Joseph Kalinowiez

L´origine de ce nom est polonaise, Kalinowicz (Kalinowa pour les femmes); il fut légèrement déformé par une mauvaise transcription administrative d´etat civil entre 1932 et 1938; du fait que Joseph Kalinowiez séjourna dés l´age de 2 ans (1932) jusqu´à celui de 21 ans (1951) à l´orpholinat de la Côte Saint André, il ne changea ou ne laissa plus corriger cette faute d´écriture. Sa mère, Maria Kalinowa, femme seule en un état de forte précarité économique, eu donc 2 enfants: Joseph, né en 1930 à Grenoble et décédé d´une leucémie à Paris en 2002, puis Jean Amédée, né en 1933 à Grenoble et décédé de maladie 1 an plus tard. Joseph ne fut jamais abandonné officiellement par sa mère, Marie, catholique, de santé fragile mais laborieuse et soucieuse de pouvoir donner à son fils des conditions de vie plus sûres en le mettant en 1932 à l´horpholinat de La Côte Saint André. Le père de Joseph, un flamand du nord de la France, ne reprit jamais contact avec sa descendance " grenobloise ". Cependant, la tristesse et blessure irréparables et légitimes de Joseph, enfant " abandonné ", le bloqua définitivement , malgré les sollicitations renouvellées, quant à toute reprise de contact avec sa mère, notamment au cours des années d´après guerre. Il rencontra au cours d´un séjour de vacances à Corfou en Grèce une femme extraordinaire, Jacqueline Hubert, qui lui apporta définitivement tout l´amour, la compréhension et le soutien qui lui avaient tant manqué au cours de son enfance. Cette breto-normande de caractère remplit finalement à son égard le rôle parfait de l´épouse, de l´amante mais aussi de la mère! Une histoire tragique, belle, romantique et noble! Cordialement ! Gilles