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DETTES CONTRACTEES AVANT LE MARIAGE

Question anonyme le 24/01/2010 à 14h29
Dernière réponse le 12/12/2010 à 11h22
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Bonjour, ma fille va se séparer de son mari qui la néglige lui a caché beaucoup de choses, et qui s'occupe peu ou pas de son enfant de 10 mois. Juste après son mariage, elle a découvert qu'il était perclu de dettes et vivait au dessus de ses moyens (crédits à la consommation faits avant le mariage pour environ 60.000 euros), elle n'était au courant que de son crédit qu'il avait fait pour les travaux de sa maison, appartenant en nom propre à son mari et pour lequel il s'est endetté seul avant le mariage). De plus, ayant également un gros découvert bancaire, il a emprunté de l'argent à ma fille pour payer ses impôts, somme qu'il devait lui rembourser et qu'il ne lui a jamais rendue.(environ 20.000 euros). Si elle obtient une séparation de corps dans un premier temps avant de divorcer, pouvez vous me dire s'il va garder pour lui seul ses dettes (ma fille n'ayant jamais eu d'info ni jamais rien signé il a emprunté seul avant le mariage). En outre, il a une très grand appartement (valeur 600.000 €) dans lequel vit le couple, et il gagne un salaire de 6000 €, mais les dettes excédant les rentrées, il est toujours à découvert. Ma fille quant à elle à un salaire dans l'Education Nationale de1100 € net. Si elle obtient la séparation, compte tenu de son petit revenu, il faudra qu'elle paye son loyer, la nounou, ses charges mensuelles et l'entretien du bébé, la Loi sera t'elle de son côté, pourra t'elle avoir une pension alimentaire avant qu'un jugement de divorce soit prononcé même s'il est endetté. Que dit la loi pour tous les emprunts faits par son mari avant leur mariage, quelle est la meilleure solution pour elle sachant qu'elle est propriétaire d'un petit studio qu'elle avait avant son mariage et qu'elle loue pour payer son crédit. Merci de me répondre Une maman désespérée pour sa fille (ils sont mariés sous le régime communauté légale pas de contrat)
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1 réponse pour « 
DETTES CONTRACTEES AVANT LE MARIAGE
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Réponse anonyme
Le 12/12/2010 é 11h22
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BMariage : le régime de la communauté universelle Article Table des matières Vie à deux Pacs et concubinage Achat de logement : des solutionsAchat de logement : les règlesUnion libre et locationPACS : la procédureDonation et successionFiscalité et impôtsRésiliation et fin du pacsPacs : achat de logementRupture du Pac et impôtsMariage Mariage : les règles de baseLes formalités préalablesLa célébration du mariageLes régimes matrimoniauxMariage : les règles financièresLe régime légal sans contratQuel régime choisirLa séparation de biensLa communauté universelleLes changements de régimeArgent et patrimoine Les droits du conjoint survivantLes avantages nés du contratMariage et assurance-vieTransmettre un bien à son conjointDéclarer ses revenusDivorce Divorce : les procéduresDivorce : les conséquencesLes récompenses des épouxLe divorce et les enfantsLes relations entre époux divorcésLa prestation compensatoireLa fiscalité des pensions alimentairesLa communauté universelle peut être utile mais n'est pas sans inconvénients. Le point sur ce régime qui met « tout en commun ». Les couples qui se marient sans signer de contrat de mariage sont soumis au régime de la communauté légale : tous les biens possédés avant le mariage et ceux reçus par donation ou succession pendant le mariage restent en principe la propriété personnelle du conjoint concerné : ce sont des biens « propres ». Il en est de même des biens achetés avec des fonds provenant de la vente d'un bien propre. Les autres biens appartiennent à la communauté : ce sont des biens « communs ». Mais les couples peuvent aussi adopter, au moment du mariage ou après au moins deux ans de mariage, d'autres régimes, notamment celui de la communauté universelle. Définition Dans le régime de la communauté universelle, tous les biens, présents et à venir, possédés par les époux sont mis en commun, quelle que soit la date d'acquisition (avant ou après le mariage), leur origine (achat, donation, etc.) et leur mode de financement. Les biens propres par nature définis par l'article 1404 du Code civil restent toutefois la propriété personnelle du conjoint concerné : vêtements et linges personnels, et surtout les dommages-intérêts et les indemnités alloués en réparation d'un préjudice personnel, moral ou physique. Il faut également noter qu'on peut parfaitement léguer ou donner un bien à un conjoint marié sous le régime de la communauté universelle en précisant que ce bien ne doit pas entrer dans la communauté. Conséquence : les conjoints sont responsables de leurs dettes personnelles sur l'ensemble de ces biens communs, que ces dettes aient été faites avant ou pendant le mariage. Lors de la liquidation de la communauté, les biens communs sont partagés à parts égales. Si cette liquidation fait suite à un divorce, chaque conjoint récupère donc la moitié de la communauté. Si elle fait suite à un décès, la part du défunt revient à ses héritiers. Le contrat de mariage peut aussi prévoir un partage inégal des biens communs. La clause d'attribution intégrale Très souvent, les conjoints mariés sous le régime de la communauté universelle font insérer dans le contrat une clause d'attribution intégrale au survivant. Au décès d'un conjoint, l'autre recueille la totalité de la communauté sans aucuns droits de succession à payer. Avantages La communauté universelle avec clause d'attribution intégrale permet d'assurer l'avenir du conjoint survivant en lui attribuant la totalité du patrimoine conjugal. Et cela en franchise fiscale totale. Les enfants sont héritiers « réservataires ». Normalement, ils ont droit à une part minimale d'héritage du défunt (appelée « réserve ») quand un de leurs parents décède. Exemple : M. Martin, marié sans contrat, décède. La succession comprend ses biens propres et la moitié des biens communs. Un enfant unique doit recueillir au moins la moitié de cette succession. Si cette proportion n'est pas respectée, il peut engager une action en « réduction » pour récupérer son dû. Mais la communauté universelle avec clause d'attribution intégrale ne donne aucun droit aux enfants du couple sur la succession de leur parent décédé. Ils ne peuvent donc exercer « d'action en réduction ». Ce qui limite, dans certaines familles, les sources de litiges. Autre avantage : la communauté est attribuée au conjoint survivant sans formalité aucune. Nul besoin de rédiger une déclaration de succession puisqu'il n'y a pas de succession. Le notaire devra simplement inscrire au Fichier des Hypothèques la propriété des immeubles au nom du seul survivant. Enfin, contrairement aux donations au dernier vivant, qui peuvent être révoquées à tout moment par le donateur, le régime de la communauté universelle ne peut être modifié qu'avec le consentement des deux intéressés. Inconvénients La communauté universelle avec clause d'attribution intégrale présente d'importants inconvénients pour les enfants du couple. D'une part, ils sont privés dans un premier temps de l'héritage de leur parent décédé, ce qui peut poser parfois quelques problèmes financiers. D'autre part et surtout, ils devront payer des droits de succession plus importants. En effet, avec les autres régimes matrimoniaux, ils recueillent l'héritage de leurs parents en deux temps et profitent donc deux fois du barème progressif et des abattements de 151 950 euros actuellement en vigueur. Alors qu'ici, la totalité du patrimoine des parents sera transmise en une seule fois, une fois que les deux parents seront décédés. Exemple schématique : Jean, fils unique, reçoit un héritage de 150 000 euros de son père, puis 150 000 euros au décés de sa mère. Il ne paiera donc aucuns droits sur un total de 300 000 transmis. Si cette dernière somme lui est transmise au décès de la mère, il paiera des droits sur 300 000 - 151 950. C'est pour cette raison que ce régime est généralement adopté par les couples âgés sans enfants, ou dont les enfants sont à l'abri du besoin. En présence d'enfant d'un premier mariage Quels que soient ses avantages ou ses inconvénients, la communauté universelle avec clause d'attribution intégrale est formellement déconseillée quand l'un des conjoints a déjà des enfants d'un premier mariage. En effet, ces derniers ont alors le droit d'engager une action en réduction (appelée ici « action en retranchement ») au décès de leur parent remarié. Ils peuvent d'abord s'opposer à ce que les biens possédés par leur père ou leur mère avant son remariage tombent dans la communauté. Et ils peuvent ensuite demander leur part minimale d'héritage sur les biens communs constitués pendant le mariage. En présence d'enfants d'un premier mariage, on ne peut donc transmettre à son nouveau conjoint que la quotité disponible, c'est-à-dire la partie du patrimoine qui excède la part minimale d'héritage des enfants. Exemple schématique : M. Martin, veuf, possède un logement et se remarie avec Mlle Dupont sous le régime de la communauté universelle avec clause d'attribution intégrale. Au décès de M. Martin, son enfant unique pourra exiger que le logement soit exclu des biens communs et lui soit attribué, ainsi que la moitié au moins des biens communs restants, constitués pendant le mariage. Cette action en retranchement n'est ouverte qu'aux enfants légitimes et aux enfants ayant fait l'objet d'une adoption plénière. Autre précision à savoir : quand la liquidation de la communauté fait suite à un divorce, les enfants ne pourront engager une action en retranchement qu'au décès de leur parent. Naturellement, les enfants peuvent aussi accepter que le nouveau conjoint de leur parent décédé recueille davantage que la quotité disponible. Mais dans ce cas, s'ils exercent une action en réduction, la part qui excède la quotité disponible est soumise aux droits de succession entre les mains du conjoint survivant. bonjour,je vous joint une documentation,qui và répondre à votre questionnement bon courage
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