Aux champs est une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1882. Elle fait partie du recueil Les Contes de la bécasse. Cette nouvelle est l'une des plus réussies - et des plus cruelles - de cet auteur.
L’histoire [modifier]
Deux familles de paysans, les Tuvache et les Vallin vivent côte à côte et élèvent ensemble leurs enfants. Un jour, un riche couple de citadins propose d'abord aux Tuvache, puis aux Vallin, d'adopter l'un de leurs fils, moyennant dédommagement financier. Les Tuvache refusent, mais les Vallin acceptent. Les années passent, au cours desquelles la mère Tuvache se glorifie de n'avoir pas vendu son enfant, contrairement à la mère Vallin. Un beau jour le fils Vallin revient voir ses parents ; c'est devenu un riche jeune homme de la ville, et le fils Tuvache, qui prend soudain conscience de son destin misérable, reproche à ses parents de ne pas l'avoir laissé partir et les abandonne brutalement.
Je ne sais pas ce que tu entend par "paroles" mais, étant en terminale L j'ai fait une étude approfondie de cette nouvelle. Précise ta question et je serais ravie de t'aider.
BONJOUR J'AI BESOIN DE VOTRE AIDE IL ME FAUT TOUS SA AU DISCOUR DIRECTE mais je n'y pas vraiment!! Le travail que j'ai à faire c'est que aprés 20 mme d'hubiére se souvient de ses 1ére contacte avec les tuvaches et les vallins jusqu'à l'adoption de jean et elle raconte tous sa dans une lettre à son amie. et dans lettre je dois employer le discour directe et indirecte svppppppp Aidez moi et faites un résumé de tout sà que je puis-ce l'écrire avec le 1er pronom personnelle
Les Vallin étaient à table, en train de manger avec lenteur des tranches de pain qu'ils frottaient parcimonieusement avec un peu de beurre piqué au couteau, dans une assiette entre eux deux.
M. d'Hubières recommença ses propositions, mais avec plus d'insinuations, de précautions oratoires, d'astuce.
Les deux ruraux hochaient la tête en signe de refus ; mais quand ils apprirent qu'ils auraient cent francs par mois, ils se considèrent, se consultant de l'oeil, très ébranlés.
Ils gardèrent longtemps le silence, torturés, hésitants. La femme enfin demanda :
- Qué qu't'en dis, l'homme ? Il prononça d'un ton sentencieux :
- J'dis qu'c'est point méprisable.
Alors Mme d'Hubières, qui tremblait d'angoisse, leur parla de l'avenir du petit, de son bonheur, et de tout l'argent qu'il pourrait leur donner plus tard.
Le paysan demanda :
- C'te rente de douze cents francs, ce s'ra promis d'vant l'notaire ?
M. d'Hubières répondit :
- Mais certainement, dès demain.
La fermière, qui méditait, reprit :
- Cent francs par mois, c'est point suffisant pour nous priver du p'tit ; ça travaillera dans quéqu'z'ans ct'éfant ; i nous faut cent vingt francs.
Mme d'Hubières trépignant d'impatience, les accorda tout de suite ; et, comme elle voulait enlever l'enfant, elle donna cent francs en cadeau pendant que son mari faisait un écrit. Le maire et un voisin, appelé aussitôt, servirent de témoins complaisants.
Et le jeune femme, radieuse, emporta le marmot hurlant, comme on emporte un bibelot désiré d'un magasin.