Généralement on réquiert la réparation des préjudices subis. Ces préjudices peuvent être matériels mais aussi moraux ; seulement l'estimation de la réparation en matière ''moral'' répond à des spéculations sans base légale et souvent erronée . y a t il une possibilité d'être plus ou moins proche du juste milieu?
Bonjour.
Même les préjudices matériels sont à nuancer : Une main de pianiste "vaut plus" qu'une main "courante" (sans jeu de mots).
Les préjudices moraux relèvent de la plus grande subjectivité: tel sera affecté beaucoup plus qu'un autre, par un évènement-préjudice identique.
Il n'existe pas "d'échelle", ni de tables (comme en ont les assurances).
Confondriez-vous "subjectif", "arbitraire" et "erronné" (votre mot) ?
Bref, tout est à l'appréciation du juge.
Bien à vous.
Référence(s) :
Article 1382 du Code Civil (voir par la barre de recherche).