A ma Maman décédée...
le réveil ne sonne pas, les rideaux sont fermés,
Je suis encore au lit, assommé de ma maladie,
Bien que fiévreux je dois me lever, la douleur ne veut pas s’en aller,
Je cherche quelqu’un dans la maison, j’appel mais personne ne répond ;
Papa est partis faire des courses, mais ça je ne le savais pas,
Maman n’est pas encore debout, il est dix heures alors pourquoi ?
Pourquoi est t’elle dans sa chambrée, non éclairée, la porte bouclée ?
Alors qu’hier devant thé et télé, je la voyais levée, je la voyais bouger…
Peut être n’y a-t-il personne, mais le mal dans ma tête résonne,
Je cherche en vain car je m’étonne, j’ai cette fièvre qui me bouillonne.
Je cherche l’un de mes parents, mon mal me fait perdre patience,
Alors je vais en tremblant, ouvrir la porte avec insouciance…
Pas de lumière, odeur étrange, ma mère est assise sans conscience,
Je m’approche d’elle pour savoir, si elle peux au moins me voir,
Car je lui ai parlé en entrant, elle n’avait pas répondu clairement,
Ses phrases n’avaient pas de sens, sa logique brillait par son absence…
Paniqué, affolé, mon cœur s’accélérait, ma maladie s’était comme envolée,
La peur l’avait hélas remplacée, ma mère était une fois de plus condamnée…
La porte d’entrer vient de se claquer, mon père vient heureusement de rentré,
Soulagement d’une infime durée, car le médecin je dois vite appeler…
Pour mon père et moi c’est l’inquiétude, nous vivons les causes du prélude,
Depuis plus d’un an c’est le combat, contre ces maux qui font tant de dégâts.
-« Allo docteur, maman est malade, elle est vivante mais inconsciente »,
Elle marche mais ne sais pas vers où, elle parle mais ne répond pas du tout…
-« A-t-elle pris son traitement », dit t’il bêtement lui l’insouciant,
Lui qui ne sais donner que médicaments, lui qui a pris tout son temps…
Le cas est grave, vite c’est urgent, « papa appel les pompiers maintenant ! »
Je vois le camion rouge par la fenêtre, mon corps tremble, mon cœur s’arrête,
Mon mal de tête me reprend, je me repose loin des gens,
J’entends des cris et les pompiers parler, ma maman ne veut pas y aller…
Ca y est ils l’ont emmenée, pour se faire hospitaliser,
Je suis en droit de m’inquiéter, j’ai réalisé ce qu’il vient de se passer…
Mon père est à son tour partit, me laissant seul malgré lui,
Je ne peux suivre ni même sortir, ma fièvre est devenue bien pire.
Le temps passe mais je tremble encore, je sens partir tout mon corps,
Moi qui ne savais pas ce qu’était un drame, voila ma vie qui s’enflamme.
Je ne peux même pas savoir ce qui est en train de se passer,
De mon lit, de chez moi je ne peux pas me déplacé…
Papa vient enfin de rentrer, toute la famille est donc alerté,
Maman ne dormira pas à la maison ce soir, les médecins la soigneront très tard,
Maintenant il est tant de dormir, laisser au temps de peut être s’éclaircir…
Un jour passe, puis un second, peu de nouvelles, papa ne me parle pas,
Je me pose plein de questions, mais les réponses je ne les ai pas,
Encore deux jour à me soigné, ça y es je peux me déplacer,
Enfin la voir et puis savoir, très peu confiant, limite méfiant,
Dans quel état va être ma maman ?
Assez naïvement j’arrive à l’hôpital, sans trop savoir ce que je vais voir,
Pour moi maman est normale, mais ma tante me prévient, me fait savoir,
Elle me dit d’être fort devant elle, et de ne pas perdre mon sourire face à elle,
Elle m’avertit que maman a changée, que je dois fortement m’y préparer...
Le cœur battant j’entre dans la chambre, je tourne le regard vers elle…
Et je me suis cru dans un cauchemar éternel…
Elle était méconnaissable, je me suis cru grain de sable,
J’ai voulu partir en pleurant, mais je suis fils de ma maman,
J’ai essayé de lui parler, de lui sourire naïvement,
J’étais un vrai bloc de glace, face au drame auquel je faisais face…
Mais pourquoi était t’elle ainsi, si maigre et atteinte de jaunisse ?
Pourquoi n’a t’on pas su ses maladies, avant que son teint ne ternisse ?
Le bilan est maintenant critique, cirrhose du foie et hépatite,
Seuls ils peuvent se soigné, conjugués les chances sont réduites…
Ma tante me dit qu’il en faudra dix, dix ans pour qu’elle soit guérie,
De longues années pour reconstruire sa vie, avec l’espoir de continuer celle-ci,
Mais malgré cette pure hypothèse, la mort n’est pas prête de fuir,
Je reste pessimiste, pas réaliste, car défiler je vois sa vie…
Un jour de plus vient de s’écouler, son état s’est stabilisé,
Cela fait à présent six jours, et à l’hôpital elle loge toujours,
Son état semble s’amélioré, je vois papa la conscience rassuré,
J’entends tout le monde enthousiasmé, maman va être libérée…
Nous sommes maintenant le septième, je suis pas aller voir maman,
J’attends que papa rentre ce soir, pour qu’il m’emmène aller la voir,
Seulement il est déjà six heures du soir, pourquoi est ce qu’il rentre plus tard ?
Soudain je vois sa voiture arrivée, il se précipite pour se garer…
Je le sens très énervé, sans une envie de plaisanter,
Il me dit de vite me presser, pour que l’on parte précipités…
Pourquoi ne dit-il pas un mot dans la voiture ?
Je m’étonne, je m’angoisse et la peur perdure,
-« Papa qu’est ce qui se passe ?! Tu peux m’informé ? »
-« …, les nouvelles ne sont pas bonnes » dit-il d’une voix étouffée…
Inquiet je descends de la voiture, je sens le ciel s’assombrir,
Je vois le rose devenir morose, un futur proche veut me détruire,
Mes pas m’emmènent au sixième étage, dans l’hôpital c’est l’orage,
Papa va demander à l’infirmière, ce qu’il en ai pour ma mère…
Je le vois s’enfermé, discuter, j’ai compris car sa tête est baissée,
Ses yeux sont attristé, mais son chagrin dissimulé,
Nos cœurs sont arrêtés, le verdict est tombé,
Dans quelques heures minutées, maman va me quitter…
Pour la dernière fois, on va la voir papa et moi,
Mais aussi mes grands parents, ma tante sans ses enfants,
Ames sensibles s’abstenir, car ma mère s’apprête à mourir,
Plus de joie ni sourire, voila que s’obscurait l’avenir…
C’est la fin d’une vie, celle de ma maman chérie,
Je lui parlais, je la voyais, en sachant que c’était fini,
Elle ne savais ni ne pensai, que c’était sa dernière nuit…
-« Bonne nuit maman et à demain, fait de beaux rêves, repose toi bien »,
Tu ne te réveillera pas, à onze heure ta vie s’achèvera,
Tu ne t’en doute pas, mais avant de partir,
Je voudrai juste, une dernière fois, te dire…
… Je t’aime maman.
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