Bonjour,
j'ai un soucis concernant l'implémentation du comportement des fourmis au sein d'une colonie, je m'interesse uniquement par la capacité des agents fourmis à regrouper les objets (on dit partitionnement ou classification non supervisée), en fait il existe un algorithme qui traite ce comportement:
DEBUT
Placer aléatoirement les N objets O1, . . . , On sur la grille G
pour T = 1 à Tmax faire
pour tout aj ∈ {a1, . . . , aA} faire // l'ensemble des fourmis
si la fourmi aj ne transporte pas d’objet et r(oi) = r(aj) alors // l'objet oi se trouve dans la case r
Calculer f(oi) et Pp(oi); //f(oi) fonction de densité, Pp(oi) pbté de ramassage de l'obj oi
La fourmi aj ramasse l’objet oi suivant la probabilité Pp(oi)
sinon
si la fourmi aj transporte l’objet oi et la case r(aj) est vide alors
Calculer f(oi) et Pd(oi); // Pd(oi) pbté de dépot de l'obj oi
La fourmi aj dépose l’objet oi sur la case r(aj) avec une probabilité Pd(oi)
finsi
finsi
Déplacer la fourmi aj sur une case voisine non occupée par une autre fourmi
finpour
finpour
retourner l’emplacement des objets sur la grille
FIN
En fait, je veut appliquer cet algorithme sur le fichier ANORMAL (contenant des vecteurs de connexions anormales càd des attaques) en d'autre terme, considérer les vecteurs du fichier ANORMAL à la place des objets à transporter par les fourmis, puis appliquer l'algo ci-dessus pour regrouper ces vecteurs en un ensemble de classes.
Voila, c'est en gros mon pbm, je travail sur Java, et je pense au Threads. Can u help me please, thanks.
A+
Les fourmis ça ne se comporte pas comme ça : j'ai été les voir dans mon jardin. On les voit porter des brindilles et des trucs mais à la queue leu leu et elles ne posent rien!
Un exemple classique de comportement collectif auto-organisé est l’exploitation des pistes de phéromones. Une fourmi seule n’a pas l’intelligence nécessaire pour choisir le plus court chemin dans un environnement complexe. De fait, c’est la colonie dans son ensemble (du moins, les individus impliqués dans le fourragement) qui va choisir ce chemin.
En 1980, Jean-Louis Deneubourg a pu vérifier expérimentalement qu’une colonie de fourmis (de l’espèce Lasius niger) disposant de deux chemins de longueurs différentes pour rallier une source de nourriture, choisissait plus souvent le chemin le plus court. Il décrit ainsi ce phénomène17 :
« (…) un « éclaireur », qui découvre par hasard une source de nourriture, rentre au nid en traçant une piste chimique. Cette piste stimule les ouvrières à sortir du nid et les guide jusqu’à la source de nourriture. Après s’y être alimentées, les fourmis ainsi recrutées rentrent au nid en renforçant à leur tour la piste chimique. Cette communication attire vers la source de nourriture une population de plus en plus nombreuse. Un individu qui découvre une source de nourriture y « attire » en quelques minutes n congénères (par exemple 5) ; chacun de ceux-ci y attirent à leur tour n congénères (25), et ainsi de suite. »
Si l’on considère plusieurs chemins pour se rendre sur le lieu d’approvisionnement, on comprend que les individus empruntant le plus court reviendront plus vite à la fourmilière que ceux qui auront pris le plus long. C’est ainsi que ce chemin comportera une trace olfactive de plus en plus forte par rapport aux autres et sera donc préféré par les fourmis