Pourquoi s'éloigne-t-il de moi ?

Bonjour, vous avez l'air de vous plaindre d'une situation qui vous parraissait normale, alors que vous saviez pertinament qu'entretenir une relation avec un homme marié ne démontre qu'une certaine légèreté d'esprit dans laquelle vous vous complaisiez (tous les deux). Je ne cherche pas à vous faire la morale, mais en étant plus direct je vous dirais tout simplement, qu'un jour ou l'autre l'addition se présente à nous et il ne faut pas être surpris (c'est un peu comme les alcooliques ou les fumeurs à qui l'on apprend qu'ils vont mourrir prochainement du fait de leurs abus). Bref, lorsque l'on est doté d'un minimum d'intelligence et de sagesse, il faut savoir trouver son bonheur, et ne pas chercher à s'en procurer un au détriment d'un bonheur qui se situe autrepart. Vivre une relation extra-conjugale n'est pas vivre tout simplement car cela ne mène concrêtement à rien, et pour preuve votre témoignage qui démontre bien que vous n'étiez que son occupation à ses moments libres et que vous n'occuppiez pas vraiment une place dans son coeur. Si il vous avait sincèrement aimé, je ne pense pas à aimer en utilisant simplement le mot, mais bien au delà du mot; aimé profondément, sincèrement, sentimentalement, fidèlement, il aurait quitté sa compagne avant même que vous passiez à l'acte, et vous aurait vraiment avoué qui il ne trouvait pas toutes ces affinités qui font que l'on sent bien que l'on se complète et que l'un sans l'autre n'est pas concevable. En fait, projetez vous dans le futur dans votre façon d'entretenir une relation avec un homme, et essayez de voir si votre légèreté (aux deux protagonistes bien entendu) n'est pas la cause de ce résultat. Dans votre histoire, ce qui me plait bien, c'est qu'il a lui aussi récolté le fruit de son comportement qui à mes yeux n'est pas excusable. Je me suis marié, et des possibilité de tromper mon épouse j'en ai eu des dizaines de dizaines, mais c'est là que je dis que l'on se rend compte des choses de la vie, et qu'il faut des fois laisser pleurer une collègue qui a porté son dévolu sur vous (lorsque les fées se penchent sur votre berceau vous n'y êtes pour rien), et savoir dire et expliquer que franchir certaines limites ne feraient en définitive plus de torts que de raisons. Je terminerais par une seule phrase : Il vaut mieux avoir des regrets que des remords

Bonsoir. ... Un grand-bravo à la réponse ci-dessus ! Bien à vous.