La valse des pantins http://www.edilivre.com/doc/4783
Je suis né en France et j’y ai vécu toute ma jeunesse, ainsi je bénéficie de la double nationalité franco-marocaine. En vacances à Ahfir (Maroc) chez mon cousin germain dans un petit village perdu au nord du Maroc, j’ai fait la connaissance de Mardia, une cousine lointaine. Une rencontre soudaine et violente qui me projeta sur une autre planète où émotions, sensations et désirs étaient à leur paroxysme. J’ai été séduit et terriblement troublé par son regard mélancolique. Envoûté, je la demandais quelques jours plus tard en mariage sans suivre les étapes normales du processus visant l’intimité préalable à toute relation définitive couronnée par le mariage. Mais mon rêve devait tourner quelques mois plus tard au cauchemar car Mardia n’accepta le mariage, n’y voyant qu’une transaction mercantile. Le coup de foudre est une erreur qui peut coûter très chère et j’appris à mes dépends que l’effet de surprise court-circuite la réflexion et sidère la pensée et que le véritable amour ne commence jamais par cet envoûtement immédiat. Mon « épouse » n’avait contracté mariage avec moi dans d’autres buts que la vie commune durable. Par ma naïveté, je subirai quelques mois plus tard personnellement et directement un préjudice physique, moral et matériel. En effet, mon épouse, un an après notre union, quelques mois après son installation définitive à Garges Lès Gonesse, un enfant plus tard et à peine quelques heures après avoir obtenu son titre de séjour valable 10 ans m’annonce d’un air triomphant:
" Maintenant que j'ai obtenu ma carte de séjour, divorces moi pour que je puisse enfin me marier avec l'homme que j'aime depuis toujours qui se trouve au Maroc et qui n'a pas de papier!! » Tout s’écroulait autour de moi … Après une multitude de rebondissements judiciaires et de conflits, mon ex épouse jusqu’à présent, continuait de vivre toujours dans mon ancien appartement de location à Garges Lès Gonesse avec son mari venu du bled. En sus, et, cerise sur le gâteau, ont obtenu tous les deux la nationalité française. Un hold-up sentimental parfait consommé sur ma personne!
D’autre part, contre toute attente, la majorité des membres de sa famille restée au Maroc, a donné son aval à cette arnaque. Une véritable association de malfaiteurs.
Motivé par l’obtention de la garde de mon enfant, j’ai du combattre sur tous les fronts (psychologique, juridique financier, identitaire...). Encouragé en cela par le fait que mon « épouse » ne s’était nullement souciée auparavant et durant deux ans, du sort de notre fils. Entre Temps, son avocat engage une procédure judiciaire et profite du flou de la convention franco-marocaine pour engendrer une spirale atroce de difficultés dont j’ai du subir malgré moi les flagrantes injustices (prison, menaces, inquiétudes, instabilités familiale…). Heureusement, mon fils et moi avons réussi à surmonter la série vertigineuse d’aléas pour savourer enfin la quiétude et le bonheur d’être ensemble pour toujours et d’une façon légale. Aussi, le soleil des beaux jours éclaire désormais l’avenir de mon fils.
PRESENTATION DE L’EDITEUR
Houcine épouse Mardia au Maroc. Quelques temps plus tard, celle-ci le rejoint en France, dans son appartement de Garges-lès-Gonesse. C’est alors le début de la lune de fiel... Avant que d’être une charge contre les dysfonctionnements des Justices française et marocaine, avant que de dénoncer les manipulations d’une femme intéressée, La Valse des pantins est un drame familial authentique. Celui vécu par un père et son fils dont l’existence commune est remise en cause par la folie des uns et des autres. Longtemps harcelé, emprisonné même, Houcine Ouachani se pare ici d’une robe de procureur et dresse un réquisitoire accablant contre l’imbroglio international dans lequel son ex-compagne l’a fait plonger. C’est donc le témoignage d’un homme injustement et doublement condamné. C’est surtout le cri d’un père aux droits bafoués. Un plaidoyer sans concession dont on ressort atterré et complètement bouleversé.
Biographie
Né en France en 1963, Houcine Ouachani fait ses études en France. A l’âge de vingt-huit ans, il rentre dans son pays d’origine, le Maroc. Il y crée un journal hebdomadaire francophone qu’il intitule « la Passerelle » et le dirige pendant plusieurs années. Cette publication unanimement saluée est interrompue par le calvaire judiciaire causé par son ex- épouse. Humilié, incarcéré à plusieurs reprises dans une prison marocaine, il en ressort profondément blessé. Il rédige alors de sa plume trempée dans le vitriol La valse des pantins pour témoigner de l’histoire bouleversante de cette séparation d’avec sa première femme
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Monsieur,
Après trois ans, je suppose qu'une solution transactionnelle n'est plus envisageable.
Votre litige ne pourras être résolu que judiciairement.
Au regard des montants en jeu, seul le Tribunal de Grande Instance du lieu de votre domicile est compétent pour connaître de votre demande.
Pour une telle procédure, il est obligatoire que vous soyez représenté par un avocat.
Cette obligation du ministère d'avocat est d'autant plus utile au regard des complexes notions juridiques soulevées par votre problème.
Je vous invite dès lors à prendre contact avec un avocat.
J'appelle votre attention sur le fait qu'une telle procédure prend du temps : les délais d'attente devant les tribunaux sont long (jusqu'à un an à Paris) et votre situation peut s'avérer plus complexe qu'il n'y parait.
De l'autre, il s'agit de 60 000 € à recouvrer.
Bien à vous,
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Merci pour votre réponse. Il est vrai qu'il est peut-être un peu tard pour entreprendre une action. Le fait de devoir prendre un avocat, du délai qui s'écoulera avant un jugement qui ne serait peut-être pas celui attendu me laisse perplexe. Je pense que je vais laisser tomber. Merci encore une fois.
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