Reconnaissance victime de guerre

Le 19 août 1956 à Annaba (ex Bône) Algérie, des troubles sont survenus ce jour, mon père 24 ans s'est fait tirer dessus par un parachutiste Français à bout portant, à 10 centimètre. Il a reçu 2 balles, une dans la main et la seconde dans la tête. La 1ère balle a été extraite avec une petite infirmité du doigt, mais la seconde est toujours dans la tête. (54 ans) !!! au bout de 3 jours d'hospitalisation, le commissaire de police de l'époque lui a rendu visite pour recueillir sa déposition, lui a demander s'il voulait porter plainte contre un civil, victime et blessé également, enchaîné a son lit, le présentant comme le suspect. Mon père a réaffirmé que c'était un militaire et a refusé de porter plainte sous la pression, [ on ne porte pas plainte contre l'armée] de peur des représailles ou de mettre une nouvelle fois de plus sa vie en danger, celles de son épouse et de ces deux enfants, (3 ans et 2 mois et 7jours). Il a constitué un dossier auprès des autorités Algériennes, et à ce jour, il n'a aucune réponse.le 17 octobre 1961, à Paris, il a été emprisonné dans le parc à bestiaux de la porte de Versailles pendant 10 à 12 jours, avec d'autres personnes, raflées par la police Française, à la sortie du métro, station Opéra, suite à la manifestation organisée par les Algériens Français. Manifestation obligatoire pour ne subir aucune représailles du FLN. Durant cette détention, mon père n'a pu contacté ma mère avec ces 4 enfants. Ma mère est restée dans l'ignorance totale pendant cette détention. Quels sont les recours de mon père, pour être reconnu victime de guerre ?