gérer cette situation ?
J'espérais qu'avec cet apport de trésorerie, je pourrais améliorer ma petite vie dans les années à venir par l'achat d'un livre, d'un disque et ne pas m'angoisser pour le règlement d'une facture de plombier que ne me permettent pas les actuels 724 € de l'Aspa.
Les conseillers téléphoniques de la Cnav ne savent que dire de même que les assistantes sociales. Ma notaire suppose, mais sans fournir de textes de lois, que la Cnav se remboursera à mon décès. Si tel était le cas, le montant de l'Aspa n'eût pas été ponctionné.
On aide les pauvres quand on les appauvrit au plus bas...
L'angoisse du lendemain est terrible.
Merci de me répondre.
Cordialement. K.