Un enfant de 16 ans peut-il se faire prescrire un stupéfiant/psychostimulant (méthylphénidate - classé parmi les 58 médicaments dangereux par l'ANSPM) par un psychiatre hospitalier sans l'autorisation d'un de ses parents ?
Bonjour "Canounet" et merci de votre réponse. J'imagine que vous êtes un avocat spécialisé pour être aussi sûr de vous. Car il s'agit non pas de simples médicaments, comme je l'ai indiqué, mais bien de stupéfiants sur la liste rouge de l'Agence nationale du médicament. Les 3 laboratoires concernés ont d'ailleurs dû renvoyer un courrier aux prescripteurs leur rappelant les principes de base de précaution étant donné les dangers - mentionnés sur la notice du médicament du méthylphénidate (qui ne peut être prescrit au départ par un généraliste ou hors milieu hospitalier).
C'est justement parce qu'il s'agit de soins aux enfants que la question se pose. D'après les textes, il semblerait bien que la seule dérogation aux mineurs soit pour ceux de plus de 15 ans, d'une part, et lorsqu'il s'agit de contraception (+ 1 autre cas). Il me semble que je sois un peu mieux renseignée que vous au départ. Je souhaitais juste un complément d'information de la part d'un professionnel du droit.
Merci tout de même pour votre participation et bonne journée.
Référence(s) :
Avocat spécialisé dans la médecine, consulté il y a peu
Vous ne trouverez sur ce site sur lequel n'interviennent que des bénévoles comme vous et moi, que peu de professionnels et certainement pas un avocat puisque cela semble plus être une question déontologique que de justice
et liront-ils votre question ?
quant à moi, j'ai donné une réponse courte (aussi courte que votre question que vous auriez pu développer de suite comme vous l'avez fait après) mais sans ambiguïté
si vous êtes responsable de l'enfant en question, vous pouvez toujours refuser de votre propre chef de le soigner
mais si le médecin psychiatre, qui a la capacité (au contraire d'un simple généraliste) de délivrer une telle ordonnance, respecte les recommandations que vous évoquez, je ne vois toujours pas d'impossibilité
si vous êtes déjà bien au courant de la question, je vous suggère de contacter des professionnels compétents pour avoir plus de renseignements
Merci encore une fois "Canounet". Vous avez raison, j'aurais dû développer et ce site n'est pas forcément le meilleur endroit pour obtenir une réponse.
Ce n'est pas grave, l'avocat que j'ai consulté a l'air de bien connaître ce type de dossier et je dois lui faire confiance.
J'ai l'autorité parentale sur cet enfant, mais il habite chez l'autre parent, qui n'a pas vu d'inconvénient à ce traitement, malgré des effets secondaires graves lorsqu'il en avait pris il y a 2 ans. J'avais réussi à faire arrêter cette prescription au vu de ces effets, qui ont été signalés (dont état psychotique, perte de poids, céphalées, envies suicidaires). Hélas, le père inconscient a lui-même demandé à un spécialiste de donner à nouveau cette molécule à notre enfant, qui pourtant se portait bien mieux sans elle. Et le spécialiste a obtempéré malgré mon avis contraire, ce que je considère comme un acte à la limite du criminel.
Nous, parents à l'écoute et respectueux de la santé de nos enfants, sommes mis en minorité par certains spécialistes qui abusent de prescriptions de molécules dangereuses dont il est possible de se passer. Je ne fais partie d'aucune secte et ne suis pas contre les médicaments, en ayant bénéficié souvent moi-même et donné aussi à mes enfants. Beaucoup sont très efficaces et les risques en sont calculés.
Au moins cet échange via experts-univers aura eu l'avantage de passer une information sur les dangers avérés du méthylphénidate utilisé pour des TDA(H) (si ce thème vous intéresse, il existe beaucoup de littérature sur ce sujet et je peux vous donner des références d'ouvrages et d'articles récents) et à l'obligation des médecins de proposer d'autres traitements ou approches en première intention, traitements ne présentant, eux, pas de danger pour la santé.
Je vous souhaite une bonne fin de journée et merci encore pour votre aimable participation et le temps que vous avez pris pour me répondre.