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Traduction d'un texte français en arabe

Question anonyme le 04/04/2007 à 23h00
Dernière réponse le 17/11/2014 à 22h27
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Traduction d'un texte français en arabe
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2 réponses pour « 
traduction d'un texte français en arabe
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Réponse anonyme
Le 28/07/2008 é 14h14
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Ooh ooh ... Je viens du maroc, plus présisement de Oujda mais parents sont originaire de Hensfa, de la montagne, la ba pas besoin de voiture, on fait tout avec les anes, ici c'est rare de voir un homme en costume, ici le style est simple comme le veu la coutume, on mange d'la nourriture saine, les légume poussent devant les maisons notre eau ne viens pas d'la seine. La viande est tendre chez nous, ca vaut le coup d'attendre pour savourer un bon plat et ne pas l'rendre. Avec pas grand chose tu peu voir les enfants jouer, ici tu les verras triper avec le danger. En s'occupant des troupeaux les hommes papotent, ici tout le monde est frére, ici tout le monde est ton pot. Nos femmes sont belles pas besoin de maquillage, le naturel ici n'est pas enfermé en cage. Ma région [...] [X8] Les paysages sont magnifiques, pas de produits chimiques, pas besoin de beaucoup de frik, l'entraide ici c'est la base, tout le monde au même rang, personne gaz, personne péte une case. Le sourir fait fureur sans forcer sans sévi. La joie et la bonne humeur se dressent devant les ennuis. les vraies valeur tu peu les voirs à l'oeil nu pour préserver la paix pas besoin de l'onu. Personne n'est armée, juste pour aller chasser, calmer l'atmosphére accompagner par le respect. Pas d'stress, pas d'facture, pas d'patron, pas d'souci, pas d'malêtre, pas d'ras le bol, pas d'merd dépend d'maladie, vers chez moi beaucoup vivent plus de 100 ans sans vaccins, grâce a dieu, bien naturellement. J'te parle de mon bled, de ma région. Oujda un cinq immatriculation. Ma région [...] [X8] Des fois j'ai envi d'tout claquer, et aller vivre la bas, sans r'gretter rejoindre maman et papa. T'fason ici y'a plus rien d'interessant, c'est grave comment les gens parlent, pire que des commères c'est devenu des gendarmes. Ici on s'regarde se tuer pour des clopinettes, s'ga de l'état on est devenu ses marionettes. On est limité y'a peu de chose a faire, sur le visage de nos enfants se lit la galère. J'ai envi de tout claquer, j'ai envi d'me casser, prévenir personne, m'arracher au degres, Ouja me manque, la mosquée juste en face de chez moi, la bonne ambiance des rendez vous, j'te parle même pas du climat, marcher dans l'imdina, déguster un p'tit (?) avec une p'tite (?). J'te parle de mon bled, de mon bled et d'ma région, (?) Oujda un cinq immatriculation. Ma région [...] [X8] Ooh ooh ooh ... (?) Oujda city, direction Berkane, rien a foutre des groluche de saidia, ici c'est le bled pur, les montagnes gros, Kamelancien. Ooh ooh ... Texte ajouté par "Bbey_marocaine".
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Réponse anonyme
Le 17/11/2014 é 22h27
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Avant tous a ce jour aucune personne dans le monde na jamais put avoir la photo exacte du visage de LALLA FATMA N'SOUMER, méme pas sa famille, tous tableau représentant LALLA FATMA N'SOUMER ont été imaginaient par les peintres aprés sa description par les personnes, soldats qui ont participaient aux combats contre cette grande heroine kabyle. Lalla Faḍma N’Soumer est une femme Kabyle, héroïne de la résistance à l’occupation de la Haute Kabylie par les armées du Maréchal Randon, au cours des années 1850 à 1857. Lalla Faḍma N Soumer est originaire du village d’Ouerja. Née vers 1830, elle est, d’après la tradition orale, d’une grande beauté. De souche maraboutique, sa liberté est restreinte. A cette époque, le bigotisme ambiant ne favorise certainement pas les expressions de la séduction et les enthousiasmes juvéniles. Très tôt, on veut la marier ... Se présentent à elle plusieurs prétendants. Elle n’en accepte aucun. Prise pour folle ou possédée, on l’enferme dans un réduit, certains disent, une semaine, d’autres plus ! A sa sortie du "placard", Lalla Faḍma N Soumer est métamorphosée, d’aucuns diront trauma ! En fait, Dieu lui a révélé sa foi, son esprit est ailleurs. Sa famille ne se rend pas compte immédiatement du changement intervenu en elle et lui serine : "marie-toi, marie-toi !" C’est sous la pression familiale que Lalla Faḍma N Soumer épouse son cousin. Comme seule arme de défense, elle décide de ne pas consommer le mariage. Après 30 jours, la belle-famille et le mari, excédés, la ramène à ses parents. Le village la met en quarantaine ainsi que sa famille. C’est à cette époque qu’on assiste à une deuxième métamorphose perçue par certains comme une aggravation de son état. Prise pour folle, on la laisse tranquille. La journée, Lalla Faḍma N Soumer décide d’arpenter la montagne et ne revient qu’au coucher du soleil. Elle découvre la "grotte du Macchabée", ainsi nommée par les Français, parce qu’on y a découvert un squelette momifié. Après quelques temps, Lalla Faḍma N Soumer étonne tout le monde en annonçant sa décision de rejoindre son frère (marabout) exerçant ses talents de cheikh au village de Soumer. Son frère accepte sa présence et elle reste dans son ombre, tout en se mettant à étudier le Coran et l’astrologie ... L’ayant acceptée, les habitants du village s’habituent à ses "excentricités", lui vouant même un certain respect. Ils apprécient son intelligence et remarquent le talent, équivalent à celui de son frère, en ce qui concerne les prédictions, la résolution des litiges et la capacité d’attirer de favorables augures. Mais la nuit, elle rêve, elle hallucine ... Un jour, Lalla Faḍma N Soumer se confie à son frère et, peu de temps après, elle convoque les villageois sur l’agora et leur annonce : "chaque nuit, je vois des hordes farouches qui viennent nous exterminer et nous asservir. Nous devons nous préparer à la guerre !" Prenant ses dires très au sérieux, des émissaires parcourent alors toute la Kabylie pour mobiliser les hommes contre l’envahisseur français qui s’annonce. On dit que c’est un jour de 1852 que Lalla Faḍma N Soumer a reçu cette révélation. Lalla Faḍma N’SOUMER, héroïne du Djurdjura, est née dans un village proche de Ain El Hammam en 1830, quand a commencé l’occupation française. Son vrai nom est Faḍma Sid Ahmed. Le surnom "N’Soumer" lui a été donné pour sa piété et sa force et aussi parce qu’elle a vécu dans le village de Soumer. Le père de Faḍma était le chef d’une école coranique qui était liée avec la Zawyia Rahmaniya de Sidi Mohamed Ibn Abderrahmane Abu Qabrein. Très jeune, Faḍma a mémorisé le Coran, simplement en écoutant les disciples de son père psalmodier les différentes sourates. Elle a été décrite comme très douée et possédant une mémoire stupéfiante. A la mort de son père, Lalla Faḍma N Soumer a dirigé l’école coranique avec son frère Si Mohand Tayeb. Elle s’occupait principalement des enfants et des pauvres. En plus de sa piété, sa sagesse et son intelligence remarquable, elle acquit une excellente réputation à travers les régions de Kabylie. Faḍma avait seulement 16 ans lors de l’occupation de la Kabylie par les soldats français. La Kabylie fut conquise, non sans violents combats, comme les autres régions. Mais l’insurrection, menée par Lalla Faḍma N Soumer, reste une des plus importantes grâce à cette noble et brave combattante. Les Français l’ont surnommée "la Jeanne d’Arc du Djurdjura", une comparaison que la pieuse Faḍma n’a pas acceptée. Armée d’une foi infaillible, elle s’est jetée dans les batailles sanglantes pour repousser l’ennemi. En 1854, à Oued Sebaou, Lalla Faḍma N Soumer, alors âgée de 24 ans, a donné à l’armée française une leçon de détermination et de courage, bien que celle-ci soit largement supérieur en nombre et matériel) Pendant cette fameuse bataille, menée par Mohamed El Amdjed Ibn Abdelmalek (surnommé Boubaghla), qui n’avait su enlever aux troupes françaises leur avantage, Faḍma, à la tête d’une armée de femmes et d’hommes, a vaincu et mené son peuple à la victoire, victoire louangée à travers toute la Kabylie. Des mosquées, zawiyas et écoles coraniques s’élevait de retentissants chants pieux en l’honneur d’héroïne du Djurdjura. Le Général Randon, qui n’accepte pas cette défaite, demande aux habitants d’Iɛẓẓugen de l’aider à trouver la cachette de Faḍma N’Soumer "pour en finir avec sa légende et ses méfaits". La réponse faite à son émissaire fut : "Allez près de celui qui vous envoie et dites-lui que nos oreilles n’entendent pas ce langage qui nous demande de trahir". A cette réponse, le Général Randon dit : "Puisqu’ils sont restés sourds à nos appels, je vais leur faire entendre le son des canons". Faḍma N’Soumer ne se rendit pas. Et même, après la prise d’Iɛẓẓugen par Randon et les féroces répressions de ses troupes, elle mobilise la population et livre plusieurs batailles. Elle appelle le peuple à "frapper pour l’Islam, la Patrie et la Liberté. Ce sont nos constantes et elles sont sacrées. Elles ne peuvent être l’objet de concessions ou de marchandages." Sa forte personnalité a eu une grande influence à travers toute la Kabylie, montrant le chemin par le sacrifice et la détermination de la population durant les batailles, spécialement celles d’Icherriden et Tachkrit, où les troupes ennemies subirent de graves défaites. Lors de la dernière victoire kabyle, le 18 juillet 1854, les pertes pour l’ennemi furent lourdes : 800 morts dont 56 officiers et 371 blessés. Finalement, Randon demande un cesser le feu, accepté par Faḍma N’Soumer, une décision stratégique militaire et politique. Elle planifie d’utiliser cette période de cesser le feu pour réorganiser et renforcer ses troupes. Les champs sont labourés et semés, des fabriques d’armes émergentes à travers tout le pays. Cependant ce cesser le feu, comme tous les précédents, n’est pas respecté par les Français. Après trois ans, en 1857, les Français ayant aussi réorganisé leur armée, lancent des attaques contre plusieurs grandes villes qu’ils gagnent. Faḍma N’Soumer, après avoir appelé ses guerriers à la liberté, appelle la population pour un ultime effort. Ce fut la façon d’occuper trois positions stratégiquement importantes. Entourée des femmes de la région, Lalla Faḍma N Soumer dirige l’attaque, Cependant, la bataille fut perdue . Cette même année, Faḍma est arrêtée et emprisonnée dans les Issers, ensuite à Tablat. Les soldats français dépensent sa fortune, mise à la disposition de la zawiya des disciples de son frère. Sa riche bibliothèque, contenant une mine de travaux scientifiques et religieux, fut complètement détruite. Lalla Faḍma N’Soumer meurt en 1863. L’épreuve de son incarcération, la frustration de n’avoir pu mener son peuple à la victoire et les insultes que celui-ci subit, la submerge, l’affecte et sa santé se détériore. Elle avait seulement 33 ans . La résistance de Lala Fatma N'Soumer Lalla Fatma N’Soumer n’ignorait rien de l’évolution des événements qui se déroulaient autour d’elle dans la région dans la mesure où elle était constamment informée des mouvements des troupes françaises à Tizi Ouzou entre 1845-1846 et dans la région de Dellys en 1847. Lorsque l’armée française lança une expédition sur la région, elle fit preuve d’un grand courage. Elle sauva Boubaghla qui se trouvait au village Soumer après le premier affrontement qui avait eu lieu au village de « Tazrouts » entre les troupes du général «Missiat" et les indigènes. Ces derniers, après avoir vaillamment résisté, avaient dû se replier, compte tenu du déséquilibre du rapport des forces humaines et matérielles. Le général devait franchir deux points difficiles qui sont : Thachekrit et Thiri Bouirane. Boubaghla avait participé à cette bataille au cours de laquelle il fut blessé et sauvé par Lalla Fatma, qui était restée à ses côtés. Ils demeurèrent à Béni Yenni, d'où ils appelaient au combat. Elle participa avec lui à la plupart des batailles qu’il a livrées parmi lesquelles la bataille de Oued Sebaou livrée le 7 avril 1854, contre les forces d’occupation commandées par le général Woolf où Fatma N’soumer fit preuve d’une rare bravoure. Elle enregistra d’autres victoires aux environs d’Illeti, Tahlijt Nath, Bourja, Taourirt Moussa et Tizi Bouabir, prouvant que la direction de la résistance algérienne n’était pas réservée uniquement aux hommes. Les femmes y ont également participé de toutes leurs forces. A la mort du chérif Boubaghla, elle ne s’arrêta pas mais poursuivit la résistance, livrant plusieurs batailles contre les troupes françaises, dont la plus importante fut la bataille d’Icheridène qui eut lieu le 24 juin 1857 à Larbaâ Nath Iratène. Toutefois, l’inégalité des forces avait entraîné la défaite des insurgés. Elle se retira alors dans les monts du Djurdjura où elle constitua des groupes de combattants rapides, chargés de suivre les arrières de l’armée française et de leur couper la route des communications et des renforts. En raison des attaques continues de la combattante et l’accroissement de son audience, les autorités françaises, craignant le danger qu’elle représente, lui préparèrent une armée commandée par le Maréchal Randon qui se dirigea vers les villages d’ « Aït Tsouragh » et « Icherridène » où était basée Fatma N’soumer en compagnie de 7000 hommes et un certain nombre de femmes. L’affrontement entre les deux troupes eut lieu le 11 juillet 1857 mais, malgré la résistance héroïque des insurgés, la balance pencha en faveur des Français en raison de l’inégalité des forces. La bataille s’acheva par la mort de 44 soldats français dont deux officiers et 327 blessés dont 22 officiers. Après les pourparlers, un cessez-le-feu fut conclu et assorti de quatre conditions : - le redéploiement des troupes françaises en dehors des villages et des hameaux d’habitation - L’exonération des taxes - La non poursuite et la non sanction des chefs de la résistance - La protection des biens et des personnes Les négociations étaient dirigées du côté français par le Maréchal Randon et du côté algérien par Si Tahar. Le Maréchal Randon fit semblant d’accepter les conditions mais ordonna l’arrestation de la délégation algérienne à sa sortie du campement. Plus que cela, il envoya le capitaine Fouchoux au village de Takhlicht Nath Atsou pour arrêter Lalla Fatma N’soumer, qui fut arrêtée avec un certain nombre de femmes. Des sources rapportent qu’au cours de la bataille, l’armée française avait saisi de nombreux biens, emportant les bijoux des femmes ainsi que 50 fusils et plus de 150 manuscrits d’ouvrages scientifiques et religieux. Lalla Fatma N’soumer fut isolée dans la zaouia de Béni Slimane près de Tablat sous la garde du Bachaga Tahar ben Mahieddine et y demeura durant six ans jusqu’à sa mort en septembre 1863 à l’âge de 33 ans. Une conscience politique précoce Lalla Fadhma n'Soumeur grandira ainsi dans un univers maraboutique fortement empreint de rigorisme Elle étudiera le Coran et la langue arabe dans le giron de l'enseignement prodigué par la zaouïa Rahmania, la confrérie qui embrasse tous les marabouts de Kabylie En raison de sa forte personnalité, de sa beauté, de sa piété, on voulut la marier très tôt. Il se trouve qu'elle rejetait tous les prétendants qui se présentaient à elle. Elle finit par céder à la pression familiale et accepter un de ses cousins Les noces seront de courte durée. Certains disent qu'elle a fugué au bout de trois jours, d'autres qu'elle a été rendue vierge à sa famille au bout d'un mois. Quoi qu'il en soit, on commençait à la redouter. “Ses frères ont compris qu'elle était différente, qu'elle avait un don”. “Fadhma n'Soumeur devait mener un double combat : à la fois comme femme pour arracher sa liberté, et en même temps comme combattante dans sa résistance à l'occupant”. C'est sans doute cet esprit frondeur et impavide qui l'érigera en icône des mouvements féministes. “Les historiens ne soulignent pas assez le fait qu'elle est issue d'une famille maraboutique où les femmes sont sévèrement contrôlées”. Femme étrange, femme de caractère, femme crainte, femme savante, femme battante, elle avait, semble-t-il, des dons prémonitoires, si bien qu'elle sera surnommée la “Prophétesse”. Lorsqu'à partir de 1844, les troupes françaises commencent à gagner la Kabylie, elle fait preuve d'une conscience politique et nationaliste précoce. Elle a à peine 24 ans lorsqu'elle organise la résistance contre l'envahisseur. On est en 1854 et elle martèle : “Ennif ayathmathen”, “Ennif mes frères !” Un siècle d'avance sur la révolution de novembre ! Elle achète des armes aux Turcs, elle envoie des émissaires dans tous les archs, elle mobilise les femmes, aiguillonne les chefs de tribu, appelle au djihad. Très vite, son aura rayonne dans toute la Kabylie, et la voici, elle, la femme, la fille de marabout, à la tête de plus de 7 000 hommes. Certaines sources parlent même de 45 000 hommes. Sous sa houlette, la Kabylie devient plus qu'un état d'âme, un Etat tout court. Elle infligera des pertes inouïes à l'arrogant maréchal Randon et à ses troupes entre 1854 et 1856, à Azazga, à Tachkirth, à Larbaâ Nath-Irathen. Mais c'est sans doute dans la grande bataille d'Ichariden qu'elle montrera la pleine mesure de son courage et de son talent de stratège. L’armée française, conduite par Bugeaud, dut battre en retraite sous les assauts de Lalla Fadhma et ses vaillants combattants. La stèle élevée céans est dans un état lamentable Les plaques qui immortalisent ce moment sont arrachées. Des gravats encerclent le monument Tout autour, des hectares de maquis ravagés par les flammes comme l'oubli ravage la mémoire Troublant paysage et troublante métaphore. “C'est ici que le général Bugeaud a laissé sa canne”, Vrai ou faux ? “Le problème de la Kabylie est que son histoire est orale”. Une histoire en trous de mémoire Le maréchal Randon, après une trêve, finit par conquérir la Kabylie. Un arc de triomphe dressé à Larbaâ Nath-Irathen porte la date de 1857. C'est celle où la résistance est vaincue. Lalla Fadhma, amoindrie, à bout de forces, se réfugie au village de Thaourirth (ou Thakhlijth) Ath Atsou, en contrebas du col de Tirourda. Surplombant ce village, un mémorial délabré surgit près d'un détachement militaire au lieu-dit Tizi l'jama. Le monument est toujours inachevé à ce jour. “Dans ce village, il y avait beaucoup de femmes et le délateur qui a vendu Fadhma ne la connaissait pas. Elle s'est rendue de son plein gré pour épargner la vie des autres femmes.” Cette femme de feu : “Elle disait aux femmes : maculez-vous de cendres pour cacher votre beauté et préserver votre honneur.” Traînée dans la tente d'un maréchal Randon impatient de connaître cette mystérieuse prêtresse qui lui avait tenu si ardemment tête, ce dernier lui demande : “Qu'avez-vous à vous battre pour un pays si inclément ?” Sa réponse est cinglante : “Ces montagnes nous ont appris l'honneur !” “Randon était si ébranlé en entendant cela qu'il en à versé des larmes.” Le maréchal Randon la surnommera “La Jeanne d'arc du Djurdjura”. Lalla Fadhma n'Soumeur sera déportée vers un camp militaire dans les Issers avant d'être incarcérée à Tablat. C'est d'ailleurs là-bas qu'elle trouvera la mort en 1863, à l'âge de 33 ans, après six ans de détention. La chronique rapporte qu'elle est morte de chagrin pour son peuple et pour son pays. Détail sidérant : il a fallu attendre l'année 1995 pour voir ses ossements rapatriés à El-Alia dans l'indifférence générale, un 8 mars 1863-1995. Il aura donc fallu 132 ans pour que Fadhma n'Soumeur ait sa place au Carré des martyrs. 132 ans Un autre signe du destin. Le sort réservé à cette femme exceptionnelle en dit long sur l'injustice que l'Algérie indépendante lui a faite. Aucune statue digne de Fadhma n'Soumeur n'a été érigée à sa mémoire à ce jour. Et tandis que séminaires, colloques, prix, fondations et autres célébrations de toutes sortes pleuvent sur les autres hauts symboles de la résistance, rien n'est fait autour de cette figure emblématique de la lutte des femmes.je voit une volonté de “déconnecter” la Kabylie de la mémoire nationale. “Il y a une guerre des mémoires” Et, comme ultime affront, il a fallu que l'ENTV enfonce le clou par un feuilleton qui laissera perplexes tous les kabyles, feuilleton qui nous vaudra cette tirade ironique d'un jeune : “Ce n’est pas Fadhma n'Soumeur, c'est Fadhma n'Souria”, allusion à la Syrie, le pays où le feuilleton a été tourné. “Il y a l'odeur de la trahison, on a trahi ces femmes et ces hommes et aujourd'hui, on en paye le prix”. 004191 visites Site généré par : pages perso Voila
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