Bonjour
voilà quelques suggestions qui prônent l'intêret de la scolarisation des filles dans le monde :
BANGLADESH : SCOLARISATION DES FILLES
Le Bangladesh compte environ 19 millions d’enfants en âge d’être scolarisés (entre 6 et 10 ans) dont presque la moitié sont des filles. En additionnant le nombre de filles qui abandonnent l’école et celles qui n’ont jamais été scolarisées, il reste toujours approximativement 1.5 million de filles en âge d’aller à l’école primaire qui ne sont pas scolarisées.
Les principaux obstacles à une éducation de qualité pour les filles sont les suivants :
Frais de scolarité trop lourds
Éloignement de l’école trop important
Travaux domestiques, mariages précoces
Enseignement non adapté
C’est pour faire du droit à une éducation de qualité une réalité pour les filles au Bangladesh que PLAN a mis en place ce projet d’éducation notamment axé sur les petites filles à Khansama, dans le Nord du pays.
PLAN s’est engagé dans un travail de fond auprès des enseignants, des familles et des enfants eux mêmes. Pendant un an, le projet s’est attaché à réduire les inégalités filles-garçons et à améliorer les taux de scolarisation et les conditions d’enseignement sur une partie du territoire bangladais.
Les objectifs de ce projet étaient de :
Augmenter le taux d’inscription et de réussite scolaire des filles à l’école primaire
Favoriser l’égalité filles-garçons dans l’enseignement
Mettre en place un réseau de groupes communautaires et d’institutions chargés de promouvoir le droit des filles aux niveaux local et national.
Des formations ont donc été organisées pour les directeurs et professeurs d’une centaine d’écoles primaires ou communautaires sur les méthodes pédagogiques, les droits de l’enfant et les questions de genre. De plus, des professeurs de 25 écoles maternelles ont été formés aux soins et développement de la petite enfance bénéficiant à plus de 2000 enfants. Des sessions de promotion hygiénique ont été organisées pour les filles et au final plus de 12 000 enfants ont été bénéficiaires de ce projet. Plus de 300 mères ont également participé à des sessions d’orientation sur l’éducation.
A plus large échelle, les autorités locales et près de 200 membres de l’administration ont été sensibilisés à l’importance de l’égalité des genres dans l’éducation et dans la société.
Fin 2008, le taux de scolarisation des filles a augmenté de 7% dans le district. De plus, les enfants ont témoigné d’un plus grand intérêt pour aller à l’école, car les leçons sont plus « compréhensibles et intéressantes ».
CAMBODGE : PROMOTION DE L’ÉDUCATION DES FILLES
L’éducation est un droit fondamental de chaque enfant et un facteur déterminant dans le développement d’un pays. Mais parce que les filles ont souvent plus de difficultés que les garçons pour accéder à l’école, PLAN concentre son action sur leur scolarisation.
L’égalité filles-garçons à l’école est un combat permanent…
Au Cambodge, garçons et filles commencent l’école primaire sur un pied d’égalité et ont un taux d’inscription égal jusque l’âge de 10 ans. Beaucoup de filles abandonnent aux niveaux 4 et 5, c’est-à-dire entre 9 et 10 ans. A 15 ans, le taux d’inscription des garçons à l’école est 50 % supérieur à celui des filles.
Elles arrêtent l’école souvent pour des raisons matérielles. C’est pourquoi PLAN tente de maintenir la présence des filles dans les écoles du Kampong Cham et de Siem Reap en y apportant du matériel scolaire, en formant les enseignants et en équipant les petites filles de la région de cartables, de vélos,...
La principale raison qui fait que les filles abandonnent l’école est leurs conditions de vie familiale, elles sont pauvres. Leurs familles ne sont pas capables de leur acheter le matériel nécessaire aux études comme les vêtements ou un moyen de transport. La deuxième raison d’abandon massif de l’école par les filles est que les écoles sont loin de leurs maisons, les parents ont peur pour la sécurité de leurs enfants mais ne peuvent leur acheter de vélos. Troisièmement, au Cambodge, la plupart des familles résidant à la campagne vivent de l’agriculture. Elles ont besoin de mains pour les aider et c’est pourquoi les filles arrêtent l’école pour travailler à la maison ou à la ferme.
NICARAGUA : VIVRE AVEC NOS DIFFÉRENCES
"J’étais le chef du groupe des garçons. Nous avons appris que les garçons et les filles peuvent faire les mêmes sports et jouer aux mêmes jeux. Nous en avons aussi appris plus sur le machisme (la virilité) et savons maintenant que les garçons et les filles peuvent former une équipe sans pour autant penser que les garçons sont supérieurs aux filles". Beto
Nous sommes membres du groupe de participation appelé Jimilile dans la communauté de La Boquita. Nous nous réunissons chaque mois pour planifier des activités et discuter de sujets qui sont importants pour nous.
Lorsque l’équipe de PLAN nous a demandé ce que l’on savait sur le genre, notre première question a été : "Qu’est ce que cela signifie ?". Ils nous ont donc expliqué que le genre ne se référait pas aux différences physiques mais plutôt à d’autres aspects : le rôle des hommes et femmes à la maison et dans la communauté, les intérêts de chacun et comment les hommes et les femmes interagissent.
Ensuite, nous avons parlé en binôme - garçons/filles - de ce que le genre signifiait pour nous. Tout le monde a fait des masques en papier blanc sur lesquels les garçons avaient écrit la réponse à la question : "Que m’a-t-on appris sur ce que c’est d’être un homme ?" et les filles : "Que m’a-t-on appris sur ce que c’est d’être une femme ?"
Certaines idées nous ont fait rire !
Sur les masques des garçons :
Etre un bon fermier
Ne pas pleurer
Devenir chef de communauté
Ne pas aider à la maison
Etre fort
Etre le chef à la maison
Sortir sans demander la permission
Sur les masques des filles :
Etre femme au foyer et faire les tâches ménagères
Apprendre à cuisiner
Prendre soin de la famille
Respecter les anciens
Mettre des jupes et garder les cheveux longs
Etre de bonnes élèves
Ne pas sortir sans demander la permission
Les groupes ont dû différencier les emplois pour les garcons et pour les filles
Pour les filles : Cuisiner, laver les habits et les assiettes, s’occuper des frères et sœurs plus jeunes, faire les courses.
Pour les garçons : Cultiver, ramasser du bois pour la cuisine, faire de l’agriculture, faire des courses.
Enfin, nous avons fait deux groupes : un de filles et un autre de garçons. Chaque groupe devait répondre aux mêmes questions et nous avons partagé nos réponses. Voici des questions et des réponses sur lesquelles nous sommes tombés d’accord : Qui sont les plus responsables ? Les filles ! Quels travaux ne sont pas faits pour les garçons ? Cuisiner, laver Quels travaux ne sont pas faits pour les filles ? Cultiver, ramasser du bois et nourrir les animaux Lorsqu’un enfant est malade, qui prend soin de lui ? Les mères Lorsque les parents ne sont pas à la maison, qui prend soin des plus jeunes ? La grande sœur Qui gère l’argent à la maison ? L’homme
"Mon groupe m’a élu comme coordinatrice. J’ai appris à apprécier ce que je suis en tant que fille et que les hommes et les femmes ont des rôles différents. Cette discussion doit continuer avec les autres habitants de la communauté".
Maria Concepción
Voilà espérant vous avoir aider
Cordialement
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