J'ai eu mon bac l'annee 2007(sciences experimentales),j'ai eu 14 de moyenne et j'ai eu ihec comme orientation,j'ai passé deux annees blanches pour des causes personnelles et j'aimerai me reorienter en psychologie .
j'aimerai bien avoir plus de details.est ce que je suis obligee de passer par un concourt pour etre admise dans la faculte et dans ce cas qu'est ce que je dois faire.
merci.
Bonjour, je vais répondre un peu tard mais dans l'espoir que cette réponse serve à d'autres personnes qui souhaitent se réorienter en psychologie. Je déconseille fortement aux personnes qui souhaitent se réorienter de faire le choix de la psychologie. C'est l'une des filière les plus difficiles car elle est chaotique. Je m'explique : il faut savoir que les 3/4 des étudiants qui arrivent en master 1 de psychologie ne trouveront pas de place en master 2 car la sélection est très rude : seulement 25% des étudiants de master 1 pourront continuer en master 2. La sélection se fait sur les notes : il faut avoir 14 voir 15 de moyenne générale et 14 au grand minimum au mémoire pour avoir une petite chance d'être pris en master 2. Par ailleurs, les notes de master 1 sont définitives : si vous obtenez une moyenne de 14 avec 13 au mémoire (dans mon cas) ce sera terminé pour vous ! Vous aurez donc fait 4 années d'études pour rien, car la réorientation est difficile dans cette filière et un master 1 de psychologie ne vaut rien sur le marché du travail (contrairement à d'autres filières). Il faut savoir que certaines facs (paris V) vont privilégier leurs étudiants pour le recrutement en master 2. Cependant, la grande majorité des facs ne fait aucune différence et recrute l'étudiant en fonction de son dossier. D'autre part, outre la sélection au master 2 il y aussi une très forte sélection au fil des années : nous étions 600 la première année de licence (L1) pour finir à 130 en master 1. Donc, si je récapitule, vous faites 4 années de sacrifices (allez trouver un stage rémunéré en psycho lol c'est impossible !!!), vous passez toutes les sélections et malgré tout, il y a de fortes chances pour que cela ne vous mène nul part ! enfin, je souhaite attirer l'attention sur d'autres problèmes : il est souvent très difficile (mais pas impossible) de trouver un stage. Les enseignements sont différents d'une université à l'autre et par conséquent, le diplôme n'aura pas la même valeur sur le marché du travail. Cela peut aussi provoquer une incompatibilité de parcours pour postuler à un master 2 (exemple : un étudiant de lyon n'aura aucune chance d'être pris à chambéry et à grenoble ce qui est quand même ballo car ce sont les deux facs les plus proches !). Ils faut savoir aussi que dans certaines facs, le niveau demandé en math est assez élevé. D'autre part, le système de notation est très aléatoire si bien que votre réussite est aussi liée à une bonne part de hasard (je ne vais pas développer mais je vous garanti que c'est assez flippant !). Pour finir, le marché du travail est très saturé et pour trouver du travail après les études il faudra :
1- avoir un bon piston
2- faire des sacrifices (postuler sur toute le france)
3- faire partie des meilleurs de la promotion M2
4- oubien : avoir beaucoup d'argent de côté pour s'installer directement en libéral
Voilà, je sais qu'on ne parle pas assez de tout ça donc je me permets de faire le point si ça peut vous permettre de ne pas ruiner votre vie ! Il faut savoir que si vous souhaitez postuler malgré tout, il vous faudra lutter pour y arriver (à moins d'avoir de la chance, puisqu'il y a une grande part de chance dans le parcours psycho).
En effet, je confirme ce qui a été dit précedemment. Je ne vais pas répéter ce qui a été dit. Mais effectivement, meme avec une bonne moyenne (15) et des stages réalisé en licence et master, on est pas du tout certains d'etre accepter en m2 ... c'est vraiment désesperant lorsqu'on s'investit 4ans dans des études, pour au final etre rejeté. il y a vraiment de quoi etre dégouté du système. certains attendent 2,3 ou plus pour etre enfin accepter...
Moi aussi j'ai suivi la filière psycho, un peu par hasard..
J'ai eu mon bac en 2006, je me suis ensuite inscrite dans une école préparatoire au concours d'orthophonie (concours très difficile à avoir..)
Ne sachant pas si j'allais l'avoir, j'ai chercher où m'inscrire au cas où... et je me suis inscrite en psycho...
J'ai trouvé cela passionnant !
Mais m'y étant inscrite par hasard, je n'avais pas vraiment fait de démarche pour savoir où cela allait m'emmener... je me suis juste laisser porter par les cours que j'aimais vraiment..
Quand il a fallu commencer à choisir des options, je me suis posée la question de mon futur... et là la dépression a pointé son nez...
Ça ne m'intéressait plus, la sélection en M2 est vraiment le summum de la bêtise universitaire !
Aujourd'hui j'ai bientôt 25 ans, et je ne sais toujours pas ce que je veux faire. J'ai une licence de psycho mais on ne peut rien faire avec ça... passer des concours de la fonction publique ne m'intéresse pas...
Mes amis ont tous un travail, un salaire, moi en ce moment je bosse pour mac do....
Je pense qu'il ne faut pas s'affoler car au cas ou vous ne l'auriez pas remarqué le problème que vous évoquez se retrouve dans de nombreuses filiaires et pas seulement en psychologie. Je suis en fac de droit à l'Université de Montpellier et en première année seuls 25% des étudiants passent en deuxième année. Et lorsque j'était en troisième année, 15% des élèves ont eu leur premier trimestre du premier coup. Et en droit comme en psychologie la concurrence est rude. Je pense que s'il s'agit de sa passion et s'il est bien orienté et conseillé, il ne faut pas le décourager. La psychologie est peut être une très bonne filiaire pour lui, et il est dommage de s'en détourner parce que certaines personnes trop frileuse pour retenter leur chance l'en dissuade.
Après un peu de temps j'apporte de nouvelles preuves. Mes collègues qui ont obtenu leur master 2 avec succès il y a deux ans sont toujours dans la galère (une paie qui ne dépasse pas les 1500 euros par mois, des petits CDD et parfois même rien du tout !) Un seul de mes collègues a réussit mais il faut dire que sa copine était déjà psychologue. En plus il a eu la chance de bénéficier d'un piston de la part d'un prof, ce même prof avec lequel le reste des enseignants nous déconseillaient fortement de collaborer !!! Concernant les résultats "aléatoires" mais qui vous suivent tout au long. En licence, des collègues ont eu l'occasion de récupérer un devoir de statistiques noté 16 sans même que la prof s'en aperçoive : il faut dire qu'en stat une réponse est bonne ou pas... et bien ils ont obtenu la note de 13 !!!! trois points de différence en mathématiques, pour un même devoir, je vous laisse imaginer la variabilité des notes sur des matières plus littéraires !!!!! D'autre part je tente actuellement de reprendre mon travail auprès d'enfants autistes. Ne trouvant aucune familles j'ai pris contact avec le CRA et le CEDA... et je me suis rendu compte que ces organismes privilégiaient leurs connaissances personnelles pour bloquer tous les autres professionnels... pourtant je sais que les familles sont en demande et ne trouvent pas de professionnels... tandis que les professionnels recommandés par ces organismes sont surchargés et refuses de nombreuses familles. Nous avons donc affaire à un univers un peu "mafieux" alors même que nous sommes dans le social. Je pense qu'il faut faut boycotter cette filière tant qu'un réforme profonde n'aura pas changer les choses. Il suffirait par exemple de faire une sélection très forte les deux premières années (indexée sur la demande), sans pour autant empêcher les candidats de se représenter (le fameux "blocage des notes"). Maintenant il reste encore une maigre possibilité de réorientation : les ressources humaines. Mais dans ce cas je conseil de faire une école spécialisée et non de poursuivre un master 2 en psychologie du travail car dans le monde de l'entreprise (du moins en psycho) l'enseignement universitaire ne sera jamais valorisé et pour cause : la formation ne correspond pas à la demande des entreprises. Reste encore la possibilité de passer des concours. Celui de prof des écoles semble correspondre... mais si vous avez suivi un enseignement orienté vers la psychanalyse et non en psychologie cognitive (avec des maths, de la biologie) autant dire que c'est mort ! Il reste d'autres concours en fonction publique, à vous de voir...
Me renseignant pour une éventuelle réorientation, j'ai de quoi être dégoûté par les universités de psychologie, et je ne sais comment exprimé mon indignation pour celles-ci.
A vous entendre parler, j'ai l'impression qu'il est impossible de s'épanouir en psychologie à moins de faire partie de l'élite de la fac. Il est vrai que le système éducatif est à revoir, nous sommes tous destinés à faire quelque chose qui ne nous permettra jamais de nous affirmer intellectuellement. il y a de quoi s'étonner.
Je confirme tout ce qui a était dit plus haut.
Je suis titulaire d'une licence de psycho (sachant que la fac de Montpellier et juste une des pire poubelles pour les sciences humaines). Sachant déjà que je ne passerai jamais en M2 ni M1 au vu de mes notes de statistiques je me suis orientée vers...prof des écoles. L'année où je l'ai passé (2009), je l'ai tenté dans mon académie donc la plus dure soit 3% de réussite (rappelons que médecine est à 5%) et que mes études de psycho ne m'ont servit à rien. Si on veut faire prof des écoles autant faire une L3 sciences de l'éducation. Donc après avoir raté mon concours, j'ai fait une école de commerce privé très prisée (oh miracle j'ai réussit à y entrer) pour faire...ressources humaines. Si j'avais su j'aurai fait école de commerce dès la sortie de mon bac!!!
Pour rappel, ma meilleure à un M1 de psycho ne trouve pas de stage depuis 2 ans et tente le concours d'auxiliaire de puéricultrice ou infirmière... C'est dire soit la régression, soit le nombre d'années qu'elle doit encore faire!
Bonjour à tous.
En lisant ce poste, je suis désespérée de voir que malheureusement, la psychologie nous mène tous au même constat.
Je suis moi même titulaire d'une licence de psycho et je viens soit dit en passant, de planter royalement ma première année de master. En effet, la compétition qui règne en master ne laisse aucune place aux aléas de la vie qui font que vous ne pouvez pas toujours être au top.
Bref, je viens donc de passer 4ans en fac de psycho à bosser comme une dingue (disons les choses telles qu'elles sont) et je me rends bien compte que persévérer dans cette voie signifierait perdre encore un ou deux ans car trouver un stage relève réellement du défi. Sans oublier que cela ne garanti en rien mon entrée en M2. N'étant pas richissime et n'ayant pas vraiment envie d'entrer sur le marché du travail à 30ans il n'est pas envisageable pour moi de perdre encore plusieurs années. Je me trouve donc dans une réelle impasse car se réorienter après un bac +4 de psycho....autant dire qu'il ne faut pas être trop exigent ou alors être suffisamment courageux pour tout reprendre à zero.
Aussi, ma question concerne les possibilités qu'il me reste aujourd'hui. J'ai bien envisagé de partir dans une filière de ressources humaines mais passer un concours d'entrée pour une spécialité dans laquelle je n'ai aucune connaissance...autant se prendre un mur tout de suite. Et cracher sur 4 années d'études pour trouver un boulot que j'aurais très bien pu faire dès ma sortie du lycée ne m'enchante pas vraiment non plus.
C'est pourquoi j'aimerais savoir si l'un d'entre vous a connaissance de passerelles auxquelles nous, petits psycho, aurions accès? (Bien entendu, je n'envisage pas le concours de prof des écoles ayant une orientation psychanalytique...) Et oui, tout pour plaire quoi !
Bon j'imagine que mon intervention risque d'en décourager encore quelques uns et bien que ce ne soit pas mon but premier en postant ce commentaire, je dois reconnaître que bien que je sois moi-même passionnée par la psychologie, je n'encouragerais personne à y entrer...
Bonjour!
je suis également en train de chercher une voie de reconversion en plein...master 2 de psychologie!
Je trouve sincèrement que ces études sont décourageante jusqu'au bout. Pour ma part ce master 2 a été une réelle épreuve sans aucune reconnaissance et m'amenant à un échec...
si quelqu'un a donc une idée sur une éventuelle possibilité de reconversion sans pour autant perdre toutes ces années, je suis preneuse!
je vous souhaite à tous beaucoup de courage et surtout choisissez bien votre université de master 2. Ne prenez pas la 1ere (voire la seule) qui vous accepte au risque d'être vous même détruit par des professionnels de la psychologie..
Bonjour à tous,
pour ma part j'ai eu la chance d'être acceptée en Master 2 (je me demande toujours comment) et je suis aujourd'hui diplômée. Mais comme certains l'ont spécifié, l'après Master 2 n'est pas une partie de plaisir.(la psycho n'était pas mon premier choix mais après des échecsen concours paramédicl je suis partie en psycho). Après 2 CDD, j'ai actuellement un CDI en temps partiel (une journée et demi) et je cherche à compléter ce temps de travail depuis bientôt un an. Je commence à me décourager car j'ai peu d'entretien et me pose beaucoup de questions quant à mes compétences et surtout mes envies face à ce métier. J'envisage aujourd'hui de me reconvertir mais ne sais pas dans quoi . J'aimerais rester dansle secteur du social qui malgré tout offre un panel de métiers intéresant (avis aux amateurs)
Si quelqu'un a une expérience de ce genre ou des idées je suis preneuse.
Cordialement
Bonjour,
Je suis moi même étudiant dans le sud, en plein M1, alors que le second semestre arrive à la moitié, toute la promo 50 étudiants, est en train de chercher des alternatives au cas où, des domaines qui permettraient de bénéficier de nos années de psychologie quand même conséquentes, et où on trouverait pour s'épanouir.
De mon coté je pense que la psychologie m'a beaucoup apporté, et qu'elle peut encore me servir puisque je compte passer le diplome d'état d'infirmier, pour travailler ensuite en soin palliatif/ psychiatrie/ service VIH/ alcoologie, autant de domaines qui m'interessaient déjà dans la psycho. Certes ça fait trois ans, mais au final ça reste tout à fait jouable, et abordable.
Sans compte qu'il y a un gros déficit d'infirmier/infirmière, qu'il y a donc beaucoup de places disponibles, et que, quoi qu'il arrive, le salaire ne sera pas plus bas qu'en tant que psychologue débutant!
Un diplome bac + 2 épanouissant et sur vaut mieux qu'un diplome bac +5 incertain et menant au chomage!
Courage à tous, l'avenir n'est pas bouché!
Bonsoir,
A lire tous ces commentaires, je suis indignée. Il y a véritablement un gros, gros problème dans les études universitaires en France, lorsque l'on voit le nombre d'étudiants diplomés qui se retrouvent au chômage. En droit, c'est la même histoire dans certaines filières, et la sélection est rude arrivée en M1. Et même en décrochant le M2, dans certaines fillières = CHOMAGE.
Cette situation est absurde est une réforme en profondeur s'impose. C'est de ça que le gouvernement devrait s'occuper en priorité. Faire des études longues et difficiles pour se retrouver au chômage. Sérieusement, quand est-ce que l'on nous respectera ?
Alors que dans certains pays les étudiants sont assurés de trouver du travail lorsqu'ils font des études, en France c'est de la loterie : une affaire de chance, couplée (surtout) à une affaire de piston et d'argent. Autant ne rien faire alors que de faire des études pour rien.
On s'étonne que tout va mal : c'est pourtant une évidence, quand le système est pourri.
On se moque de nous et personne ne fait rien. C'est révoltant.
A tous les chômeurs diplomés, j'espère que vous trouverez une alternative à votre situation et que vous vous en sortirez. Du courage.
La psychologie est une voie sans issue, n'entamez des études de psycho que si vous voulez gaspiller votre temps et votre énergie. On y apprend rien de concret, et personne ne cherchera votre réussite. Il n'y a rien de plus tragique que de faire tant d'efforts pour rien. Mais ça me rassure de constater, en lisant les précédents commentaires, que je ne suis pas seul...
Bonsoir à tous,
Je viens à mon tour déposer un commentaire qui va dans le sens de tout ce qui a été dit précédemment. J'ai effectué tout mon cursus en psycho; j'ai obtenue ma licence de psycho avec mention très bien puis j'ai obtenu mon Master 1 de psychologie du travail avec mention bien et 16 au mémoire mais j'ai été recalée à l'entrée du M2. Recalée car je n'avais pas choisi le responsable du M2 de psycho du travail en guise de tuteur de mémoire. Il a donc préféré sélectionner les élèves avec qui il avait travaillé toute l'année sur leur projet. Moi j'avais choisi la responsable du M2 d'ergonomie. Une chose est sûre, c'est qu'il est très facile de trouver un stage en RH et notamment dans le recrutement lorsqu'on est en psycho du travail mais pour ce qui est du du travail ça c'est une autre paire de manche. A la suite de mon échec à l'entrée du M2, j'ai décidé d'effectuer une année de césure et de faire un second stage dans le domaine du recrutement mais à vrai dire le recrutement n'est pas très passionnant, les tâches sont assez redondantes et répétitives. Il faut vraiment aimer et pour prétendre intégrer d'autres secteurs en RH comme celui de la paie, la gestion de carrières et bien c'est impossible avec un master en psycho autant vous dire qu'il n'y a que le recrutement. Bref à la suite de cette année de césure, j'ai intégrer le Master 2 de clinique du travail à paris 7 et là impossible de trouver un stage en psychopathologie professionnelle donc j'ai été contrainte d'abandonner mon Master 2 car je n'avais pas trouvé de stage. Donc, je recherche du travail dans le domaine du recrutement ou des RH mais mon profil n'intéresse pas tellement les recruteurs. J'envisage peut être d'intégrer à la rentrée une formation orientée RH afin d'avoir un bac +5. Je trouve ça écœurant que l'on ne puisse pas terminer notre cursus surtout avec un dossier académique comme le mien. C'est révoltant. J'ai beaucoup d'amis en droit à la faculté de Descartes et dans d'autres facultés sur Paris qui ont accès directement au M2, une fois qu'ils sont titulaires du M1 dans la même fac. L'inscription est de droit, il suffit d'avoir plus de 13 de moyenne à l'année ou parfois plus de 14 au mémoire. Donc il suffit de se sérer un petit peu la ceinture et d'être un peu plus sérieux et ils sont sûrs d'avoir une place en M2 alors que nous, on a beau bosser, avoir de super notes en psycho et bien ça ne suffit pas. Il y a des personnes qui ont été accepté en M2 avec un moins bon niveau que le mien. C'est révoltant. En tout cas, l'université Paris X Nanterre en psycho est à éviter. Privilégier Descartes où la sélection se fait en L3 ensuite vous êtes tranquille pour la suite ou Paris 7 où la sélection se fait uniquement sur dossier et il faut avoir plus de 14 au mémoire et là vous êtes sur d'intégrer le M2. Voila bref la psycho a gâcher ma carrière scolaire. Ne prenez pas le choix de l'orientation à la légère, si vous voulez faire psycho réfléchissez bien, aux débouchés, à votre projet professionnel, ce que vous voulez faire concrètement avec le diplôme de psycho. Sachant qu'un psychologue a du mal à trouver un poste fixe à sa sortie, en général il travaille à temps partiel, très peu de reconnaissance professionnelle, pas remboursé par la sécu. Tous ces facteurs sont à prendre en compte malheureusement. Donc, il faut vraiment aimé la psycho et pas ce dire simplement, ça peut être sympa d'être psychologue, j'aime aidé les autres. La réalité est toute autre. Moi après mon bac j'ai fais une année de médecine, et c'est en médecine que j'ai découvert la psycho avant je ne connaissais pas. Et je me suis dit que c'était vraiment le seul métier qui s’apparente à celui de médecin mais sans me dire, étais je faite pour la psycho réellement? est ce que je me vois avec un schizophrène en face de moi ou un parano. On réalise une fois qu'on est en licence 3 lorsqu'il faut faire un stage dans une unité psychiatrique et c'est là qu'on est confronté à la vrai réalité et là, la plupart des étudiants de ma promo se sont tous dirigés en Psycho du travail car il faut vraiment avoir les épaules qui vont avec et avoir envie d'être confronté à de telles pathologies. Donc il faut vraiment bien réfléchir avant de se lancer en psycho si vous y aller sur un coup de tête, vous allez droit dans le mur, comme moi.
Cette réponse est encore plus tardive mais j'espère qu'elle aidera .Il est inutile de vous massacrer la santé pour obtenir un master pro de psycho si vous n'avez ni piston, ni parents aisés pour aider à votre installation .Les hôpitaux recrutent en CDD en faisant miroiter des CDI .Certaines cliniques proposent des salaires horaires de 8E net . Si vous n'avez pas de spécialité post DESS il est difficile même d'obtenir un entretien d'embauche. La réorientation est délicate car elle se fait le plus souvent en dessous de la qualification d'origine .
Référence(s) :
Il s'agit d'une expérience vécue et cette réflexion arrive après trois ans de galère
Absolument PAS d'accord avec beaucoup de points. Je crois que celles et ceux qui viennent sur ce forum ont été déçu et du coup veulent transmettre ce ressenti aux autres.
Avant tout je suis en Master 2 donc je connais bien le fonctionnement de l'ensemble du cursus.
Déjà il n'est pas obligatoire d'avoir 14 ou 15 de moyenne pour accèder au M2 : parmis les 10 personnes dans ma promo la majorité ont une mention PASSABLE
Concernant le stage de M2 : je suis rémunérée et la loi va changer pour ceux non rémunérés l'année prochaine normalement tous les stages le seront.
Concernant les remarques sur le fait que la sélection en M2 est une question de hasard ou de chance: je vous répondrais vu que vous devez connaitre vos théories de psycho : ATTRIBUTION EXTERNE ; biais d'auto complaisance ^^. On sait tous que la sélection est rude mais si vous avez un beau projet de stage que vous êtes vraiment motivés et que vous montrez que ce que vous avez appris va vous servir je vous assure que vous n'aurez pas de soucis à vous faire.
Je crois que certaines personnes devraient revoir leur projet pour l'entrée en M2 ca serait plus constructif que de donner une mauvaise image des études en psycho basés sur des fondements qui laissent à désirer
Je rebondis sur le commentaire précédent: ATTRIBUTION INTERNE, biais d'auto-complaisance.
Toutes les universités ne prennent pas avec une mention passable, il y en a même avec mention très bien qui ne sont pas pris, c'est un fait. Il y a un problème avec le système universitaire, c'est très hétérogène.
Parfois, il ne suffit pas de prouver sa motivation. La plupart (pas tous) des enseignants en psychologie, ne réagissent pas comme des psychologues. J'énonce simplement un fait: les têtes de turcs existent et dans ce cas, il faut postuler ailleurs.
Parfois les notes sont très subjectives, combien de fois l'on m'a dit, à la consultation des copies: "oui, vous avez répondu juste, je vois que vous connaissez le sujet, mais vous n'avez pas répondu de la façon que j'attendais". En licence c'est moins gênant, mais quand ça arrive dans la spécialisation en Master 1, qu'il s'agit d'une note déterminante, il y a de quoi péter un plomb.
Certains directeurs de mémoire ne sont pas compétents ou simplement pas assez disponibles.
Je suis pour couper la poire en deux et dire qu'il y a des raisons internes et externes, à l'échec comme à la réussite...
Pour ma part, je suis en Master 1, à 1 mois de la soutenance, mon directeur de mémoire n'a toujours pas daigné validé ma procédure et j'ai de la chance si je le vois 2 fois avant ma soutenance. Manque de chance, j'ai les 2: incompétent et indisponible. Je suis probablement responsable en partie de la situation, mais pourquoi attendre la fin de l'année pour me signaler que la procédure ne va pas et me laisser comme ça?
Je me pose les mêmes questions que mes collègues, que faire si je ne suis pas prise en Master 2 ? (ce qui me semble fort probable)
J'aurais aimé qu'on me mette en garde. Surtout vis à vis d'une chose que j'ai observé dans plusieurs universités: ils ne jurent que par la théorie dans bien des domaines, seul le master 2 permet de rentrer dans le vif du sujet. Chaque année on me disait l'année prochaine, mensonges!
Surtout ce qui me scandalise c'est que pour accéder à un master professionnel, nous sommes OBLIGES de passer par la recherche. On nous oriente recherche, cela conditionne l'accès à la professionnalisation, même quand on sait pertinemment qu'on ne veut pas faire de la recherche! Il faudrait diviser les 2 parcours bien plus tôt!
Pour conclure, je dirais que pour choisir psychologie il vaut mieux remplir plusieurs conditions:
Etre passionné par la théorie, les cours, les études!
Se préparer à être confronté à des notes injustes, à des jugements subjectifs et ne pas plaire à des profs et que cela ait un impact dans le domaine en question.
Se préparer à être recalé à la fin et devoir se réorienter.
Se renseigner sur les débouchés et être passionné par un des métiers possibles.
Ne pas vous laisser influencer par tout ce que vous allez entendre, vous forger votre propre opinion.
Vous méfier de vos collègues en Master 1 à cause de la sélection, même s'il arrive de tomber sur des personnes excellentes.
Un petit conseil: essayez d'assister à une conférence sur un domaine qui peut vous intéresser: ça vous donne un aperçu de ce par quoi vous allez passer. Observer le comportement des chercheurs n'est pas du luxe, c'est un bon aperçu aussi...
Voilà en espérant avoir aidé.
Référence(s) :
Expérience propre et confrontation à l'expérience d'amis étudiants en psychologie.
J'ai lu avec attention tous les commentaires et suis encore plus scandalisée qu'à mon arrivée. Pour ma part, j'ai obtenu ma licence de psychologie tout récemment. Du premier coup, oui, mais de justesse. Les rattrapages me sont passés sous le nez ce qui ne m'a pas permis d'améliorer certaines notes injustes. Depuis, je ne fais que recevoir des réponses négatives à mes candidatures au Master ("niveau pédagogique insuffisant") et me retrouve aujourd'hui avec une licence sans savoir où aller, ni quoi faire. Il est donc absolument évident que les notes sont déterminantes...
J'ai envisagé de me trouver une école mais les prix sont incroyablement élevés (5000€/semestre pour le master) ou de faire mes études à distance... Ces options me permettraient de poursuivre dans le champ de la psychologie qui m'intéresse vraiment, mais j'admets commencer à me poser des questions sur la viabilité de ce plan de carrière. La réorientation semble être la solution mais je n'ai aucune idée de ce que l'on peut faire après une licence...
Merci pour ton témoignage à contre courant.... Si je peux me permettre et par pure curiosité... Quelle université accorde l entree en M2 avec une mention passable??