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Les maisons closes en Afrique(cameroun)

Question de fokasema1981 le 11/11/2010 à 14h02
Dernière réponse le 08/03/2012 à 10h11
[ ! ]
J'aimerai savoir si on peut trouver les closes au Cameroun.si oui comment fonctionnent t-elles car la prostitutions n'est pas légale dans ce pays?
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1 réponse pour « 
les maisons closes en Afrique(cameroun)
 »
Réponse anonyme
Le 08/03/2012 é 10h11
[ ! ]
Oui voici comment. Les grandes villes du Cameroun regorgent d'une multitude de maisons dites closes. Des jeunes filles recrutées dans diverses régions y travaillent comme serveuses, mais en réalité, leur rôle c'est de se prostituer pour le compte de la patronne. Les maisons closes sont dans l'apparence de simples structures commerciales. Ce sont généralement des « circuits » ou des bars restaurants fonctionnant 24h/24. Mais l'envers du décor c'est que les jeunes filles en service dans ces lieux, servent aussi d'appât à la clientèle. Autrement dit, elles doivent se prostituer En effet, ces structures du péché, généralement tenues pas des dames apparemment respectables, sont en réalité des nids d'une forme de prostitution scandaleuse. Sous la contrainte, les jeunes filles sont obligées de se prostituer et de reverser le fruit de leur « travail » à la patronne. A titre d'illustration, nous avons pu dénicher quelques maisons closes au quartier Ngodi à Akwa. Derrière le Hila hôtel, c'est le sanctuaire des maisons closes où l'exploitation sexuelle des jeunes filles à des fins commerciales, est une activité bien florissante. La multitude de « circuits » que l'on trouve dans ces lieux, emploient des jeunes filles recrutées à travers le territoire national, non pas pour un travail digne de ce nom, mais pour se prostituer et reverser le fruit de leur activité à la patronne. Certaines filles vivent cette situation malgré elles, puisqu'au départ, on leur avait promis autre chose avant qu'elles ne s'engagent. Mais elles doivent faire avec, et se conformer à la loi du silence, comme E. K : « Contre ma volonté, Je suis obligée de faire ce que la patronne me demande de faire, sinon, elle me jettera dans la rue. Ma sécurité et ma vie dépendent d'elle ». Chantages, intimidations et menaces diverses, sont autant de stratégies dont usent ces « patronnes » pour maintenir en captivité ces filles qui ne savent plus comment sortir de ce pétrin. Pour mieux comprendre le phénomène, le Cercle International pour la promotion de la Création (CIPCRE) avait commandité une recherche intitulée : «Enfance en danger : l'exploitation sexuelle des jeunes filles à des fins commerciales au Cameroun ». Cette étude réalisée par la Cameroon Society For Prevention of Child Abuse and Neglect, a tiré la conclusion suivante : «Au Cameroun, l'exploitation sexuelle des jeunes filles à des fins commerciales s'épanouit et prolifère dans la misère quotidienne. Elle aurait même pris une ampleur dramatique. En effet, certaines personnes (adultes hommes et femmes), contacteraient clandestinement les jeunes filles dans leurs localités d'origine, en leur promettant du travail en ville. Mais arrivées à destination, elles subissent toutes sortes de sévices de la part de leur employeur ou d'autres personnes de l'entourage de ce dernier, souvent sous son instigation ou avec la complicité de son silence. L'employeur (généralement une femme), tient officiellement un commerce de boissons ou de nourriture, et embauche des serveuses et des danseuses pour animer son activité afin d'appâter les clients. Sans argent ni nourriture, ni logement, elles seraient entièrement soumises à leurs employeurs, et vont vite devenir des objets de plaisir sexuel des clients qui fréquentent ces lieux ». Le rapport s'achève sur une notre alarmante : « Le phénomène de l'exploitation des jeunes filles est réel et inquiétant au Cameroun. Il est estimé à 40% sur la population étudiée. Il concerne les grandes villes et implique les jeunes files âgées de 9 à 20 ans, avec une moyenne d'âge de 16,59 ans. Ces filles sont issues de familles souvent nombreuses, et proviennent pour la plupart des villes satellites des grandes agglomérations urbaines. La déscolarisation des victimes est massive et pourrait en partie expliquer le phénomène ». Voilà le drame quotidien que vivent de nombreuses filles dans notre pays.
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