Je cite : « La différence entre " Dieu " et " dieu " est que la majuscule marque le dieu du sujet parlant, ou du moins de sa tradition religieuse : Dieu, c'est mon Dieu ; la minuscule marque le dieu de l'autre, du païen, de l'idolâtre. La majuscule est une marque de respect pour le dieu que vénère (ou est censé vénérer) le locuteur, l'absence de déterminant marque que pour le locuteur, ce Dieu est le seul, l'unique. Ainsi, Dieu serait lui aussi un substantif monoréférentiel, comme " papa ", " maman " ».
Référence(s) :
" Les déterminants dans la référence nominale et les conditions de ... " page 253, sur " //books.google.be/books "
Bonjour,
Tout ce qui est adoré peut être appelé dieu, étant donné que l’adorateur lui attribue une puissance supérieure à la sienne et le vénère.
On peut même faire de son ventre un dieu (Rm 16:18 ; Ph 3:18, 19). La Bible dit qu’il y a beaucoup de dieux (Ps 86:8 ; 1Co 8:5, 6), mais elle montre que les dieux des nations sont des dieux sans valeur. — Ps 96:5 .
Les mots hébreux. Parmi les mots hébreux traduits par “ Dieu ” figure ’Él, qui signifie vraisemblablement “ Puissant, Fort ”. (Gn 14:18.) Il est utilisé pour parler de Jéhovah, d’autres dieux et d’hommes. Il est aussi largement employé dans la formation de noms propres, comme Élisha (qui signifie “ Dieu est salut ”) et Mikaël (“ Qui est comme Dieu ? ”). Dans certains endroits, ’Él apparaît avec l’article défini (ha’Él, littéralement : “ le Dieu ”) pour désigner Jéhovah, ce qui le différencie des autres dieux. — Gn 46:3 ; 2S 22:31 .
En Isaïe 9:6, Jésus Christ est appelé prophétiquement ’Él gibbôr, “ Dieu fort ” (et non pas ’Él Shadday [Dieu Tout-Puissant], nom donné à Jéhovah en Genèse 17:1).
Le pluriel, ’élim, s’emploie à propos d’autres dieux, comme en Exode 15:11 (“ dieux ”). Il sert aussi de pluriel de majesté et d’excellence, comme en Psaume 89:6 : “ Qui peut ressembler à Jéhovah parmi les fils de Dieu [bivené ’Élim] ? ”
Preuves que le pluriel ici et dans bon nombre d’autres passages est utilisé pour parler d’une seule personne, la Septante traduit ’Élim par le singulier Théos, et la Vulgate fait de même en le rendant par Deus.
Le mot hébreu ’èlohim (dieux) semble venir d’une racine qui signifie “ être fort ”. Il est le pluriel de ’èlôah (dieu). Ce pluriel désigne parfois plusieurs dieux (Gn 31:30, 32 ; 35:2), mais le plus souvent il s’agit d’un pluriel de majesté, de dignité ou d’excellence.
Dans les Écritures, ’Èlohim est utilisé au sujet de Jéhovah lui-même, d’anges, de dieux-idoles (au singulier ou au pluriel) et d’hommes.
Lorsqu’il concerne Jéhovah, ’Èlohim est employé comme pluriel de majesté, de dignité ou d’excellence (Gn 1:1). Aaron Ember écrivit à ce propos : “ Que la langue de l’A[ncien] T[estament] ait complètement renoncé à voir un pluriel dans [...] [’Èlohim] (quand le terme s’applique au Dieu d’Israël), c’est ce que montre en particulier le fait suivant : il se construit presque toujours avec un verbe prédicat au singulier et il prend un adjectif attribut au singulier. [...] Il faut plutôt expliquer que [...] [’Èlohim] est un pluriel d’intensité, que ce nom exprime la grandeur et la majesté, qu’il est digne du Grand Dieu. ” — The American Journal of Semitic Languages and Literatures, vol. XXI, 1905, p. 208.
Le titre ’Èlohim attire l’attention sur la force de Jéhovah en tant que Créateur. Il apparaît seul 35 fois dans le récit de la création, et, dans chaque cas, le verbe qui exprime ce que Dieu dit ou fait est au singulier (Gn 1:1–2:4). En lui réside l’essentiel de forces infinies.
Cordialement.
Bonjour,
non, " Elohim " n'est pas un pluriel de majesté, car le pluriel de majesté n'existe pas en hébreu !
" Elohim " désigne probablement des extraterrestres.
Bonjour,
dictionnaire Larousse, édition de 1965 , je cite : « " Elohim ", mot hébreu (...) pluriel de el ou eloha ... ».
Ce n'est donc pas moi qui l'invente !
Pour avoir des éléments de réponse, il ne faut pas se contenter d'un définition fournie par un simple dictionnaire, il est nécessaire d'aller plus loin dans vos recherches : Par exemple, lisez un ouvrage de spécialistes de l'hébreu biblique pour être vraiment éclairé... Un exemple ci-dessous :
1977
“ du grand Elohim et de notre sauveur le messie Yéshouaʼ ”
Un Pacte neuf, par A. Chouraqui. — Paris.
Ici on trouve deux noms reliés par la conjonction καί (kaï “ et ”), le premier étant précédé de l’article défini τοῦ (tou “ du ” = “ de le ”) et le second sans l’article défini. Une construction semblable se trouve en 2P 1:1, 2 ; dans ce passage, au v. 2 notamment, Dieu et Jésus sont nettement distingués. On en déduit que lorsque deux personnes sont reliées par la conjonction καί, si la première personne est précédée de l’article défini, il n’est pas nécessaire de répéter l’article défini devant la seconde personne. On trouve des exemples de cette construction dans le texte grec en Ac 13:50 ; 15:22 ; Ép 5:5 ; 2Th 1:12 ; 1Tm 5:21 ; 6:13 ; 2Tm 4:1. Cette construction se rencontre aussi dans la LXX. (Voir Pr 24:21, note.) Selon C. Moule (An Idiom Book of New Testament Greek, Cambridge 1953, p. 109), ce sens de “ du grand Dieu, et de notre Sauveur Jésus Christ (...) est possible dans la κοινή [koïnê] même sans la répétition [de l’article défini] ”.
Une étude minutieuse de cette construction en Tt 2:13 se trouve dans le livre de E. Abbot The Authorship of the Fourth Gospel and Other Critical Essays (Boston 1888, p. 439-457). Voici ce que l’auteur dit à la p. 452 : “ Prenons un exemple dans le Nouveau Testament. En Matt. xxi. 12 on lit que ‘ Jésus a jeté dehors tous ceux qui vendaient et achetaient dans le temple ’ : τοὺς πωλοῦντας καὶ ἀγοράζοντας [tous pôlountas kaï agorazontas]. Il ne serait pas raisonnable de penser que les gens mentionnés dans ce verset étaient à la fois les vendeurs et les acheteurs. Dans Marc les deux catégories sont distinguées par l’emploi de τούς devant ἀγοράζοντας ; on s’en remet ici à l’intelligence du lecteur pour les différencier.
“ Dans le cas qui nous occupe [Tt 2:13], il me semble que l’omission de l’article devant σωτῆρος [sôtêros] ne fait pas difficulté — non parce que σωτῆρος serait suffisamment défini par l’adjonction de ἡμῶν [hêmôn] (Winer) ; en effet, puisque Dieu tout comme Christ est souvent appelé ‘ notre Sauveur ’, s’il n’y avait que les termes qui suivent ἡ δόξα τοῦ μεγάλου θεοῦ καὶ σωτῆρος ἡμῶν [hê doxa tou mégalou théou kaï sôtêros hêmôn], ils s’entendraient tout naturellement d’un seul sujet, à savoir Dieu, le Père ; mais en adjoignant Ἰησοῦ Χριστοῦ à σωτῆρος ἡμῶν [Iêsou Khristou à sôtêros hêmôn], on change tout : le σωτῆρος ἡμῶν ne s’applique alors qu’à une seule personne [ou être] qui, selon les habitudes de langage de Paul, se distingue de la personne [ou être] que l’apôtre désigne par ὁ θεός [ho théos], de sorte qu’il n’était pas utile de répéter l’article pour éviter l’ambiguïté. De même, en 2 Thess. i. 12, l’expression κατὰ τὴν χάριν τοῦ θεοῦ ἡμῶν καὶ κυρίου [kata tên kharin tou théou hêmon kaï kuriou] se rapporterait naturellement à un seul sujet, et l’article serait nécessaire devant κυρίου si deux personnes étaient désignées ; mais en adjoignant simplement Ἰησοῦ Χριστοῦ à κυρίου [Iêsou Khristou à kuriou], on montre clairement que les deux sujets sont distincts, et cela sans employer l’article. ”
Donc, en Tt 2:13, il est fait mention de deux personnes distinctes, Jéhovah Dieu et Jésus Christ. Nulle part dans les Saintes Écritures il n’est possible d’identifier Jéhovah à Jésus. — Voir Tt 2:13, note
Non le terme "Elohim" ne désigne vraiment pas des "extraterrestres", mon ami... Arrêtez de fantasmer... ;-)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Elohim
Mais, si cela vous intéresse, comme je suis équipé de nombreuses encyclopédies et dictionnaires bibliques, je pourrai faire d'autres recherches !
Cordialement.