Une collègue professeur des écoles, titulaire de son poste depuis 5 ans vient d'apprendre par sa hiérarchie que lorsqu'elle rentrerait de son congés maternité à savoir mi décembre 2010, elle ne retrouverait pas son poste, mais un poste de titulaire remplaçant jusqu'en juin de cette même année.
Elle ne récupèrera son poste qu'en septembre 2011. Tout cela pour permettre à un stagiaire d'effectuer une année scolaire complète pour son 1er poste. Cela est-il légal? car la collègue est totalement désemparée. 12 collègues de la circonscription seront dans son cas, il ne s'agit pas seulement de congés maternité ,mais également de congés maladie.
merci pour votre réponse
Bonjour,
je suis dans le même cas que votre collègue, c'est à dire que je devais reprendre mi février et que j'ai su vendredi 4 que je serai mise sur des remplacements.
Cela me semble illégal puisqu'à un retour de congé maternité, nous devons retrouver notre poste.
De plus, dans mon cas, je travaillais à 3/4 de temps car 1 enfant de moins de 3 ans et on m'a forcé à me réintégrer à temps plein pour pouvoir réquisitionner mon poste. Cela encore est illégal car c'est un temps partiel de droit.
Sur quelle académie etes-vous? Le SNUIPP m'a dit que seule l'Isère avait ce genre de pratiques.
A l'école nous allons mener une action, je ne compte pas me laisser faire, car je ressents une véritable injustice.
D'autant plus que pour moi l'inspectrice n'a pas eu le courage de m'en parler. Elle a prévenu mes collègues, demandé qui voulait être maitre référent et leur a demandé de ne rien me dire, que j'allais recevoir un courrier de l'IA.
Merci de me tenir informée de la suite pour vous. Vous pouvez me laisser un mail sur tdomapi@live.fr.
Je pense qu'il faut agir très vite.
La collègue qui ne sera pas réintégrer sur son poste après ses congés de maternité fait bien partie de l'Académie de l'Isère. Tous les syndicats sont sur le coup et des actions seront menées prochainement.
Des conseils d'école extraordinaires, les DDEN, les parents, les enseignants,les municipalités se mobilisent.
Les médias seront probablement informés, aucun courrier pour l'instant de l'IA juste une information par téléphone de l'IEN à la direction, confirmée par téléphone à la personne concernée.
Bonjour,
Où en êtes-vous de vos démarches?
Nous, nous avons demandé un rendez-vous à l'IEN pour en parler tous ensemble.
Le SNUIPP monte au ministère aujourd'hui pour régler cette situation.
On attend de voir la suite...
Tous les syndicats sont informés, nous sommes au courant pour le voyage à Paris. On attend le retour des syndicats pour les futures actions : Conseil d'école extraordinaire, info des DDEn, des associations de parents, des municipalités, voire des médias, si rien ne bouge.
Plusieurs délégués syndicaux ont demandé une entrevue à l'IEN de Vienne 1
Dernières nouvelles du SE UNSA : les personnes concernées perdent le reste de l'année leur classe et non leur poste dans l'école. Elles seront en surnombre sur leur école et ne devront pas en sortir. Il faut se méfier des IEN qui profitant du flou peuvent vouloir nous envoyer ailleurs. Il faut surtout refuser et appeler les syndicats si tel est le cas.
De toutes façons il faut pour l'instant que tout le monde refuse la fonction de maître référent en attendant la suite.
Nous sommes en attente du courrier que chaque personne concernée doit recevoir de l'IA, courrier qui devrait préciser les attributions réelles de ces personnes pendant que leur poste sera occupé par un stagiaire
Référence(s) :
L'Inspectrice départementale de notre circonscription
Ca y est, les courriers sont arrivés. C'est bien un poste de TR que l'on nous impose, sans que cela soit dit très clairement. Le SNUIPP attend la commission de lundi. Avez-vous d'autres nouvelles?
Connaissez vous des enseignants qui ont déjà reçu des courriers de l'académie dans l'Isère car dans notre école on est toujours dans l'attente.
Que dit la lettre ?
Nous venons de recevoir un appel téléphonique de notre hiérarchie nous disant qu'il n'y aurait pas de stagiaire dans notre école à la rentrée.(Chasse sur Rhône)
Ils ont donc fait marche arrière. Cependant dans d'autres écoles ils conservent les stagiaires sur les postes des titulaires qui ne devront an aucun cas faire de remplacements car ils ne seraient pas assurés et ne toucheraient pas d'indemnités journalières, car ils n'ont pas le statut de titulaire remplaçant, mais bien celui de titulaire. Ils seront donc en surnuméraire dans leur école.