LE RACKET CONTINUE !!!!
L état toujour en quête de tunes, quitte à racketter les pauvres automobiloistes que nous sommes avec ces engins qui veiulent la mort de nos portefeuilles et permis.
La politique autophobe, voulue par la gauche du GVT , va finir par porter ses fruits, si rien n'est fait !!!!
Il faut renverser le pouvoir !!!
Déployés depuis 2013 sur presque tout le territoire pour lutter contre la vitesse excessive, les véhicules-radars banalisés flashent en toute discrétion les automobilistes
bison trop fûté - Déployés depuis 2013 sur presque tout le territoire pour lutter contre la vitesse excessive, les véhicules-radars banalisés flashent en toute discrétion les automobilistes
Une semaine avant la rentrée scolaire, de nombreux vacanciers vont reprendre le chemin de la maison. Mais pour ceux qui sont pressés de rentrer, attention aux voitures-radars banalisées veillent au respect des limitations de vitesse. Au printemps 2025, 126 nouveaux véhicules ont été déployés en Occitanie, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Mais alors, peut-on les repérer ? 20 Minutes fait le point.
Qu’est-ce qu’une voiture-radar banalisée ?
Anciennement appelées « équipement de terrain mobile (ETM) » ou « radar mobile de nouvelle génération », ces voitures sont des appareils embarqués à bord de voitures banalisées, précise le site du gouvernement. Elles sont présentes sur presque tout le territoire métropolitain depuis 2013, sauf en Ile-de-France et en Corse, et leur gestion a été confiée à des prestataires privés depuis 2018 afin de libérer du temps aux forces de l’ordre.
Comment fonctionnent-elles ?
Les axes de circulation de ces véhicules sont déterminés par les préfectures, principalement sur les portions de route où sont relevées des vitesses excessives qui sont à l’origine d’accidents et sur tous les types de réseaux (autoroutes, routes nationales, départementales ou communales), indique encore le site du gouvernement.
Près de 500 voitures circulent donc de six à huit heures, tous les jours, que ce soit en semaine, le week-end, le jour ou la nuit. Et chaque véhicule peut aller d’un département à un autre, mais à l’intérieur de sa région affectée.
Les radars sont intégrés dans l’habitacle des véhicules et utilisent un flash infrarouge, non-visible pour les usagers flashés. Ces voitures-radars peuvent flasher les voitures devant elles, celles qui les dépassent ou qui celles circulent dans le sens opposé.
Ce sont des chauffeurs employés par ces sociétés privées qui conduisent ces véhicules. Ils sont rémunérés au kilomètre et non aux contraventions dressées, rappelle le gouvernement.
Pour information, la marge technique de ces radars est de 10 km/h pour les limitations de vitesse inférieures à 100 km/h et de 10 % pour les limitations de vitesse supérieures à 100 km/h. « Ainsi, seront flashés les véhicules roulant à partir de 146 km/h sur autoroute, 124 km/h sur une voie express ou 61 km/h en agglomération », précise le gouvernement.
Une fois l’infraction enregistrée, les données sont transmises au Centre national de traitement, à Rennes.
Peut-on les repérer ?
Le but de ces véhicules est de passer inaperçus pour cibler les automobilistes responsables de grands excès de vitesse. Elles ne sont donc pas signalées sur les routes (comme c’est le cas pour d’autres systèmes de radars).
Les prestataires utilisent des modèles « classiques » pour éviter de se faire repérer, comme des Citroën Berlingo, des Peugeot 308, des Volkswagen Golf ou encore des Ford Focus.
Certains signes permettent néanmoins de « reconnaître » une voiture-radar : un petit dispositif sous la plaque avant, un rectangle sombre sur la vitre arrière ou encore un boîtier électronique posé sur le tableau de bord.
Certaines plateformes publient même les modèles et les plaques d’immatriculation de ces voitures. Mais la préfecture du Var, interrogée par Var Matin, rappelle que c’est « illégal » et dangereux. « Ce serait nuire à l’efficacité d’un équipement créé justement pour être furtif, donc dissuasif, et ainsi contribuer à sauver des vies humaines », a-t-elle expliqué. Et d’ajouter : « en matière de Sécurité routière, nous ne sommes pas là pour faire les poches des conducteurs, mais pour éviter des drames, des familles brisées, des blessés marqués toute leur vie. »
Et dans la pratique, il reste très difficile de s’en rendre compte « à temps ». La seule précaution efficace est donc de respecter les limitations de vitesse.
Un dispositif pour lutter contre la vitesse excessive
Pour rappel, ce dispositif a été déployé pour une raison simple : la vitesse excessive (ou inadaptée) reste le principal facteur d’accidents mortels en France. En 2024, elle représentait 28 % des cas, selon le bilan de l’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière (ONISR).
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Idée à méditer pour la dette , le roitelet macron devrait soumettre ça à ses maîtres.
Chantage à la dette : la gauche ne tombe pas dans le piège de Bayrou et propose ses solutions
Ils ont refait le coup. Lundi 25 août, François Bayrou a ajouté son nom sur la longue liste des responsables politiques qui instrumentalisent la question de la dette publique pour faire peur aux Français.
« Un danger immédiat pèse sur nous, auquel nous devons faire face, non pas demain ou après-demain, mais aujourd’hui même, sans retard d’aucune sorte, sans quoi l’avenir nous sera interdit et le présent durement et lourdement aggravé », a déclaré le premier ministre, qui veut imposer aux Français un effort de 44 milliards d’euros en 2026 pour réduire le déficit.
François Bayrou et la stratégie de la peur
Le chef du gouvernement a sollicité un vote de confiance à l’Assemblée nationale sur le sujet, le 8 septembre. Il estime qu’il n’y a « pas d’autre méthode » que la sienne si la France veut éviter le « chaos ». Il a même accusé les citoyens d’en être les premiers responsables.
« La dette, ce ne sont pas les gouvernements qui la consomment », a-t-il asséné, ciblant les « retraités », les « consommateurs », les « fonctionnaires », les « assurés sociaux » et les « entreprises ». « La vérité, c’est que la dette, c’est chacun d’entre nous », et que tout le monde va devoir se partager l’addition, a-t-il annoncé.
Mais qui est vraiment responsable de la dette ? Comment s’est-elle creusée ? Son niveau est-il vraiment catastrophique ? L’austérité est-elle la seule façon de la rembourser ?
« La dette, c’est un vrai sujet, mais la façon dont François Bayrou présente les choses montre qu’il se livre à une nouvelle tentative d’enfumage. Il cherche à faire peur aux gens, car la dette constitue un outil de sidération extraordinaire pour faire croire que les Français vivent au-dessus de leurs moyens et vont devoir se résigner à une dégradation de leurs retraites, de leurs hôpitaux, de leurs écoles, et de leur modèle social », dénonce Nicolas Sansu, député PCF auteur d’un rapport sur le sujet en 2015.
« Il ne faut pas considérer légèrement cette question. Mais le catastrophisme de Bayrou et les solutions qu’il propose sont typiques de ceux qui agitent la dette qu’ils ont eux-mêmes creusée pour sabrer l’État social et les services publics, alors que ce remède nous conduit droit vers la récession et la marchandisation des services », pense aussi Éric Coquerel, président LFI de la commission des Finances à l’Assemblée nationale.
Une dette record mais pas de risque immédiat de crise
Si les solutions et les évaluations du danger divergent, tous les acteurs politiques s’entendent cependant sur les chiffres. Le niveau de la dette française s’élevait à 3 345 milliards d’euros au premier semestre 2025. Un chiffre qui a augmenté de 2 000 milliards en vingt ans, en plus de passer de 60 % du PIB dans les années 2000 à 113,9 % du PIB cette année.
Enfin, le budget consacré à la charge de la dette est en hausse : 26 milliards en 2020, 66 milliards cette année, 75 milliards prévus pour 2026, et même 107 milliards envisagés en 2029. Il va ainsi dépasser le budget de l’éducation nationale (65 milliards en 2026) et celui de la défense (57 milliards), tout en restant derrière celui des aides aux entreprises (211 milliards en 2023) et des retraites (environ 300 milliards chaque année).
La situation est donc sérieuse et préoccupante, mais pas affolante avec un risque de banqueroute imminent, selon l’économiste Éric Berr. « Au XXe siècle, la dette est parfois montée à 300 % du PIB. Et, dans la période où la France s’est le plus rapprochée de la crise, la charge de la dette représentait 42 % des dépenses publiques. Or, aujourd’hui, nous sommes à 3 %. »
L’universitaire, membre des Économistes atterrés, ajoute que la France n’a aucune difficulté à emprunter. « Ses titres de dettes sont parmi les plus demandés au monde, entre la 10e et la 15e position. Et il y a toujours deux à trois fois plus de demandeurs de ces titres que nécessaire. »
La France a assez d’épargne pour éviter le surendettement
D’ailleurs, l’épargne totale des Français est mesurée autour de 6 000 milliards d’euros, « et le patrimoine national est estimé à 6,6 années de PIB. La dette, elle, représente un an de PIB, et elle est contractée pour une durée de remboursement sur plus de huit ans », ajoute Éric Coquerel. La France a beaucoup plus d’actifs que de passifs, et n’est donc clairement pas en situation de surendettement, ou d’incapacité à emprunter demain.
Mais Éric Berr alerte toutefois sur un danger, d’une tout autre façon que celle de François Bayrou. « Ce qui compte, c’est l’usage que l’on fait de la dette, et aussi son taux d’intérêt réel, inflation déduite. Tant que ce taux est inférieur à la croissance, tout va bien. Le taux d’intérêt réel peut même se retrouver négatif, auquel cas l’État s’enrichit en empruntant. Mais le problème actuel vient du fait que les politiques macronistes ont miné la croissance. Depuis 2017, la perte de recettes en France est de 60 milliards d’euros par an, selon la Cour des comptes. Ce sont ces cadeaux aux plus riches qui ont augmenté le déficit, en plus de freiner la dépense publique, qui est génératrice d’activité économique, de création de richesses et de croissance. Quand la Macronie baisse les impôts sur le capital, emprunte sur les marchés financiers pour les dépenses de fonctionnement, puis impose l’austérité, elle est clairement dans le rôle du pompier pyromane qui fonce droit vers la récession, la dégradation de la note de la France, et la hausse des taux d’intérêt. »
Ce qui conduit Éric Coquerel à affirmer que le pari macroniste est un échec. « La part du PIB liée à l’industrie est passée sous les 10 %. La pauvreté n’a jamais été aussi élevée depuis trente ans. Les services publics sont exsangues. Et pour la première fois l’an dernier l’investissement public et privé consacré à la transition écologique a diminué. De son côté, la dette augmente, mais elle ne sert pas aux emprunts d’avenir. Elle sert à financer les cadeaux aux plus riches, en plus de payer des taux d’intérêt aux marchés financiers. »
Mobiliser l’épargne des Français pour financer l’avenir
Dès lors, que faire ? « Il ne faut plus emprunter sur les marchés financiers. Ils ont tout intérêt à ce que nous ayons une dette qui les rémunère. La puissance publique doit retrouver sa souveraineté sur le financement de notre économie », insiste Nicolas Sansu.
Depuis les années 1970, les États se sont massivement tournés vers les marchés pour l’emprunt. La France a détricoté peu à peu son circuit du trésor. Et la Banque centrale européenne (BCE) impose de passer par le circuit des banques privées. L’ancien sénateur PCF Éric Bocquet a calculé que, depuis 1979, « la France a versé 1 300 milliards d’euros d’intérêts aux marchés. Il est là le vrai scandale de la dette ».
Nicolas Sansu et les communistes proposent que les États puissent enfin emprunter à taux zéro auprès de la BCE, en plus de nationaliser des banques. « Quand le PCF propose d’investir 500 milliards d’euros dans l’écologie, l’industrie, l’énergie, les services publics, l’emploi, il s’agit d’une dette vertueuse, qui permet de répondre aux enjeux et de créer des richesses, argumente le député. Cela doit passer par un emprunt sur lequel nous serions souverains. Le Japon a une dette située à 235 % de son PIB, mais les Japonais détiennent eux-mêmes 90 % de cette dette. L’épargne des Français, avec des livrets qui financent l’urgence sociale et écologique, pourrait ainsi être davantage mobilisée », et par là même rémunérée.
Taxer les ultra-riches, une solution ignorée
N’en déplaise à François Bayrou, les solutions sont déjà là, sur la table, mais le gouvernement refuse d’en débattre. « Pour réduire les déficits, il faut récupérer les 60 milliards de recettes perdues par an sous Macron, il faut revoir les 211 milliards d’aides aux entreprises, il faut mettre en place la taxe Zucman, un impôt minimal de 2 % sur le patrimoine des ultra-riches, qui rapporterait 20 milliards d’euros par an. C’est possible », soutient Éric Berr.
La dette aurait dès lors une tout autre utilité. « En octobre dernier, l’Assemblée nationale avait voté, à l’initiative de la gauche, 60 milliards de recettes en plus, ce qui conduisait à une baisse du déficit à 2,7 % du PIB, en plus de financer des dépenses d’urgence et de relance, votées en commission. Nous avions une majorité pour, avant que le gouvernement ne raye cette copie à coups de 49.3 », se souvient Éric Coquerel, qui prône par ailleurs la création d’un pôle public bancaire pour financer de grands investissements d’avenir.
« Plutôt que d’affoler avec la dette, Bayrou ferait mieux de parler des mégafeux, des inondations, des canicules, qui risquent d’être dix fois plus destructeurs d’ici à la fin du siècle selon le Giec, ajoute l’élu. Il dit que l’on ne peut pas léguer de dette à nos enfants ? C’est surtout un monde dangereux et invivable qu’on ne peut pas leur léguer. Il surjoue la question de la dette financière, parfaitement gérable, pour ne pas parler de la dette sociale et écologique, autrement plus pressante. »
Aux côtés de celles et ceux qui luttent !
L’urgence sociale, c’est chaque jour la priorité de l’Humanité.
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