J’apporte quelques éléments de réponse à la question « Comment élaborer un projet de prospection géologique» et je précise me limiter qu’à sa première phase d’après CRM Exploration & Mapping Ltd de Lubumbashi. Les géologues d’exploration à l’heure actuelle relient au cours de leurs recherches sur terrain, d’un côté, l’approfondissement des connaissances géologiques des terrains sous investigation (matérialiser par l’établissement d’une carte géologique donc l’échelle doit varier entre 1/20.000 et 1/10.000 voire même 1/5.000), de l’autre côté, l’utilisation des nouvelles technologies d’exploration sous forme de techniques d’investigations. Un projet de prospection doit débuter au bureau par des investigations par télédétection (cartographie prédictive qui englobe entre autre, l’analyse structurale de linéaments, extraction et exploitation du Modèle Numérique de terrain …) appuyées par une recherche bibliographique sur les terrains considérés. C’est à partir des investigations du bureau que l’on saura si le terrain à explorer doit être considéré en rapport avec un "événement minéralisateur" qui témoigne d’un processus géologique particulier : intrusion d’un certain type de granite, fonctionnement de failles d’une certaine orientation… c’est alors que la philosophie d’exploration sera orientée d’une certaine façon (influant directement sur les grilles d’échantillonnages géochimiques et géophysiques).
Avant de concevoir et planifier quoi que ce soit comme programme d’exploration, il convient d’avoir en tête ce à quoi on a affaire. Je trouve très intéressant ce que nos collègues anglophones se sont efforcer à distinguer en ce terme : d’un côté, « Green Field Project » et de l’autre côté « Brown Field Project ». L’exploration peut être qualifiée de « Greenfield » ou de « Brownfield » dépendant de détails avec lesquels les travaux antérieurs avaient été engagés dans la concession dont il est question. « Brownfield exploration » est celle conduit dans les terrains géologiques où existent déjà des gros gisements découverts. Cela suppose que ces terrains ont été plusieurs fois investigué et que la motivation actuelle se base sur les performances des nouvelles techniques d’exploration actuellement disponibles et qui n’ont pas été utilisé par les travaux antérieurs. Ce n’est pas seulement une sorte de défis courtois lancé poliment aux anciens travaux d’exploration, mais cela peut aussi être motivé se basant de la notion de « cut-off » ou « teneur de coupure » qui fut considérés lors des investigations antérieures. « Greenfield exploration » est hautement conceptuel, et en relation avec la performance des modèles Métallogéniques utilisés pour l’exploration des substances minérales dans les terrains où ces recherches n’ont jamais été menées. Même si cela suppose une investigation dans des terrains sans infrastructures, dans des conditions similaires à celles de l’enfer, cela inclus également les terrains déjà exploré dans les détails et forés pour des substances données, mais qui ont été reconnu prospectifs et reconsidérés, se basant des nouveaux modèles Métallogéniques, pour d’autres substances minéraux utiles qui n’ont pas été visées lors des travaux antérieurs.
L’exploration étant un investissement à risque, « Greenfield exploration » a une ration plus faible car la géologie n’est pas bien connue lors de la conception du programme d’exploration (on n’est pas informé sur un quelconque "événement minéralisateur" connu de ces terrains), mais le rendement est souvent excellent car il est facile de trouver un gros gisement dans ce terrain dans les tous premiers instants de l’exploration et ce n’est qu’avec peu d’effort que le petit gisement satellite est également aussi trouvé. En plus des travaux du bureau (télédétection et recherche bibliographiques), la prospection sur terrain dans un « Greenfield projets » inclura donc la cartographie géologique aux échelles allant de 1/20.000 à 1/10.000 à sa première phase, recherche des indices de minéralisation (observation géologique, l’analyse chimique des échantillons de roches et de sols, et de fois, les intuitions du géologue prospecteur). Les investigations géophysiques sur terrain ne doit venir qu’à la deuxième phase, exploitant les informations de la première phase de manière à réduire raisonnablement le coût.
« Brownfields exploration » a peu de risque, du fait que la géologie est bien connu, la philosophie et l’es techniques d’exploration sont bien connu d’avance, mais, les gros gisements ont été déjà trouvés, le rendement est souvent très faible. Ici les investigations géophysiques sont à considérer sérieusement. Selon notre point de vue, peuvent être qualifié de « Brownfield exploration » au Congo, les terrains où existent déjà une cartographie au 1/20.000. Tel est le cas pour l’Arc Lufilien au sens strict (de Mokambo à Kolwezi, sans inclure les couches de la vallée de Luapula du Dumont et Hanon (1987)), exploré au peigne fin par les travaux de l’UMHK et de la Gécamines. Les investigations actuelles doivent avoir pour motivation, la recherche des gisements aveugles, qui n’affleurent pas, car on suppose que les méthodes géophysiques n’ont pas été utilisées de manière systématique par l’UMHK et la Gécamines en dehors des environnements minéralisés des gisements qui étaient déjà connu. En dehors de l’Arc Lufilien, les autres domaines restant du Congo doivent être qualifié de «Greenfiled», et il est imprudent et incorrect pour un géologue de donner ne serait ce qu’un « avis défavorable » à partir de son bureau pour une substance minérale normalement favorable pour le contexte géologique considéré. Si le contexte géologique est favorable, Il s’agit là des possibilités qu’il faut considérer.
Référence(s) :
CRM Exploration & Mapping Scheme (CRM Mapping Ltd, Hewa-bora, Lubumbashi, contact.crmm@yahoo.fr, crmxplor.info@gmail.com).
Denis Thiéblemont et al. (2005). Les cartes géologiques et minières outils de développement industriel : l’exemple de l’Afrique de l’ouest Géosciences • numéro 1 • janvier 2005.
wikipedia.org/wiki/Mineral_exploration/Greenfield_Exploration
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Je suis obligé de reprendre mes textes car il n'a pas été prévu un autre moyen de corriger simplement une petite faute. ces détails se limite à la première phase d'exploration d’après CRM Exploration & Mapping Ltd de Lubumbashi (Arseine LEBANE M. Expert en Information Géologique du Congo).
Les géologues d’exploration à l’heure actuelle relient au cours de leurs recherches sur terrain, d’un côté, l’approfondissement des connaissances géologiques des terrains sous investigation (matérialiser par l’établissement d’une carte géologique donc l’échelle doit varier entre 1/20.000 et 1/10.000 voire même 1/5.000), de l’autre côté, l’utilisation des nouvelles technologies d’exploration sous forme de techniques d’investigations. Un projet de prospection doit débuter au bureau par des investigations par télédétection (cartographie prédictive qui englobe entre autre, l’analyse structurale de linéaments, extraction et exploitation du Modèle Numérique de terrain …) appuyées par une recherche bibliographique sur les terrains considérés. C’est à partir des investigations du bureau que l’on saura si le terrain à explorer doit être considéré en rapport avec un "événement minéralisateur" qui témoigne d’un processus géologique particulier : intrusion d’un certain type de granite, fonctionnement de failles d’une certaine orientation… c’est alors que la philosophie d’exploration sera orientée d’une certaine façon (influant directement sur les grilles d’échantillonnages géochimiques et géophysiques).
Avant de concevoir et planifier quoi que ce soit comme programme d’exploration, il convient d’avoir en tête ce à quoi on a affaire. Je trouve très intéressant ce que nos collègues anglophones se sont efforcer à distinguer en ce terme : d’un côté, « Green Field Project » et de l’autre côté « Brown Field Project ». L’exploration peut être qualifiée de « Greenfield » ou de « Brownfield » dépendant de détails avec lesquels les travaux antérieurs avaient été engagés dans la concession dont il est question. « Brownfield exploration » est celle conduit dans les terrains géologiques où existent déjà des gros gisements découverts. Cela suppose que ces terrains ont été plusieurs fois investigué et que la motivation actuelle se base sur les performances des nouvelles techniques d’exploration actuellement disponibles et qui n’ont pas été utilisé par les travaux antérieurs. Ce n’est pas seulement une sorte de défis courtois lancé poliment aux anciens travaux d’exploration, mais cela peut aussi être motivé se basant de la notion de « cut-off » ou « teneur de coupure » qui fut considérés lors des investigations antérieures. « Greenfield exploration » est hautement conceptuel, et en relation avec la performance des modèles Métallogéniques utilisés pour l’exploration des substances minérales dans les terrains où ces recherches n’ont jamais été menées. Même si cela suppose une investigation dans des terrains sans infrastructures, dans des conditions similaires à celles de l’enfer, cela inclus également les terrains déjà exploré dans les détails et forés pour des substances données, mais qui ont été reconnu prospectifs et reconsidérés, se basant des nouveaux modèles Métallogéniques, pour d’autres substances minéraux utiles qui n’ont pas été visées lors des travaux antérieurs.
L’exploration étant un investissement à risque, « Greenfield exploration » a une ration plus faible car la géologie n’est pas bien connue lors de la conception du programme d’exploration (on n’est pas informé sur un quelconque "événement minéralisateur" connu de ces terrains), mais le rendement est souvent excellent car il est facile de trouver un gros gisement dans ce terrain dans les tous premiers instants de l’exploration et ce n’est qu’avec peu d’effort que le petit gisement satellite est également aussi trouvé. En plus des travaux du bureau (télédétection et recherche bibliographiques), la prospection sur terrain dans un « Greenfield projets » inclura donc la cartographie géologique aux échelles allant de 1/20.000 à 1/10.000 à sa première phase, recherche des indices de minéralisation (observation géologique, l’analyse chimique des échantillons de roches et de sols, et de fois, les intuitions du géologue prospecteur). Les investigations géophysiques sur terrain ne doit venir qu’à la deuxième phase, exploitant les informations de la première phase de manière à réduire raisonnablement le coût.
« Brownfields exploration » a peu de risque, du fait que la géologie est bien connu, la philosophie et l’es techniques d’exploration sont bien connu d’avance, mais, les gros gisements ont été déjà trouvés, le rendement est souvent très faible. Ici les investigations géophysiques sont à considérer sérieusement. Selon notre point de vue, peuvent être qualifié de « Brownfield exploration » au Congo, les terrains où existent déjà une cartographie au 1/20.000. Tel est le cas pour l’Arc Lufilien au sens strict (de Mokambo à Kolwezi, sans inclure les couches de la vallée de Luapula de Dumont et Hanon (1987)), exploré au peigne fin par les travaux de l’UMHK et de la Gécamines. Les investigations actuelles doivent avoir pour motivation, la recherche des gisements aveugles, qui n’affleurent pas, car on suppose que les méthodes géophysiques n’ont pas été utilisées de manière systématique par l’UMHK et la Gécamines en dehors des environnements minéralisés des gisements qui étaient déjà connu. En dehors de l’Arc Lufilien, les autres domaines restant du Congo doivent être qualifié de «Greenfiled», et il est imprudent et incorrect pour un géologue de donner ne serait ce qu’un « avis défavorable » à partir de son bureau pour une substance minérale normalement favorable pour le contexte géologique considéré. Si le contexte géologique est favorable, Il s’agit là des possibilités qu’il faut considérer (Arseine LEBANE M. Expert en Information Géologique du Congo).
Référence(s) :
Arseine LEBANE M. , CRM exploration & Mapping Scheme 2009.
wikipedia.org/wiki/Mineral_exploration/Greenfield_Exploration.
Dumont P. et Hanon, M. 1997. Le Plateau de Kundelungu, Graben ou Aulacogène ? In CIJC « Gisements stratiformes de cuivre et minéralisations associées ». Fac. Polyt. Des Mons. Acad. Roy. Des Sc. D’Outre-Mer. Pp. 71-92.
Dumont, P. and Hanon, M. (1993) - Karoo formations in the Moero-Luapula valley ? A review of the classic Kundelungu stratigraphic section of Kiaka (Eastern Shaba, Zaire). - Mus. roy. Afr. centr., Tervuren, Dépt. Géol., Min., Rapp. ann. 1991-1992, 153-158.
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