L'enseignant évalue une compétence grâce à l'observation de son élève.Un patron estime que son employé a bien travaillé car son rendement s'est amélioré.Qu'est-ce qui est évalué ?Tout d'abord, on évalue les connaissances ,les habiletés et les attitudes à travers le savoir-agir de l'apprenant, son savoir-être et son savoir-faire.Pour justement contrôler tous ces savoirs,l'observation reste importante pour dire si mon élève a assimilé la méthode ou pas.D'autres activités sont utilisées pour évaluer;à savoir,la réalisation d'un projet,d'une production écrite,d'une activité culturelle, d'une pièce mécanique fabriquée par le stagiaire,ect.Une fiche d'évaluation spécifique à chaque étape est élaborée.Le travail de l'évaluateur commence par l'élaboration de cette fiche dont tout le travail en dépend.
Entièrement d'accord, une compétence ne s'évalue qu'en action. Mais, la vraie question qui préoccupe tout le monde actuellement et plus spécialement les enseignants et formateurs est la suivante: comment installer cette compétence chez nos apprenants
Pour entamer une réponse à ce questionnment disons que la compétence ne peut se développer en dehors d'une situation d'intégration au cours de laquelle l'aépprenant est appelé à résoudre une situation problème complexe, concrète et signifiante qui lui permet pâr conséquent de transférer ses savoirs
L'enseignant qui reste Le Guide peut concentrer ses efforts sur les techniques d'exploitation de l'information , la résolution des problèmes , l'exercice du jugement critique , et la mise en oeuvre de la pensée critique de ses élèves. Pour cela , il faut donner les méthodes de travail efficaces, exploiter les technologies de l'information et de la communication(internet, journaux, revues,cinéma,conférences spécialisées et autres pour l'apprentissage de l'anglais, seconde langue,ici) En plus , la coopération entre tous les éléments du groupe, de la classe, du sous-groupe doit être claire et bien organisée; il est indispensable d'actualiser son propre potentiel et faire intervenir tous les membres du groupe de façon équilibrée entre tous les membres.La préparation des cours devient la réussite ou l'échec du travail.
Je voudrais répondre ou plutôt commenter la réponse du 29/06/2010 en disant ceci:
ce que vous dityes et certes important mais ce qui reprepésente une vraie épine pour nos enseignants c'est le comment mettre en oeuvre tout cette panoplie de concepts:
- Comment amener les élèves aux compétences ?
- quel cheminement adopter lors de l'enseignement-apprentissage selon cette approche ?
- D'où devrait-on partir ? Où devrait-on arriver ?
- Quel est le statut des connaissances dans une approche par les compétences ?
A la prochaine rencontre, Salmiddin, amicalement, baji
Bonjour Baji,
Pour te répondre il faut d'abord contextualiser l'approche par compétence. Pour la définir de la manière la plus simple possible, elle est l'apprentissage et le développement mis ensemble. Toutefois, pour décontextualiser ce concept (approche par compétence) et le rendre ainsi applicable par nos enseignants, il faut de prime abord, suivre des cours en psychopédagogie dans lesquels l'enseignant s'informe sur le fonctionnement du cerveau lorsqu'il organise des concepts dans les différents réseaux propositionnels – il faut se mettre dans les têtes de ses apprenants pour savoir comment ils pensent et par le fait même leur préparer des stratégies qui leur faciliteront l’acquisition, l’arrimage et le transfert.
Ensuite, il faut que durant les activités de formation, intégrer le savoir, le savoir faire et le savoir être sans pour autant prépondérer l'un sur l'autre, par exemple un manutentionnaire qui fait un travail irréprochable ne serait point compétent quand il ne met pas ses souliers de travail ou encore lorsqu'il traite mal ses collègues. Il serait efficace ou efficient mais pas un iota compétent du moment ou la compétence est l'intersection du savoir, du savoir faire et du savoir être relatifs à l'exercice d'une tâche ou d'une activité.
Par ailleurs, pour favoriser l'apprentissage dans un cadre d'approche par compétence, il faut certainement des ressources cognitives, didactiques et matérielles. De plus, il faut que l'enseignant sache après une analyse profonde de sa classe (hétérogène / homogène), intégrer les notions par un ensemble de méthodes pédagogiques - il en existe plus d'une vingtaine - chacune est efficace dans un contexte particulier. Or, le but de l'utilisation de plusieurs méthodes ou formules pédagogiques demeure le maintien de la motivation et la facilitation de l'apprentissage.
En sommes, pour que l'intention de l'élève dirige bien son attention vers l'apprentissage, l'établissement d'une stratégie didactique par le professeur est d’ordre inéluctable. Par le biais de la stratégie, le professeur établie les étapes de l'apprentissage d'une activité sous-jacente à un module donné, la manière, le temps et le lieu d'exécution tout en mettant l'accent dès le début de l'apprentissage sur qu'est-ce qu’il fait en tant que professeur meneur de l'apprentissage et qu'est ce que son élève fait ou plutôt quelle est sa réaction face aux nouveaux concepts de l'apprentissage, est-ce qu'il réagit dans le bon sens tracé par la stratégie ou non! Et c'est à partir de ce moment que l'apprentissage devient sensé et incite plus à l'emploi de tous les moyens d’accommodation didactiques, cognitive et matérielles dont la seule finalité est de faire maitriser la compétence par les élèves.
Hicham
Référence(s) :
Université du Québec à Montréal, Faculté des science de l'Éducation