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Droit aux fils de chahid

Question anonyme le 29/09/2008 à 01h59
Dernière réponse le 22/10/2012 à 01h40
[ ! ]
Pour l'éducation: pourquoi, j'usqu'à présent on applique pas les droits des fils de chahid, tels que l'ajout des deux catégories et la dispense des examens et concours?
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12 réponses pour « 
droit aux fils de chahid
 »
Réponse anonyme
Le 01/01/2009 é 21h45
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Si ace jour rien éé fait il suffit de vous organiser et de déposer pleinte contre votre administrtion pour non applicaton de la loi, vou pouver vous faire appuyer par un avocat.
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Réponse de amitaf
Le 26/01/2009 é 17h15
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Le taux est 80 pourcent pour les fils de chahid. c'est a dire 2.5 par an. par exemple vous travaille 32 ans miltiplier par .2.5 egale 80 pourcent khaldoune
Référence(s) :
employe dans le domaine de la securite sociale
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Réponse anonyme
Le 26/01/2009 é 17h22
[ ! ]
Pour les categorie du fils de chahid la lettre d'application deja transmise en avril 2008 pour application
Référence(s) :
employe dans le secteur se securite sociale
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Réponse anonyme
Le 03/06/2009 é 15h04
[ ! ]
Bonjour je suis une femme et. marie avec un handicapez (100)pour cent et avec trois enfant.mon pere et moudjahid(ALN-FLN)et decedez avec ma mere en 1971.jai un dossier de retrait de mon pere ala CNR et nayant jamais beneficier de quoi que ce soit depuis et mon parent et sont mort ,
Référence(s) :
mon dossier cnr annaba toumi warda
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Réponse de mohicha
Le 05/07/2009 é 11h00
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A la même préaucupation d'un fils de chahid par le biai du journal soir d'Algérie Point de vue: Soir Retraite Ref: "Un Fils de Chahid retraité réclame ses 2 Catégories Salariales" ( Article paru: Soir Retraite du 01/07/2009) j'ai donné mon de vue que voici: Etant moi-même Fils de Chahid, permettez-moi d'apporter mon aide aux préoccupations de Mr. Ghaib Aek de Oued El Alleug parues dans votre édition SOIR d'ALGERIE du 01/07/2009: Page retraite: Courrier des lecteurs au sujet; "Un fils de Chahid retraité Réclame ses 2 catégories salariales" et que je vous prie de vouloir publier sur vos prochaines éditions afin d'aider tous mes frères fils de chahid se trouvant dans la même situation qui souffrent le martyre à acquérir tout simplement leurs droits inaliénables ni plus ni moins. Pour cela permettez moi de rappeler le contenu de l'article 39 de la loi 07/99 du 05/04/1999 relative au Moudjahid et Chahid qui stipule ce qui suit: "Les Moudjahidine, les Veuves et Enfants de Chouhada en acticité bénéficient, une fois dans leur carrière du droit à une promotion spéciale par l'ajout de deux catégories dans leur classement …etc". Pratiquement tous les fils de chahid qui ont exercé dans les secteurs économiques (Banques, Caisses, Sociétés et Entreprises Nationales etc...) ont bénéficié de l'ajout des 2 catégories cf à cet article et ont été tous régularisés avec pour date d'effet la date de parution de la loi 07/99 soit 01/04/1999 et ce, même pour ceux qui sont sortis en retraite après la parution de la dite loi tel mon cas par exemple: juillet 2000 à l'Entreprise NAFTAL puisque cette Promotion Spéciale est à la charge exclusive de l'employeur à la date de la parution de loi 05/04/1999 et non ni la C.N.R. (caisse nationale de retraite) ni le ministère des moudjahidine. Par contre, mes frères fils de chahid du secteur de la fonction publique particulièrement (c'est à dire l'ETAT qui est, pourtant, censé à veiller plus que tout autre entité ou personne à la stricte application des lois surtout en direction de la catégorie de la famille révolutionnaire) ont trouvé et continuent à trouver à ce jours des difficultés pour le bénéfice des 2 catégories sous prétexte d'absence de textes règlementaires d'application tant attendus (depuis avril 1999). Bizarre hein! Si l'on se réfère à l'armada d'associations de Fils de chahid pourtant bien encrée à l'exécutif tandis que la réalité est tout autre. Maintenant que le texte d'application est tombé à savoir: "la circulaire interministérielle datée du 29/04/2008 ayant pour objet procédures d'application des articles 39, 40 et 42 de la loi 07/99 du 05/04/1999 relative au moudjahid et chahid" et particulièrement en ce qui concerne l'article 39: Ajout de 2 catégorie le problème demeure toujours au contraire, je constate, avec regret, qu' il se complique davantage car: 1-: Cette circulaire laisse comprendre que la régularisation ne concerne que des fils de chahid toujours en ACTIVITE à la date de parution de la circulaire maintenant et non les fils de chahid EN ACTIVITE à la date de parution de la loi 07/99 comme le prévoit la loi: fait nouveau. 2-: De plus et malgré que cette circulaire n'indique pas de date d'effet précise qui reste en principe la loi de parution de la loi 07/99 soit 05/04/1999 et pourtant, lors de son application l'administration l'a restreinte à date du 01/01/2008 semble t'il, à cause de l'exemple de calcul cité (du moins je crois) qui se base sur la nouvelle grille des salaires (décret présidentiel N° 304/07 du 29/09/2007 fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires). Comme si, le même exemple ne pouvait pas être repris par analogie en se basant tout simplement sur la base de l'ancien système de rémunération (décret 85/59 du 23/03/1985) qui était en vigueur à la parution de loi 07/99 relative au moudjahid et chahid. Au passage, je profite pour dire à mes frères fils de chahid toujours en activité de réclamer vos régularisations depuis la date de parution de la loi soit 05/04/1999 et non de se contenter de la régularisation qu'à/c du 01/01/2008 car les fils de chahid ont assez patienté et ils doivent récolter le fruits de leur patience en sachant que le retard d'application n'incombe aucunement à cette catégorie mais plutôt le secteur défaillant à savoir seul le secteur de la fonction publique (l'ETAT en quelque sorte) et la loi c'est la loi. Pour le cas de Mr. GHAIB retraité auteur de la lettre de réclamation et en supposant qu'il est lui aussi classé à la catégorie 10, l'ajout de 2 catégories est égal (par analogie à la procédure de la circulaire interministérielle du 28/04/2008 mais en se référant cette fois-ci à l'ancienne grille: décret 85/59 du 23/03/1985 en vigueur à sa sortie en retraite) à la différence entre l'indice médian (section concernée:1 par exemple) de la catégorie 12 qui est 320 et celui de la catégorie 10 (même section 1) qui est 260 soit une différence de 320-260= 60 points qu'il faut multiplier par la valeur du point indiciaire qui était 20,00 DA à l'époque ce qui donne: 60 x 20 DA=1200,00 DA/mois pour la période allant du 01/04/1999 au 30/04/2001 soit 1200 DA x 26 mois = 31 200,00 DA brut pour tout le rappel et le tour est joué à mon avis (NB: ceux-ci sous toute réserve et Sauf erreur ou omission de ma part). 3- Pire encore, cette circulaire ne parle pas du tout des fils de chahid sortis en retraite après la parution de la loi 07/99 du 05/04/1999 pour une raison ou une autre car ils étaient bien en activité à cette date, mais l'administration (l'ETAT) refuse de les prendre en charge et de les régulariser pour la période allant du 05/04/1999 jusqu'à leur date de sortie en retraite sous un faut prétexte qu'il ne font plus partie maintenant de leur personnel et leur préconise de s'adresser ailleurs à la CNR comme si c'est cette dernière (CNR) qui les employait à la date de promulgation de la loi 07/99 relative au moudjahid et chahid.. En matière de droit, Qui est plus fort une loi ou une circulaire? La loi bien sur. Pour ma part et si j'étais dans la situation de l'auteur de la lettre j'aurai agi de la façon suivante: 1-: Procéder à un recours sous pli recommandé avec accusé de réception adressé à l'employeur (Mr le Directeur de la santé de la Wilaya Blida S/c de Mr le responsable du secteur sanitaire d'El Affroun) ayant pour objet: demande d'ajout de 2 catégories en application de l'article 39 de la loi 07/99 du 05/04/1999 pour la période allant du 05/04/1999 date d'effet de la loi à la date de sortie en retraite le 30/04/2001 soit pour période de 26 mois en joignant une copie au ministère de Tutelle dans notre exemple le ministère de la Santé. L'employeur doit procéder à la régularisation et aux fins d'une correction de la pension de retraite initiale par la CNR, l'employeur doit m'adresser les pièces suivantes: - Le solde de tout compte relatif à la régularisation de 2 catégories, -Le relevé de salaire type CNR additif reprenant mensuellement les augmentations au titre de l'ajout de 2 catégories, - La décision que la CNR demande pour ce genre de révision de pension prouvant la régularisation dans le cadre de l'ajout de 2 catégories, -La copie du bordereau mensuel de versement des cotisations SS relatif au rappel induit que l'employeur a fait accuser réception lors du paiement à la CNAS. NB: Il faut s'attendre à ce que d'autres pièces soit exigées par la CNR car pour mon cas, par exemple, même l'avis de virement CCP relatif à mon rappel m'a été demandé par le sous directeur des retraites en personne et ce, parait il pour lever tout équivoque de trafic ou autre. Toutes ces pièces seront remises par la suite en mains propres à la CNR à l'aide d'une demande de correction de pension pour procéder à la révision de pension . Donc, si recours il y a, il faut le faire à l'employeur et en aucun à la CNR sauf bien sur, dans le cas où le fils de chahid travaillait à la CNR à date de parution de la loi. 2- Maintenant si l'employeur répond négativement ou si au terme du délai requis (Maximum 2 mois) ne répond pas il faut faire un 2ième rappel puis un 3ième et dernier toujours en recommandé avec un accusé de réception et en joignant à chaque fois une copie au ministère de tutelle.. 3- Si l'employeur ne répond toujours pas ou répond négativement, procéder à une requête à la chambre administrative territorialement compétente ici la Cour de Blida par le biais d'avocat obligatoire cf à l'article 815 de la loi N°08/09 du 25/02/2008 portant code de procédure civile et administrative en joignant les recours avec leurs accusés de réception, la loi 07/99 du 05/04/1999 relative au moudjahid et chahid, la circulaire interministérielle du 28/04/2008, l'attestation fils de chahid,, le certificat de travail, la décision de mise à la retraite et la notification de retraite. Soyez sûr que la chambre administrative vous rétablira normalement dans vos droits par l'obligation de l'employeur de vous régulariser par l'ajout de 2 catégories à compter du 05/04/1999 cf à l'article 39 de la loi 07/99 du 05/04/1999 relative au moudjahid et chahid et sachez que personne ne vous régularisera si vous ne réclamez pas votre droit. Pour mes frères fils de chahid toujours en activité dans le secteur de la fonction publique tout corps confondu (Enseignement, santé, finances, administration, ministère, wilaya, commune etc..) qui n'ont pas été régularisés par l'ajout de 2 catégories cf à l'article 39 de la loi 07/99 du 05/04/1999 à compter de sa date de promulgation soit le 05/04/1999 ou qu'ils ont été régularisés qu'à compter du 01/01/2008 ou autre date doivent procéder de la même manière pour récupérer leurs droits. Nous, fils de chahid retraités et même en activité comptons beaucoup sur votre habituelle aide et collaboration pour nous aider à récupérer nos simples droits en publiant cette lettre dans vos colonnes du Soir d'Algérie Rubrique Page Retraite Rubrique: Point de vue afin d'attirer encore une fois l'attention des décideurs de mettre fin définitivement à ce genre d'agissement bureaucratique afin de nous éviter le recours à la justice maintenant très couteuse suite à l'obligation de la traduction en langue officielle des documents qui sont en majeure partie en langue française et nous vous serions très reconnaissants. M. BENMOUMENE Ain Defla
Référence(s) :
joradp.dz et circulaire interministérielle du 28/04/2008
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Réponse anonyme
Le 12/10/2010 é 21h28
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Azul je suis un fils de chahid mon pére et mor en 20decembre1961 tué par les francais avec la complicitéé des harki j'ai 64ans a ce jour ni droits ni penssione souf penssione usine renault dieux merci les francais khir ma les algerienne léssence de café a600da ou bien lessence boissone alcoliseé d'alleur moi j'ai une lessence café que ce que je ferait avec 600da par mois c'est malheureux pour notre chohada la récompence avec une lessence boisson alcolisée pour quoi vous nous donner pas une penssione ou bien une lessence d'importatione vehicules j'attend reponce
Référence(s) :
miss michlet ahrore
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Réponse anonyme
Le 29/11/2010 é 12h17
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Est ce que on peut acceder a l hopital militaire en tant que fils de chahid
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Réponse anonyme
Le 02/12/2010 é 10h51
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Message adressé a Mouhicha: pourriez vous me contacter a cette adresse ,avec mes remerciements anticipés: lespaquerettes@hotmail.com Bien a vous
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Réponse de djazz13
Le 17/06/2011 é 21h33
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Pour récupérer des registres du commerce, alimenter la mafia du sable ou financer la harga… L’argent injecté par l’Etat dans les dispositifs d’aide à l’emploi des jeunes attise les convoitises. Le milieu informel a déployé toute une stratégie pour aborder les candidats et récupérer l’argent public. En toute impunité. Enquête à Alger, Boumerdès, Mostaganem et Oran. «J’attends avec impatience l’accord de l’Ansej pour réaliser mon rêve : quitter ce pays !» Mourad*, 22 ans, de Dar El Beïda, a déposé une demande auprès de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes pour ouvrir une pâtisserie. Son but inavoué : récupérer l’argent et «acheter un visa pour partir d’ici. Je veux faire mon avenir à l’étranger». Et de l’argent, il y en a, surtout depuis que le président Bouteflika a ordonné que plusieurs mesures doivent être prises pour faciliter les micro-investissements : plafond du crédit sans intérêt revu à la hausse, extension des exonérations fiscales ou encore rééchelonnement dans le remboursement de crédit. Selon le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, 15 000 crédits au profit des jeunes auraient été octroyés depuis janvier dernier dans le cadre de l’Ansej. Ce dispositif a-t-il permis pour autant de créer des emplois ? C’est là toute la question. «Vous savez, les jeunes profitent des dernières mesures d’apaisement prises par l’Etat pour se remplir les poches, avoue un haut responsable de l’Ansej. Rares sont les projets qui vont aboutir. La seule motivation des jeunes, c’est de décrocher le crédit bancaire et partir à l’étranger.» Dans les couloirs de l’Agence, nous avons croisé Sofiane, 27 ans, de Chéraga. «Je veux m’acheter une voiture et me payer un voyage en Turquie cette année. Je vais bientôt récupérer mon argent…» Les crédits octroyés dans le cadre de l’Ansej chaque année sont estimés à plus de 2400 milliards de dinars pour «ne rien créer», estiment de nombreux experts que nous avons sollicités. Projets fictifs «Lorsqu’elle était semi-autonome, l’Ansej était beaucoup plus performante et opérationnelle, actuellement elle est un instrument du DRS, affiliée au département Education et régentée par Boughazi, le conseiller du président Bouteflika», nous renseigne une source militaire. L’Ansej se résumerait donc à une caisse d’enregistrement dépourvue d’organe de contrôle, son rôle consistant à donner un accord à des projets fictifs. Comment s’opère alors le trafic ? Avant l’implication de gros barons de l’informel, les candidats de l’Ansej négociaient directement avec les fournisseurs qui leur signaient les factures pro forma nécessaires pour constituer leur dossier. Ces fournisseurs étaient généralement des petits commerçants. Une fois le chèque encaissé par le fournisseur – car la banque paye le fournisseur et non le candidat – une partie du matériel commandé est livrée pendant que le reste est restitué sous forme d’espèces. Par exemple, un candidat établit dans sa liste d’achat pour le lancement de sa pâtisserie, un frigo, des appareils électroménagers, un four, etc. Une fois la transaction effectuée, il récupère chez son fournisseur les appareils électroménagers et le frigo, des marchandises qu’il peut facilement écouler sur le marché, pendant que le prix du four sera récupéré en espèces. Le fournisseur, lui, prend le soin de majorer les prix. Depuis janvier dernier, d’importants commerçants versés dans l’informel, flairant les bonnes affaires, se sont mêlés à ce très juteux business. 10% de la transaction Leur méthode d’infiltration ? Ils engagent des intermédiaires et les envoient dans les agences Ansej pour proposer aux jeunes leurs services. «Quel type de dossier voulez-vous déposer ?», nous lance un jeune à l’entrée de l’annexe de l’Ansej de Dar El Beïda. Issam a 31 ans, il travaille au noir pour un gros commerçant d’El Hamiz. «Moi, je vous propose de monter un dossier pour ouvrir une boulangerie. Je m’occupe des factures pro-forma, du local…», nous explique-t-il en nous garantissant l’octroi d’un prêt au plus tard dans un mois. En contrepartie, Issam pose ses conditions. «Une fois le chèque encaissé, nous prenons 10% du montant global de la transaction et nous récupérons aussi les registres du commerce», tranche-t-il. Mahmoud fait partie des clients de Issam. Il a bénéficié de son crédit Ansej il y a un mois. «Issam m’a beaucoup aidé et en un temps record j’ai récupéré mon argent, j’ai acheté ma voiture et je compte passer mes vacances en Turquie», nous révèle-t-il. A en croire les témoignages, ils sont nombreux à avoir eu recours aux services d’Issam. Mais que font-il ensuite des registres du commerce ? Il ne nous en dira pas plus. La réponse se trouve chez cet autre intermédiaire de Hussein Dey. «Ces registres serviront à obtenir des marchés publics, la restauration dans les écoles, les casernes, les grandes sociétés. C’est une couverture que mon patron utilise pour ne pas être identifié et ça marche pour lui», nous informe-t-il. Faux bons de livraison Via ce trafic, l’argent de l’informel se retrouve ainsi dans le circuit du transfert illicite de devises à l’étranger. Car le trafic ne s’arrête pas uniquement aux transactions fictives de vente et d’achat. Ces mêmes barons profiteraient de ce business pour masquer des transactions douteuses dans les affaires d’import. Et blanchir de l’argent. Ainsi, l’importateur peut justifier devant les impôts de son business. «La plupart de ces personnes importent des conteneurs vides qui leur permettent de transférer de l’argent. Puis ils profitent des candidats de l’Ansej en leur établissant de fausses factures de produits importés. Une fois le chèque de la banque encaissé, ils fournissent à leurs clients de faux bons de livraison», nous explique un douanier. Un membre d’une commission de l’Ansej confirme ces informations. «J’ai établi une liste d’entreprises douteuses et je révoque les dossiers systématiquement, nous assure-t-il. D’autant que ces mêmes candidats ne connaissent pas l’objet de leur projet ni les spécificités du commerce qu’ils veulent exercer. Ils mettent sur la fiche technique la facture pro forma du matériel qui coûte le plus cher et aux caractéristiques techniques compliquées. Quand vous leur demandez à quoi servent ces machines, les candidats commencent à raconter des histoires. En vérité, ils ne sont là que pour l’argent !» *************************************** Mosta : Comment l’Ansej finance la harga A Mostaganem, le business se fait discrètement et à petite échelle. Ici officiellement, certains jeunes sollicitent l’Ansej pour s’adonner à leur activité préférée : la pêche. Pour la plupart, ce sont des passeurs qui ont trouvé en l’Ansej un moyen pour réduire les coûts. Mohamed a récupéré son crédit pour l’achat de chalutiers mais… il n’en fait rien. «Je préfère passer commande pour m’acheter de petites barques et envoyer un maximum de jeunes en Espagne», confie-t-il, sûr de lui. «J’ai beaucoup de réservations en ce moment et je n’avais pas les moyens de les satisfaire. Grâce à mon crédit Ansej, j’ai passé commande pour la construction de 10 boti (barques)», raconte le jeune passeur. Il n’est pas le seul. «Vous n’allez pas nous dénoncer aux autorités ! Allah ghaleb, nous n’avons pas d’autres moyens pour gagner notre vie», nous supplie Djilali, 32 ans, balafre à la joue et bras mutilé, avant de nous menacer. «Si je lis quoi que ce soit concernant cette affaire dans le journal, vous le paierez très cher», nous prévient-il. Kader est l’un de ses futurs clients, il vient de bénéficier d’un crédit de l’Ansej. Il récupérera son argent de chez son fournisseur fictif la semaine prochaine. La date de la traversée n’est pas encore précisée. «J’embarquerai avec mes deux frères. Le reste de l’argent, nous l’avons changé en euros. On va enfin quitter ce pays !, nous confie ce jeune de 21 ans. Le jour où la banque me convoquera pour le paiement des créances, je serai déjà loin !». Pour d’autres, «L’Etat finira par effacer nos dettes comme elle l’avait fait pour les fellahs…» Boumerdès : Entreprises fantômes et mafia du sable Les demandes introduites dans le cadre de ce dispositif d’aide à la création d’entreprises au profit des jeunes varient selon les wilayas et le business local. A Boumerdès, c’est la mafia du sable qui a mis la main sur le dispositif. Vu le caractère rural de la wilaya, les principales demandes vont dans le sens de la création d’entreprises relatives au bâtiment (fabriques de parpaings, etc.), à l’agriculture (fermes, laiteries, etc.). Mais rares sont les projets qui aboutissent, selon des sources locales. «Vous savez, les candidats profitent du matériel mis à leur disposition dans le cadre de l’Ansej pour le louer ou le revendre à de tierces personnes. La nature de l’activité nécessite du matériel lourd, tels que les camions, tracteurs, tractopelles pour extraire le sable des oueds», révèle une source sécuritaire locale. Nous avons alors décidé, grâce à la collaboration d’un cadre de l’Ansej qui nous a fourni une liste de bénéficiaires, d’aller à la recherche des entreprises dont les adresses étaient indiquées sur la liste. En vain : que des locaux vides ! Devant le siège officiel d’une entreprise – qui s’avère fictive – à Corso, nous rencontrons Mustapha, 22 ans. Nous demandons après le gérant. «Il n’est pas là, il ne vient jamais. Vous le trouverez sûrement sur son chantier», nous dit-il sans préciser l’adresse. Suite à notre insistance, Mustapha décide de parler : «Il fait dans l’extraction de sable des oueds et de la plage. Il a beaucoup de clients. D’ailleurs, il lui arrive de donner des rendez-vous ici. Je suis chargé de le mettre au courant de leur arrivée», confie-t-il. Un gros trafic auquel se livreraient de nombreux jeunes parrainés par les barons locaux. En 2007, le colonel Barour Sahraoui, chef du groupement de la gendarmerie de Boumerdès, a établi le lien entre la mafia du sable et les groupes terroristes du GSPC. «Il existe une complicité entre les groupes terroristes du GSPC et la mafia du sable», et de préciser que «cette alliance a été confirmée, notamment à l’est de la wilaya de Boumerdès». Oran : La frime en berline A Oran, 90% des demandes enregistrées au niveau de l’Ansej concerneraient… la création d’entreprises de location de voitures ! Les succursales sont prises d’assaut au quotidien avec des scènes de bousculades. Parfois, des bagarres éclatent dès l’ouverture des bureaux, devant les guichets de l’agence à Canastel. Nous nous sommes rapprochés de Hamid, Sofiane et Rédha. Même dossier, mêmes motivations : la création d’une agence de location de voitures. «Je veux mon agence comme tout le monde. Presque tous mes amis ont bénéficié des crédits de l’Ansej pour lancer leur business», avoue Sofiane. La mode n’est donc plus à l’ouverture des taxiphones et de kiosques multiservices. «Les jeunes d’aujourd’hui veulent frimer. D’une pierre deux coups, ils ouvrent une agence et friment avec une berline, le tout avec l’aide de l’Etat», commente un haut responsable à la wilaya d’Oran. «Des responsables en charge de l’Ansej se plaignent de cette situation, mais ils ne peuvent rien faire ! Les consignes sont claires : laissez-faire et donnez aux jeunes ce qu’ils veulent ! Au nom de quoi ? La paix sociale et l’apaisement des esprits !», dénonce-t-il. Par ailleurs, le business ne s’arrête pas là, puisque, suite à la prolifération de ces agences, le marché informel de l’automobile connaît une effervescence jamais enregistrée. «Certains n’hésitent pas à mettre en vente les voitures acquises dans le cadre de l’Ansej sur le marché noir. Des voitures qui coûtent chez les concessionnaires 1 million de dinars sont revendues à plus de 1,2 millions, notamment les Clio Campus et les Seat Léon, très demandées par les jeunes», révèle une source sécuritaire. Pour en savoir plus, nous nous sommes rendus dans l’une des agences de location de voitures «Désolé, nous n’avons aucune voiture de disponible, revenez dans une semaine», nous répond Halim, la trentaine, gérant d’une agence au centre-ville. Selon ses voisins, «Halim ne possède aucune voiture, il a tout revendu, il n’en a gardé que deux, une pour lui et l’autre pour sa copine. Il m’a proposé une voiture, mais a exigé une somme qui dépasse de loin le prix réel ! Ces jeunes profitent de l’indisponibilité qui dure des mois chez les concessionnaires pour réguler le marché à leur guise. Je pense que les concessionnaires sont pour quelque chose dans cette histoire», accuse-t-il. Pour l’anecdote, le neveu d’un propriétaire d’hôtel à Oran aurait sollicité l’Ansej pour l’ouverture d’une agence de location de voitures au service de l’hôtel. Il n’est pas le seul, à en croire les rumeurs confirmées par la rue oranaise, puisque d’autres fils de hauts fonctionnaires auraient fait de même. «Effectivement, nous avons enregistré des demandes provenant de fils de hauts responsables locaux, militaires ou civils, pour la création de leur entreprise. Ils ciblent des domaines fort rémunérateurs pour profiter des marchés publics, surtout que la nouvelle loi privilégie les entreprises créées localement pour l’octroi des marchés de l’Etat», nous renseigne un cadre local de l’Ansej. Nous avons tenté de joindre le directeur de la direction régionale de l’Ansej. En vain. «Le directeur est en réunion, rappelez plus tard», nous a répondu une secrétaire au téléphone. Rappel : L’Ansej garante des crédits Le Fonds de caution mutuelle de garantie risques/crédits jeunes promoteurs a été créé pour conforter davantage les banques dans la prise des risques inhérents au financement des microentreprises créées dans le cadre du dispositif Ansej. La garantie du fonds complète celles déjà prévues par le dispositif, à savoir le nantissement des équipements ou le gage du matériel roulant au profit des banques au 1er rang et au profit de l’Ansej au 2e rang ainsi que l’assurance multirisque subrogée au profit de la banque. Le Trésor public versera le taux d’intérêt de 1%, et ce, dans le but d’encourager l’investissement et le renforcement de l’économie nationale. Comprendre : Dernières mesures prises par le gouvernement au lendemain des émeutes de janvier Les candidats bénéficieront désormais de nouvelles mesures d’encouragement. Chaque postulant contribue au financement de son projet à hauteur de 1%, au lieu des 5%, pour les investissements ne dépassant pas 5 millions de dinars, et de 2%, au lieu des 10%, pour les investissements allant jusqu’à 10 millions de dinars. Le gouvernement a décidé d’élargir le seuil maximal de bonification des taux d’intérêt sur le crédit bancaire, l’extension des périodes de différés à une année sur le remboursement des intérêts et de 5 à 8 années sur le paiement du principal crédit bancaire. Par ailleurs il a été arrêté la défiscalisation des véhicules de tourisme (lorsque le véhicule de tourisme constitue l’outil principal de l’activité) et la franchise de TVA sur les services et les équipements ainsi que l’aménagement des locaux commerciaux. L’exonération d’imports concerne aussi les intérêts des crédits bancaires, l’assurance multirisques. En plus de ces mesures, trois autres nouvelles ont été arrêtées, afin de faciliter davantage l’installation et l’extension des activités des bénéficiaires de l’Ansej, un crédit de 500 000 DA, sans intérêt, est accordé pour supporter les charges locatives pour une durée moyennes de deux années ; un crédit de 500 000 DA, sans intérêt, est accordé aux candidats désireux d’opter pour un véhicule atelier ; à l’exemple de plomberie, électricité bâtiment, chauffage, climatisation, peinture, mécanique auto… ; et un crédit de 1 000 000 DA est accordé pour louer d’un local en faveur des promoteurs désireux de s’installer dans le cadre des cabinets regroupés, à l’exemple des médecins, avocats, notaires et architectes.
Référence(s) :
el-watan 17/06/2011
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Le 09/09/2011 é 21h28
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L'effacement des dettes des agriculteurs le président Bouteflika a débloqué 41 milliards de dinars à la veille de la campagne électorale pour les présidentielles de 2009. il est plus rentable de détourner le financement que de cultiver sa concession.
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Réponse anonyme
Le 30/04/2012 é 20h36
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Pourquoi vous savez que l'ennemi de cet etat(moudjahidines) c'est les fils de chahids pour tout arrongement pour une pension on vous divise car pour nous mettre entre deux visage pour devenir ennemi l'un vers l'autre vous n'aurez rien avec ses imcompetant qui ne connaisse pas vos parents ils connaits leurs freres de l'autre cote est vous savez cz que je dit un harki vaut mieux qu'un fils de chahid nous sommes les tetes bruler car nos droit sont parti avec houari boumediene et zeroual bouteflika ne peut rien faire avec ses alycotes qui le gene meme pour dire ils ont droit vous donnez toute l'algerie a un fils de chahid ne vaut pas un baiser de son pere
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Réponse anonyme
Le 22/10/2012 é 01h40
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Vous parlez toujours de l argent,des primes , des pensions ect...pourqoui maintenant?pour acheter ,nos cercueil et nos linceuil.vous fetez le cinquantieme annee,nous on souffre depuis plus de 50 ans; des sequelles et traumaismes de la guerre d indepandence ,nous avons vecuent aux maquis avec les fellagas,nous avons subit tout les atrocitès,et qui ont vecuent dans la zone interdites les connaissent biens,à l indepandence nous somme descendu en ville avec quq veuves de chahids,et là aussi personne ne s est occupès de nous c chacun pour soi les moudjahidines ce sont accaparès des bienvacants des colons et des fermes.et nous en pleurent souvent avec nos meres sur nos peres et aucune ames charitables ne viennent nous consolait.ilsont tahis le serment .nous fument des enfants sans enfance, comme disait l adage l enfant et le pere et e pere de l homme on existent on ne vit pas.a vous l algerie a vous la matiere ..
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droit aux fils de chahid
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