J'espère fortement que quelqu'un pourra me venir en aide avant que je ne fasse une dépression...
Il s'agit d'un dessin animé format long-métrage, non pas une série. Une parodie du super héros à cape, hypermusclé (à taille de guêpe disproportionnée), volant, qui combat le mal, un savant fou (mégalomane) possédant une usine d'arme de destruction massive où travaille une armada «d'esclaves» chinois (tous exagérément bridés et portant le chapeau agricole traditionnel).
Une scène inoubliable du film : Lorsque l'antagoniste fait visiter son usine à des éventuels investisseurs, on s'arrête devant la salle des essais de produits explosifs où un petit chinois entre et craque une allumette devant l'éprouvette d'échantillonnage. L'explosion qui suit atomise complètement « l'essayeur » et notre savant fou exprime son insatisfaction face au processus qu'il trouve trop onéreux puisqu'il faut perdre une allumette à chaque essai...
Je sais, c'est peu de détail, mais ce sont là les seuls dont je sois certain, du moins au niveau scénaristique... En voici d'autres d'ordres différents:
Détail stylistique: Ce film est d'une qualité graphique rudimentaire s'assimilant aux films de Picha. C'est possiblement un dessin animé belge...
Détails chronologiques: J'ai vu ce film (en français) en hiver 77-78 ou 78-79 à la télévision. Je ne suis plus très sûr s'il a été diffusé sur les ondes de Radio-Canada ou Radio-Québec, mais j'ai la persuasion qu'il faisait partie des « marathons » de dessins animés présentés par ces chaînes précédant les fêtes de Noël. Ça peut être utile si vous êtes collectionneur de Télé-Hebdo...
Merci de votre considération
Sylvain
... désolé, Sylvain, n'ayant pas vu le cartoon; surabondamment, point ne puis-je vous en fournir le titre.
Mais mais mais, la description-narration que fîtes, en donne bigrement envie...
(question subsidiaire: dans quelle région demeurez-vous ?)
(je vis en Vendée littorale)
Je suis de Montréal, Junota. Eh oui, ce dessin animé (je ne saurai jamais assez insister sur cette terminologie, puisque l'autre mot ne veut, mais vraiment rien dire en définitive. Merci) était des plus drôles qui soient. Je vais devoir embêter un tas de gens pour le trouver... Merci tout de même.
Sylvain
Christ! Quelle belle conviction francophile vous nous affichez là ! Et pourtant mon vieil "Harrap's" me rassure: cartoon veut bien dire dessin (humoristique), dessin animé (strip), bande dessinée... Mais il est vrai qu'en la "Belle Province" québecoise, on ne plaisante pas avec les intrusions anglicisantes ! Certains y voient même une sorte d'intransigeance intolérante. Les batailles de Bloody Creek, de la Chateauguay, du Moulin à Vent, du la Ristigouche, de Cook's Mills et autres lieux tragiques, sont-elles toujours aussi présentes dans les esprits acadiens?
Pour aller dans votre sens, je vous propose:
www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/bibliotheque/conferenc
Et connaissez-vous Micheline Cayer ? Elle rédige des articles, pour lesquels elle affiche comme bibliographie :
CHOLETTE, Gaston (1993). L’Office de la langue française de 1961 à 1974. Regard et témoignage. Québec, Institut québécois de recherche sur la culture/Office de la langue française.
COMITÉ MINISTÉRIEL PERMANENT DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE (1979). Bâtir le Québec. Le virage technologique : programme d’action économique 1982-1986, Québec, Gouvernement du Québec.
DAOUST, Denise (1981). Facteurs organisationnels et sociolinguistiques qui sous-tendent la diffusion et l’utilisation des technologies techniques de langue française dans l’entreprise, Québec, Office de la langue française.
DES CHÊNES, Jude (1988). Vocabulaire de l’acériculture, Québec, Les Publications du Québec, « Cahiers de l’Office de la langue française : terminologie technique et industrielle ».
DUPUIS, Henriette, Cécile COMEAU et coll. (1981). Lexique de la sécurité industrielle (anglais-français); fascicule 1 : l’équipement de protection industrielle, Québec, Office de la langue française/Éditeur officiel du Québec, édition provisoire.
GOUVERNEMENT DU QUÉBEC (1998). Charte de la langue française, Québec, Éditeur officiel du Québec.
KEMPA, Corinne (1998). Le français : langue synthétique?, Office de la langue française, 3 p., (document non publié).
MINISTÈRE DES AFFAIRES CULTURELLES DU QUÉBEC (1965). Norme du français écrit et parlé au Québec. Québec, Ministère des Affaires culturelles, p. 9, « Cahiers de l’Office de la langue française, no 1 ».
OFFICE DE LA LANGUE FRANÇAISE (1969). Canadianismes de bon aloi, Québec, Éditeur officiel du Québec, 37 p., « Cahiers de l’Office de la langue française, no 4 ».
OFFICE DE LA LANGUE FRANÇAISE (1980). Énoncé d’une politique relative à l’emprunt de formes linguistiques étrangères, Montréal, Office de la langue française.
OFFICE DE LA LANGUE FRANÇAISE (1985). Énoncé de politique linguistique relative aux québécismes, Québec, Office de la langue française.
OFFICE DE LA LANGUE FRANÇAISE (1986). Titres et fonctions au féminin : essai d’orientation de l’usage, Québec, Office de la langue française.
Vaste débat (et vaste programme!)...
Bonne journée à vous, Sylvain !
Quand même bien qu'un vieil imbécile sénile et décoré me dirait que c'est adéquat, je n'en vois pas l'utilité puisque nous avons déjà le terme approprié. Merci pour les références (ou une tentative de leçon? sur toutes ces incongruités de l'office?), mais je n'en ai guère besoin pour connaître toute la profondeur de cette tragédie dont je suis témoin et victime, pour savoir qui je suis dans tout cela et combien droit je me tiens debout.
Pour ma part j'y observe un intolérable colonialisme. Oui, nous sommes dorénavant les irréductibles gaulois qui refusent de céder à l'emPIRE. Contrairement au vieux continent où l'on prétend détester les américains et "roast beef" mais leur lèche les bottes (au mieux) malgré tout. Je ne peux m'attendre la moindre compréhension sincère de votre part, vous qui vous croyez bien à l'abri en Vendée... Moi, j'ai ici maints vieux films français (et postsynchronisation également) qui témoigne d'une naguère fierté linguistique qui est morte déjà.
Les acadiens? Yves Beauchemin avait dit qu'ils sont des "cadavres chauds". Chaque fois que je suis en province maritime, je ne peux qu'acquiescer, et chaque fois que j'écoute TV5... j'ai le goût de pleurer.
Il n'y a pas de débat pour moi. Garder vos insinuations, flèches et craques pour quelqu'un sans éducation, fierté ou honneur. Vous n’êtes pas le premier cousin à tenter de tourner la chose à ce ridicule si cher à ses us et coutumes, j'en suis très las. Toutefois, j’ai appris une chose sur vous : En définitive, en chaire et surtout en face, vous n’avez jamais le courage de vos propos. La hardiesse française s'estompe comme sa langue.
Sylvain
(Ah Croix!) Je ne m'attendais pas à un pareil réquisitoire ! Quelle violence !
Mais ne pensez-vous pas que la conviction, si légitime soit-elle, n'implique pas toujours la passion; et qu'être expressif, ce n'est pas forcément être inutilement véhément ?
Bon. Pour rester dans le sujet... quoiqu'un peu "en biais" : Que pensez-vous (de si loin, pourtant...) de la question bi-liguistique en Belgique,... et plus généralement, des actuels problèmes belges (francophonie oblige) ?
Bien à vous, Sylvain.
Oblige en quoi? Les problèmes et positions historiques, territoriaux et linguistiques des Belges ne sont aucunement comparables à ceux qui nous concernent. Pourquoi ne pas nous préoccuper du problème linguistique des personnes hispaniques au Texas et au Nouveau-Mexique?
Mais je constate que vous, comme la quasi-totalité des français (il faut la mériter la majuscule) ne comprenez guère la menace culturelle que la globalisation anglophone représente, je le déduis simplement à vos esquives.
Passion, véhémence? C'était bien drôle en guise réponse... Oui, je suis passionné. Le tout peut effectivement paraître impétueux à quelqu'un qui n'est pas conscient d'être condescendant, ou pire, de l'être sans même le reconnaître, et pourtant...
Ma position est ferme, mes réactions sont constantes et conséquentes et mon sentiment est clair. Je ne perdrai pas de temps à tenter de me faire comprendre ou de faire comprendre le danger de l'hécatombe linguistique et culturelle à un COLLABORATEUR (j'en prends pour preuve d'invoquer Harrap). La dette de guerre de la France n'a pas pris fin au remboursement mercantile du plan Marshall. Les intérêts courent toujours, les États-Uniens sont décidément d'habiles lombards! L'académie ne protège plus la langue depuis lors, c'est le «peuple» qui en dicte l'usage dorénavant. Les dictionnaires en sont pleins d'exemples...
Je n'ai ni à me justifier, ni à en débattre avec vous. Ceci n'est ni le lieu, ni le sujet de ma question initiale. Je vous l'ai dit, vous êtes tous (moins qu'auparavant tout de même) très forts par écrit, mais pour le reste, ça demeure navrant, désolant et surtout méprisable de la part de colonisés en leur propre terre ancestrale. Je n'ai, mais vraiment rien à en espérer.
Adieu monsieur.
Sylvain
... Merci Sylvain, de m'avoir donné l'opportunité de me faire "en direct", une idée précise et exacte, de ce qu'est l'état d'esprit de certains Canadiens; "in vivo" (vous permettez le Latin?) au-travers de vos messages.
A Dieu donc vous recommanderais-je, jusqu'au-revoir !
P.-S.. Oui, je possède un petit Harrap's; mais également et surtout un gros Littré six volumes (Editions Famot, Genève 1977, 5 081 pages); et je vous conseille d'ouvrir le vôtre: j'ai noté quelques fautes d'orthographe...
C'est trop d'honneur, triste sir! Vous, à peine maître de son soliloque syllogistique! Peu m'en chaud de vos idées, de vos conseils ou de votre sophisme et allez donc au diable, puisqu'il est anglais!
P.-S. Il est possible que j'ai fait quelques erreurs d'orthographe au passage (les piques et craques d'usage reviennent, je constate), mais je ne passe pas ma vie dans un dictionnaire à vivre par procuration pour savoir où je vais, rester fier plutôt que de me croire couvert... Encore une fois, vous ne sauriez comprendre. Vous n'êtes qu'un vul-gai-re français. C'est une assez bonne idée de moi ça, là?
P.-S.2 "In Vivo" n'est pas approprié. Vous n'auriez pas cette ombre d'audace dans une conversation "in vivo"... C'est prouvé, je vous l'assure! AU DIABLE, VA!!!
Bonjour,
il s'agissait de " VIP, mio fratello superuomo ".
(d'autres personnes avaient déjà répondu sur d'autres sites, mais je le répète ici pour éviter que quelqu'un cherche encore)