Il s'agit d'une question complémentaire : En assistance éducative, un magistrat estime que dans le cas du placement d'un enfant en institution, tout ce qui n'est pas autorisé par écrit dans la décision judiciaire est interdit. Il s'agit en l'espèce de la demande des parents à recevoir leur enfant certains week end. La décision judiciiare concernée ne comporte aucune précision d'aucune sorte, sauf que le mineur Untel est placé au foyer X pour une durée d'un an.
En dehors de cette réponse concrète basée sur l'exemple de la protection infantile, - où l'on voit cet "adage" dans un sens contraire - dans un pays démocratique comme la France régi par un grand nombre de lois, si celles-ci n'interdisent pas certains actes : d'une part, on peut espérer que les lois sont assez nombreuses et bien faites pour ne pas oublier d'interdire ne serait-ce qu'un seul acte immoral, et d'autre part et par ce biais, on peut admettre que tout acte non réprimé par la loi, est considéré comme moral et est donc autorisé.
Pour donner un autre exemple : le droit de grève des mineurs scolarisés, de grève étudiante.
Celui-ci n'existe pas. On peut néanmoins admettre qu'il n'est pas immoral. Il serait donc légitime de laisser des mineurs scolarisés ou des étudiants exprimer leur mécontentement par rapport à des choses qui les concernent directement.
N'êtes-vous pas d'accord ?