Le Contrôle en cour de Formation (CCF) met l'évaluateur en position d'être à la fois juge et partie. En effet, depuis qu'ils sont évalués par le ministère ; depuis qu'ils sont notés et classés par différents journaux et officines les lycées voient leur flux d'élèves entrant varier en fonction de leur classement. Ceci provoque des effectivement des fermetures de postes dans les lycées qui perdent des élèvent. Alors pour sauvegarder ces postes, les enseignants ont tout intérêt à ce que un maximum d'élèves réussissent aux examen. Le fait même que le règlement de certains examens leur impose d'évaluer leurs propres élèves leur donnent le moyen d'éviter des mutations forcées avec toutes les conséquences pédagogiques, sociales, psychologiques et financières qu'elles pourraient entraîner. Si cela s'opère à la faveur des candidats, c'est au détriment de l'enseignement supérieur lorsqu'il s'agit du baccalauréat STI2D ou du BTS, et au détriment des entreprises dans le cas des examen professionnels.
Cette façon de procéder pour anti-républicaine qu'elle soit ne semble personne ! Ma question : cette pratique est-elle légale ? Si oui, cette situation pourrait-elle faire l'objet d'une question préalable de constitutionnalité dans le cas d'un procès ?