Bonjour,
Je suis engagé depuis octobre 2008 dans une petite (très petite) association qui sévit dans le domaine culturel en contrat d'avenir.
Puisqu'il s'agit d'un contrat à temps partiel (26h/semaine - en théorie bien entendu, les heures supplémentaires sont dues à ma faiblesse de caractère, dimension psychologique des dominés dont il est difficile de s'extraire sans faire de vague), j'ai pris un autre contrat à temps partiel à la même époque dans un cinéma où je travaille soir et week-end (toujours de la théorie mais là mes heures supplémentaires sont rémunérées). Cet ensemble de faits pouvait tenir EN THEORIE dans une semaine.
Cela fait deux mois que je ne suis plus payé par l'association car celle-ci n'a pas perçu à ce jour les aides financières promises pour rémunérer ce contrat. Je souhaite donc depuis le rompre de la façon la plus douce possible (sans aller tête baisser aux prud'hommes car ce serait compliquer davantage cette situation).
Je sais que l'on peut rompre ce type de contrat UNIQUEMENT lorsque l'on trouve un CDD d'au moins six mois ou un CDI. Le licenciement oblige l'employeur à rendre les aides (le monde du travail est plein d'humour noir). Une démission doit être faite à l'amiable sans quoi l'employeur est en droit d'amener l'employé à comparaître aux prud'hommes pour non respect du contrat (l'ironie atteint son comble).
Donc ma question est la suivante :
Puisqu'à l'heure actuelle il est difficile de miser sur un CDD ou un CDI, est-il possible qu'avec mon autre contrat je puisse rompre mon CA le plus tranquillement du monde, afin que je me soulage de cet enfer social qui reproduit, sans s'en rendre compte, les conditions d'un esclavage social latent et insidieux.
Je serai reconnaissant à toute personne pouvant éviter le langage opaque et ignare de la plupart des conseillers du "pôle emploi" dont la plupart s'accroche bec et ongles à ces contrats mal ficelés.
Jean-Brieuc