Angers, le 10 juin 2001
Cher Mohamed
J’ai appris par Catherine que tu étais fâché contre moi à cause du ‘lapin’ -c’est le mot qu’elle a employé- que je t’ai posé mercredi.
Si je ne suis pas venue c’est tout simplement parce que j’étais malade : la veille au soir déjà je ne me sentais pas bien et avais un terrible migraine. Comme cela m’arrive souvent, je ne me suis pas vraiment alarmée. Mais le lendemain, m’étant réveillée avec une forte fièvre, j’ai dû appeler le médecin. C’était une sorte de grippe, heureusement sans gravité. Puisque tu n’as pas le téléphone, je n’ai pas pu te prévenir.
Voilà tout simplement pourquoi il m’a été impossible de me rendre au rendez-vous et je le regrette d’autant plus que tu sembles avoir mal interprété mon absence. Je n’ai pourtant pas l’habitude de faire faux bond à mes amis ! Je suis vraiment désolée de ce contretemps tout à fait indépendant de ma volonté, crois-moi !
Bref, peux-tu me téléphoner et passer me voir ce weekend ? Je ne bouge pas de la maison car je suis encore un peu fatiguée.
Bises.
Amina