S'entendre comme chien et chat ne signifie pas toujours une hargne réciproque. Vénéré en Egypte ancienne au point d'être embaumé avec ses maîtres, le chat dés sa domestication a côtoyé le chien qui était lui en place depuis longtemps, sans pouvoir bénéficier d'un statut aussi important. Avec le christianisme tout s'est transformé et le chien qu'on traitait d'impur devient le symbole de la fidélité et de la bonté, alors que le chat sera le signe du démon lorsqu'il commencera à occuper Europe au Vème siècle. Des milliers de chats furent pourchassés à l'aide de chiens et l'église prêta son concours au moyen-âge pour organiser des bûchers, le pape Innocent VIII accusant les amis des chats de sorcellerie, ce fut le début de l'inquisition...
De nos jours bien des gens accusent encore les chats d'être méfiants et sauvages, Picasso ne disait-il pas << Ils ont le poil hérissé, et courent comme des démons. S'ils te regardent on dirait qu'ils vont te sauter a la figure et t'arracher les yeux!». Alors que le chien trouve une merveilleuse audience, au point que certains maitres encouragent l'instinct de poursuite de leur bête contre les malheureux minets.
Entre le chien et le chat il n'y a pas de haine héréditaire, mais le salut du chat est dans la fuite et pour le chien tout ce qui fuit devient une proie, au maître d'inculquer les bonnes manières des le plus jeune âge au moment de la connaissance des espèces amies, comme on le fait pour les futurs chiens guides-d’aveugle.
Personne ne peut affirmer catégoriquement que le chien est l'ennemi du chat, et surtout pas ceux qui vivent avec les deux espèces. Lorsqu'il y a mésentente, l'homme est toujours responsable quelque part, et il doit s'interroger sur l'éducation qu'il a offerte a son chien et a son chat.
Chaque espèce a son propre langage et un chien et un chat mis en présence pour la première fois, entament un dialogue aussi éloigné que celui d'une chauve souris avec un dauphin qui, pourtant, émettent tous les deux des ultra-sons !...
Un chien qui lève la patte sur son vis-à-vis demande: " Tu viens jouer avec moi ?". Un chat qui adopte cette attitude déclare: " Si tu approches encore, tu prendras un
bon coup de griffes !" Pour un chien remuer la queue exprime la sympathie alors que chez le chat c’est un signe précurseur de l’attaque. Et pourtant tous les deux ont un répertoire comportemental très élaboré. Chez le chat, la distance de fuite (périmètre dans lequel il se sent en sécurité relative) est estime a deux ou trois mètres; chez le chien, elle sera entre dix et vingt mètres selon l'individu. La distance critique (périmètre de survie, en principe inviolable) du chat est plus proche de celle du chien, ce qui augmente encore le risque de conflit. Elle tourne aux environs de 1,50 m alors que chez le chien elle varie entre 2 m et quelques centimètres.
Il faut se souvenir que le chat est domestiqué depuis moins longtemps que le chien et qu'il présente beaucoup moins de différences que celles que l'on retrouve dans les diverses races canines ce qui lui donne une certaine homogénéité de réponses comportementales, quelque soit son lieu d'origine. -
D'autre part, le chat est un individu seul qui vit au milieu d'autres. Ce n'est pas un animal grégaire comme le chien pour qui la hiérarchie et les définitions territoriales sont essentielles. Le chat a des aires de séjours selon les moments de la journée; aire d'ensoleillement; aire de toilettage; aire d'alimentation; aire de repos; aire de contacts sociaux. On ne peut pas dire qu'il y ait des formes d'expressions territoriales véritablement. Pour lui, il y a le droit d'antériorité; la préséance revient a celui qui était le premier sur le territoire. Ainsi, il ne supportera pas que le chien pénètre dans sa zone personnelle, brusquement, sans prendre les précautions d'identification préliminaires. A ce moment-là, s'il se couche sur le dos, ce n'est pas un signe de soumission devant la brusquerie du chien (comme le ferait d'ailleurs un chien), c'est tout a fait le contraire. Cette attitude est celle d'un dominant prêt a entamer un combat efficace, avec les quatre pattes disponibles et griffes acérées.
Après l'attaque, la toilette!
En fait, tout dépend de l'expérience de "l'autre". Un chat habitué aux chiens, se contente de se grossir en hérissant le poil: il n'attaque pas, il ne fuit pas, il attend. En général, ce comportement freine 1'agression et le contact va se transformer pour le chien, en exploration par le flair, à condition qu'il ne s'agisse pas d'un chien tueur de chat. Le chat qui a essuyé des attaques douloureuses de la part d'un chien, ou bien la chatte qui vient d'avoir des petits, ne vont pas agir de la même façon. Son regard va se rétrécir avec les pupilles dilatées, les oreilles sont rabattues en arrière; grâce a son appareil phonatoire perfectionne, il va feuler, les babines retroussées, prêt à cracher si l'approche se précise. La queue est dressée, gonflée et agitée de saccades, le poil hérisse sur tout le corps pour se grossir davantage et tenter d'impressionner. L'attaque va se faire latéralement et sera très rapide. Le chat se laisse alors tomber sur le dos afin de pouvoir ramener très haut les pattes arrière et labourer le ventre de l'adversaire pendant que les pattes antérieures griffent la tête et les yeux et que la mâchoire mord.
En général si le chien hésite, les yeux du chat qui cherchaient déjà une direction de fuite, vont le trahir et il va s'échapper très vite pour se mettre hors de portée. Ce qui n'est pas le cas pour les chats ayant de l'expérience et des mères ayant leur progéniture a proximité.
Après le contact, on assiste a une séance de toilettage, ce qui, en réalité, est un acte de substitution, de dérivation, pour décompresser et retrouver le calme habituel.
Certaines races de chiens sont davantage portées sur la chasse au chat, surtout les terriers. Aux États-Unis, les pit-bulls étaient entraînés a tuer des chats dans le but diabolique d'exercer leur agressivité. Et il est vrai que les chats ont très peu de chances de s'en sortir devant un chien tueur qui retrouve ses instincts de prédateur.
Le chien n'est pas ailurophobe (ailouros: chat, phobos: effroi) de nature. Mais son attitude peut aller de l'incommodation en présence d'un chat a une véritable antipathie, ce qui était le cas de personnages célèbres comme Jules César, Henry II et son fils Charles IX, ou bien Napoléon. Nous avons la chance que le chien ait dans son développement psychique, une période bénie où il est capable d'apprendre et d'intégrer les espèces amies avec lesquelles il aura à vivre plus tard; il faut en profiter. Cette phase d'apprentissage instinctif va de deux a douze semaines environ avec une période très pointue a sept semaines. Il faut donc que l'éleveur ou le maître lui fasse connaître des chats accoutumés aux chiens a ce moment-là.
Éviter les mauvaises expériences
Pour le chaton, il en va de même et c'est par mimétisme, par imitation de sa mère qu'il apprend la vie, reproduisant les séquences comportementales auxquelles il assiste. Avec une mère équilibrée, a l'aise au milieu de chiens, on prépare un futur chat similaire. Pour lui la socialisation aux autres espèces se réalise entre la 2e et la 9e semaine.
Chez le jeune chien ou le jeune chat, il faudra éviter autant que possible les expériences négatives lors des rencontres. Celui qui garde un souvenir douloureux de l'autre espèce aura un seuil d'agressivité beaucoup plus bas, se déclenchant rapidement, lorsqu'il devient adulte. Il est prudent de limiter les situations conflictuelles, par exemple le repas ne sera pas servi au même endroit, et si le jeune chien a un os, on empêchera le chat d'aller le renifler avec intérêt.
En général, s'entendre comme chien et chat pour des animaux ayant vécu ensemble depuis le plus jeune âge, c'est l'harmonie parfaite contrairement a ce que ce proverbe signifie. On voit les deux compères partager la même couche et en cas de naissance, la chienne ou la chatte adopter d'emblée le petit de l'autre. A l'homme de bien éduquer son chien et son chat, même si pour lui c'est différent, cela évitera les cris, les plaies, et les désagréments d'avoir toujours "l'œil aux aguets" lorsqu'on doit lâcher le chien en liberté. Comme disait Bernard Shaw "l'homme est civilise dans la mesure où il comprend le chat".
Un chat c’est le calme, la sérénité, il peut déambuler partout dans la maison de son pas souple de même qu’il est capable de sauter d’un bond sur n’importe quel meuble, ce qui signifie qu’il a accès dans tous les coins et recoins, y compris au fond d’un placard.
Le chien surtout s’il est jeune, explore activement, s’agite, jappe, mordille ce qu’il peut trouver de nouveau ; son univers est à ras de terre car il ne peut grimper comme le chat.
D’une manière générale, il est quand même plus facile d’introduire un chiot dans une maison où il y a un chat adulte que le contraire mais l’idéal c’est que la socialisation se fasse chez l’éleveur. Si vous avez la chance d’avoir le chiot et le chaton en même temps c’est encore mieux car l’accoutumance va se réaliser assez rapidement, dans ce cas il est important également que l’éleveur de chat fasse connaître des chiens bien équilibrés.
Comment favoriser la cohabitation ?
Il existe donc plusieurs possibilités comme nous l’avons vu :
- le chaton qui arrive chez un chien adulte
- Le chiot qui arrive chez un chat adulte
- Un chat qui arrive chez un chien ou le contraire :
Le danger peut être réel :
- Le chat peut griffer sérieusement, crever un œil du chien
- Le chien peut tuer d’un coup de dent surtout s’il s’agit d’un grand gabarit ou de certains terriers vindicatifs
- Un chat qui est poursuivi dans la maison peut casser des bibelots de prix auxquels vous tenez
Que ce soit dans n’importe quel des cas évoqués les grands principes restent les mêmes :
1 – Faire le préparation olfactive. N’oublions pas que nous avons à faire à deux espèces dont le monde est représenté par un sens prédominant. Le nez. Le mieux c’est d’utiliser un bout de tissu que l’on va placer chez le futur pensionnaire, l’éleveur du chiot ou du chaton. On va présenter à la maison l’odeur en associant celle-ci à quelque chose de nouveau et d’agréable, une friandise ou un jouet.
2 – Isoler le résident psychologiquement et physiquement, c’est-à-dire ne pas s’occuper de lui, même pour les caresses habituelles durant un ou deux jours.
3 – La présentation doit se faire, si possible dans un lieu sécurisé et neutre avec possibilité d’échappement du chat : meuble, arbre. Salle de jeu des enfants, grand garage, jardin.
4 – Dès que le nouveau apparaît, on offre quelque chose d’agréable et on caresse le résident sans s’occuper du nouveau venu. Dans le cas du chiot présenté au chat, quelqu’un retiendra le chiot avec une petite laisse pour que l’approche ne soit pas précipitée. Si c’est un chaton qui est présenté au chien adulte, si l’autorité naturelle du chef de meute a été correctement mise en place, le maître incitera son chien à de la modération « non pas toucher ! ».
Devinette :
Quel est la chose la plus grave qu’il puisse arriver à un chien :
« C’est de donner sa langue au chat ».
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Moi j'écris pour 1 tout autre sujet, j'avais 1 adorable chienne croisée husky, elleavait 15 ans! et bien sur les problémes qui vont avec les vieux chiens, mais sa ne l'empechait encore de descendre 4 etages, mais le probléme qui est arrivé c'est qu'elle c'est mise a avoir 1 grosse boule sur sa patte avant, au niveau du coude, d'abord petite j'ai pensé a kiste, et je me suis pas alarmée, puis la boule a grossit, cet été 2012 il afait chaud, et a bcp maigrie, mais pourtant mangeait bien! puis sa boule est devenue tellement grosse (orange), kon la emmené au veto, ki a dit kil pouvait rien faire, il juste piqué dedans, c de l'eau av du sang qui a coulé 1 peu, il a dit sans fair d'analyse que c 1 cancer, et vu son age, elle supporterait pas l'opération, et que sa servirait a rien car la boule reviendrait, vu ke la chimio pour les animaux nexiste pas!, donc lui infligé ds souffrance inutiles, son conseil laisser comme sa!!! Si sa craquait, car trop tendue la peau peux craquer! Il ferait kk point de soutures et ferait degrossir 1 peu la boule! 1 mois apres sa boule a craquer aprés 1 effort, ont est retourner au cabinet, et je suis tombé pas sur le mm veto, lui direct sans mm regarder l'etat de la crakure a dit: Y a rien a faire, lui couper la patte ou la piquer!!!
Je savais plus, je me suis mise a pleurer, (en plus il avait 1 tete de con), mais il me rabachait que c té mieux pour elle de l'endormir....! J'ai fini par dire OUI, mais mtn je regrette car aucune analyse na été faite, comment pouvait il savoir que c'etait 1 cancer, ou juste 1 tumeur bénigne, ok, ellle avait 15 ans, mais peut etre aurait elle put aller encore 1 peu, je n'arrive pa a m'en remettre, car je n'est aucune certitude d'avoir fait le bon choix, tout a été précipité! Et mtn c trop tard pour faire marche arriére, elle est au paradis!
J'en veux au veto qui selon moi a pas voulu s'embeter av 1 vieux chien!!
J'aurai dut demander 1 autre avis!
Jamais je retrouverai 1 chien comme elle affectueuse, protectrice, fidele, elle ma fait confiance et je l'ai tuer!
Merci de me repondre si vous avez connu la meme chose.
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