Parkro Man : merci
Latcho divès ça veut bien dire bonjours même certains rom qui sont jamais venu en France disent comme ça.
Té o Dévèl veïrèl tout drèn
Bonjour, ça se dit "latcho divès", c'est vrai que c'est une traduction mot pour mot, mais elle est bonne, car dans tous les pays d'Europe où les sinté (manouches), vivent, ils le disent comme ça, même si dans leur langue d'origine, ce n'est pas du mot pour mot, c'est une coïncidence que se soit comme ça avec la langue française.
Merci ça se dit "parkro màn", alors encore une fois tu as raison, du moins, à moitié raison, car certains manouches, ne disent pas ce mot, car c'est un peu "cru" de le dire parfois, mais à la force de ne plus l'utiliser, certains l'ont oublié, mais c'est pas pour ça qu'il n'existe pas.
Je connais beaucoup de gens qui sont de vrais manouches, et qui parlent couramment, qui l'emploie, (surtout en milieu chrétien)
Par exemple pour dire :
Merci mon Dieu pour ta grâce, ça se dit :
" Parkro màn mour Dévèl for tiri knada"
PS : je suis le garçon qui a fait l'application pour apprendre à parler manouche.
Voici mon mail : sylver.siegler@gmail.com
Lacho dives
au revoi (bonne route): Laco drom, à de main: taisa.
Qu'est-ce qu'un Manouche ?
Je découvre la signification du mot Manouche en visionnant le film de Satyajit RAY : Le visiteur :
Un oncle, depuis longtemps parti à l'aventure (comme ethnologue), s'annonce pour un séjour d'une semaine sa région d'origine. Sa nièce est ravie de le revoir, mais son mari fait obstacle craignant une imposture.
A la fin de l'histoire, l'oncle, le visiteur, accompagne sa nièce, son mari et son neveu chez les Manouches. Ce jour-là, ils assistent à une cérémonie avec chants, musique et danse. Là ils sont pris par la beauté de la vérité et vont rejoindre le groupe de Manouche et dansent avec eux , avec bonheur ils renouent avec le sens premier de l'Humain.
Un grand nombre de Manouche ne savent pas lire ni écrire à ce jour. La transmission orale monadiste est fondamentale pour garantir un avenir à « l 'Être humain accompli » et ceci depuis la préhistoire.
Manouche est un endonyme signifiant « homme accompli et marié au sein de la communauté » . Ce terme a été adopté par l'Union romani-internationale (IRU) pour désigner un ensemble de populations, ayant en commun une origine indienne, dont les langues initiales sont originaires du nord-ouest du sous-continent indien et constituant des minorités connues sous de nombreux exonymes vivant entre l'Inde et l'Atlantique ainsi que sur le continent américain.)
Long périple depuis l'Inde. On ne connaît pas les raisons qui ont déterminé leur départ de l'Inde vers le IXe et Xe siècles. Leurs premières migrations les ont conduits du nord de l'Indus vers l'Iran, la Grèce et l'Europe via l'Empire byzantin.
La présence des Tsiganes est clairement attestée à Constantinople en 1150. Une longue implantation dans l'Empire byzantin a soumis leur langue à une influence importante du grec.
C'est en août 1419 qu'ils sont signalés en France à Châtillon-sur-Chalaronne du département de l'Ain , régions comportant de nombreux étangs ou pousse l'osier.
C'est déjà au XIVe siècle que les Roms commencèrent à venir en Europe centrale. Pour beaucoup d'historiens, ce siècle est qualifié de "siècle d'or des Roms en Europe", puisque les Roms étaient reçus par des aristocrates, obtenaient des sauf-conduits de protection, bénéficiaient de différents privilèges.
Certains d'entre eux ont fait le choix de s’installer sur le territoire du centre val de Loire, tout en continuant à pratiquer le nomadisme dans relative liberté de déplacement, et ceci jusqu'à la déclaration de la guerre mondiale 39-45. Le choix de cette région est dû à son climat tempéré, et surtout à la présence de l'eau des fleuves des prairies, champs, chemins de hallage qui les bordent, et de la culture de l'osier pour exercer leur métier de vannier. Les paniers se vendent ou s'échangent.
Je vous invite tout simplement à découvrir ou revoir le Film : Latcho Drom de Tony Gatlif. . À travers musique, chant et danse, évocation de la longue route des Roms et de leur histoire, du Rajasthan à l'Andalousie.
A Chinon sur les bords de l'Indre, j'ai rencontré les Manouches qui ont participé à ce film. La famille Duville
Je suis d'accord latcho divéss ce dit en partant quand tu laisse quelqu'un tu lui dis latcho divéss, où latchi Bart, dika méne taïssa, latcho drom,ça ce dit pas en manouch où alors en gachkéné manouch goutamourya, harkane ké djal, dja la kou divéss, o gadjé yalé, mé source je suis Sinto par ma mère et kalldérash par mon père
Chacun se raconte sa propre histoire: "il était une fois" Pour le Kalo ils y a 17 genres différents, par exemple mountsego c'est du kalo piémontais qui signie "mon tout petit". Et les sinon autre chose, beaucoup de gens du voyage issus de tribus Lovara faisaient des faux papiers durant la 2eme guerre mondiale, ce qui à aidé beaucoup de gens à sauver leur peau et les Kalderash étaient des chaudronniers très implantés en périphérie de Paris. Gens du voyage, les fils et les filles du vent, leur histoire est pareille à eux: hors de contrôle.