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Renoncer à une grosse commande au comptant

Question de chataignier2 le 02/12/2013 à 00h29
Dernière réponse le 03/12/2013 à 02h36
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Entré pour simple demande d'informations dans un commerce de cuisines, meubles et placard. Au final d'une simulation, un des vendeurs m'a quasiment forcé à signer immédiatement un bon de commande de cuisine, dans l'urgence. Si j'attendais, je perdais les conditions de réduction exceptionnelles qu'il me proposait, disait-il. J'ai cédé au final. Lassitude, ou endormi par les arguments des vendeurs qui se relayaient auprès de moi ? Après coup, j'ai été moi-même surpris de m'être ainsi laissé prendre... vu ce qui est noté ci-dessous : Sur le recto du document : il est noté que j'ai pris connaissance et accepté les conditions figurant au verso. Y figurent aussi le détail de la commande, mais avec presque pas d'informations sur les articles, dimensions et autres, alors que des cases y sont prévues. Très peu de meubles et produits présentés dans la salle d'exposition, notamment ceux qu'on me destinait. Je n'ai reçu ni même aperçu aucun catalogue d'article, pour accéder à leurs caractéristiques. Pas d'étiquette descriptive non plus sur place. Pour le verso, qu'il ne m'a pas été permis de lire sur place. Le vendeur a prétendu que c'était sans importance, seulement les conditions générales. Je l'ai lu ensuite chez moi, c'est un long texte écrit en petites lettres, avec des références à des textes juridiques...Mais très négatif pour le consommateur que je suis. BREF, constat amer de FORTS ECARTS entre les ANNONCES VERBALES et les ELEMENTS NOTES DANS LA "COMMANDE". Pour infos complémentaires : - Ils ont coché que je n'ai pas demandé de crédit et payais au comptant. J'ai remis un chèque d'acompte de 30% de la valeur totale : plus de 1000 euros pour achat dépassant 3500. Donc une somme très importante, plus du double de mon revenu mensuel. - L'original du bon m'a été remis et ils ont gardé le double, me demandant de revenir d'ici quelques jours leur rendre cet original ; en échange ils me remettront, ont-ils dit, un contrat plus détaillé. MA DEMANDE, face à ces carences, et incohérences entre les paroles et les écrits : COMMENT FAIRE pour RENONCER A CETTE COMMANDE ? - Puis-je faire une renonciation simple sous 7 jours en recommande AR ? - ou faut-il que je procède autrement, en m'appuyant sur ces constats au moins de manques ou erreurs, pouvant faire penser à un réel objectif de tromperie ?
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15 réponses pour « 
renoncer à une grosse commande au comptant
 »
Réponse de Jus.tess
Le 02/12/2013 é 00h47
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Je me retrouve un peu dans votre récit. L'année dernière, j'avais commandé une cuisine chez Schmidt (pour ne pas les citer) et la technique est la même : vous retourner le cerveau pour obtenir une signature. Comme je suis un dur à cuir, il m'a fallut plusieurs visites étalées en plusieurs mois, et au final j'ai signé le chèque d’acompte et le devis par fatigue. Mais dès le lendemain, j'ai compris que j'avais fait une connerie car en regardant les détails du devis, un lavabo à 2000€, c'est plus chère que la normale. Un peu comme vous, on m'a demandé un chèque d'acompte. J'ai pensé qu'il était impossible de faire marche arrière mais il faut bien chercher les clauses qui permettent tout de même de s'en défaire. Par exemple, il est stipulé dans le devis que les mesures précises doivent être faites chez moi, ce qui n'était pas le cas. Il y avait d'autres détails dans ce genre. Ils ont encaissé mon chèque d'acompte, alors qu'il était convenu qu'ils ne l'encaisseraient que lorsque je leur aurais rendu une partie du devis que je n'avais pas rempli. J'ai alors envoyé ma femme leur faire un scandale et exiger qu'on me rembourse le chèque car j'étais à découvert par leur faute (bien sûr c'était faux), en promettant qu'on referais un chèque plus tard. Ca a fonctionné, ils m'ont fait un chèque que j'ai encaissé le jour même. Puis ils n'ont cessé de me relancé et m'ont envoyé une lettre recommandée pour me dire qu'ils feraient quand même ma cuisine (ben voyons !). Une personne de ce site m'a aidé à éplucher le devis pour en déceler les anomalies et je leur ai envoyé un courrier recommandé qui indique que le devis est nul. Je n'ai, depuis, plus aucune nouvelles d'eux, et c'est tant mieux ! Je vous invite à éplucher en long et en large le devis, mais surtout, trouver le moyen pour qu'il n'encaissent pas votre chèque d'acompte... car pour récupérer votre argent, il sera alors obligatoire de passer par la case tribunal... Je suis à votre disposition pour vous aider. Malheureusement, la personne qui m'avait aidé sur ce site n'y participe plus. PS : le délai de rétractation de 7 jours n'existe que pour les achats en ligne ou les démarchages à domicile...
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Réponse de chataignier2
Le 02/12/2013 é 06h16
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Bonjour, Je vous remercie vivement pour votre réponse rapide et très claire, et pour votre gentillesse à ainsi compatir et tenter de m'aider. Plusieurs choses me chagrinent dans mon histoire. D'abord un mélange de vexation et de tristesse, d'avoir été abusé alors que je voyais au contraire en eux un trésor de droiture. Comme ils se sont décrits, j'imaginais une équipe de travailleurs discrets, consciencieux et efficaces. Cela a été ma raison principale de signer auprès d'eux et pas ailleurs : je me disais qu'il était judicieux de faire fonctionner de telles sociétés, qui ont une pratique déontologique. Mais j'ai découvert en lisant plus tard leur bon que je m'étais fait des idées fausses, vu les contrastes entre leurs affirmations et leur fonctionnement. Par ex meubles vantés faits en usine... et pour lesquels ils cochent "montage" ! Le constat de leur prix dérisoire renforce bien la thèse qu'effectivement la qualité promise ne sera pas au rendez-vous. Le second point, bien sûr, c'est l'aspect financier. J'ai mis de côté sou à sou pour éviter tout crédit. Déjà pour l'acompte j'ai des soucis de trésorerie. Le solde n'en parlons pas, mon entourage a refusé de se solidariser. Et je les comprends, puisque ce contrat paraît fortement douteux. Je vous remercie pour vos conseils d'éplucher le "devis"... mais je n'ai même pas eu de devis ! Tout est uniquement dans le document intitulé "commande" et qu'ils m'ont fait signer il y a trois jours. Rappel : ils m'ont laissé l'original, que je dois leur rendre... Concernant le délai de rétractation, j'ai une idée qui m'est venue : on pourrait interpréter la loi de deux sortes. La première, c'est qu'on ne pas peut se rétracter (délai = 0 jours)... mais l'autre interprétation pourrait être l'inverse, c'est-à-dire que l'on n'a pas fourni de limite officielle à cette rétractation ! Je me dis que la rétractation devait bien exister avant le crédit... pourquoi, en tentant de défendre le consommateur, on aurait désavantagé ceux qui ne font pas appel au crédit (on pourrait dire meilleurs gérants de leurs modestes finances). Pour exprimer les choses autrement, on pourrait dire que la rétractation existe, mais sans que le délai en soit règlementé. Vous dites très justement qu'il va falloir se battre, et bien lire pour détecter les anomalies. EST-CE QUE DES ANOMALIES RENDENT NULLE UNE COMMANDE ? Peut-être qu'il y aura de la solidarité qui se lèvera naturellement à l'encontre de cette enseigne, si elle maintient son système de "force de vente" qui, sauf erreur d'analyse de ma part, ressemble fort à de la tromperie (je reste polie). Solidarité d'autant plus intense, en raison d'expériences des uns et des autres. Car beaucoup se projetteront dans un souci qu'ils ont aussi pu traverser, ou qu'il redoutent... et qu'ils auraient plaisir à voir disparaître du champ des méthodes commerciales. Car une tendance humaine, c'est de se révolter quand on constate autour de soi que des honnêtes gens sont bernés. Ce peut être grève des achats, ou simplement publier les expériences désastreuses dues à l'enseigne. L'objectif de mon action pourrait être de faire comprendre à cette petite enseigne qu'il est totalement contreproductif pour elle de vouloir passer en force dans cet épisode. Pour conclure, je vous renouvelle mes remerciements ! Grâce à votre courrier et vos conseils vous m'avez redonné le moral, et je récupère l'énergie que mon cerveau avait perdue lorsqu'il a été en quelque sorte envahi par le brouillard virtuel qui avait opéré sur moi à mon insu. Bien cordialement.
Référence(s) :
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Réponse de canounet
Le 02/12/2013 é 10h09
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Rétractation : possible seulement pour les crédits et le démarchage il faut examiner de près devis ou bon de commande je vous suggère de vous adresser à une association de défense du consommateur, ça vous en coûtera une adhésion (- de 100€) mais cela vaut le coup ou mieux, à la la direction de la consommation de la concurrence et des prix, la DGCCRF , coordonnées sur : http://www.dgccrf.bercy.gouv.fr/
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Réponse de Jus.tess
Le 02/12/2013 é 10h16
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Sauf qu'il ne s'agit pas d'une arnaque mais d'une technique de vente. Les enseignes comme Schmidt, et bien d'autres, fonctionnent ainsi depuis extrêmement longtemps sans être inquiétés. Cela ne relève donc pas de la répression des fraudes. L'urgence, dans un premier temps, est d'éviter que le chèque soit encaissé. Si vous y parvenez, ils lâcheront l'affaire. Si le chèque est déjà encaissé : faites un scandale, jouez le découvert, l'urgence, la tristesse, demandez-leur un chèque de remboursement et promettez leur que vous leur en referez un plus tard, sans leur dire que vous voulez annuler.
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Réponse de canounet
Le 02/12/2013 é 10h51
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La DGCCRF ou l'asso de consommateurs pourront déceler une faille dans la commande ... s'il y en a une et cette société est peut-être déjà connue nous donner leur nom ne serait pas inutile non plus
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Réponse de chataignier2
Le 02/12/2013 é 11h26
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Bonjour Canounet, Je vous remercie pour vos conseils. Se pose la question : pourquoi les lois ne protègent-elles pas les gens comme moi, qui ont l'honnêteté de vouloir payer au comptant en se privant pour économiser... alors que si j'étais insouciante j'engagerai un crédit, et là je ne serai pas piégée par cette satanée absence de possibilité de rétractation ! L'optimisme est revenu chez moi, me disant que ce vide juridique est une profonde inégalité de traitement entre le vendeur (qui peut se rétracter aisément) et l'acheteur (par définition plus vulnérable, car moins informé en général). S'opposer à cette injustice est dans mon cas, d'abord une défense individuelle. Mais, d'un point de vue citoyen, il serait vraiment indispensable que les associations, et les pouvoirs publics, s'attaquentt sérieusement et rapidement à ce qui me semble une grave carence juridique, dont pâtissent de nombreux consommateurs qui, en termes de culpabilité, n'ont absolument rien à se reprocher... mais sont malheureusement "oubliés". A titre personnel, ayant retrouvé de l'énergie pour lutter, j'effectue dans un premier temps, à l'amiable, les démarches pour obtenir l'annulation. Mais si je constatais que ça ne fonctionnait pas, la guerre sera franchement ouverte. Jusqu'à présent j'ai préservé leur identité, les choses évolueront et toutes les options seront envisagées, recommandé, association, DGCCRF, etc. Encore merci pour votre soutien. Je relaterai dans le site l'évolution de cette affaire. Bien cordialement.
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Réponse de Jus.tess
Le 02/12/2013 é 11h29
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Votre chèque a-t-il été encaissé ? Merci de nous tenir au courant de l'affaire.
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Réponse de chataignier2
Le 02/12/2013 é 11h43
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Merci, G.Y. Vous avez parfaitement raison. L'opposition au chèque est lancée, ils n'auront donc pas mon paiement. C'est vrai aussi que le scandale a cet aspect positif qu'il est souvent une aide efficace. Il sera utilisé si les autres moyens de persuasion jusqu'à présent envisagés ne les impressionnent pas. Et si nos échanges peuvent aider d'autres personnes à sortir de tels pièges, ce sera bonus. Car je suis persuadée que beaucoup de lecteurs connaissent autour d'eux des cas ressemblant aux nôtres... Bien que de bonne foi, ils n'ont pas d'autre alternative que de tenter un bidouillage de défense, avec beaucoup de difficultés et de risques, puisque sans pouvoir être appuyés par les Lois. Je me répète, mais je pense qu'il faudrait vraiment que les législateurs solutionnent ce problème... Bien cordialement.
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Réponse de Jus.tess
Le 02/12/2013 é 11h48
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Il me semble qu'il est impossible de faire opposition à un chèque pour un motif autre que la perte ou le vol...
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Réponse de chataignier2
Le 02/12/2013 é 11h53
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Merci à vous, qui participez efficacement aux échanges en apportant vos réactions et conseils. A PROPOS DU NOM DE L'ENSEIGNE Pour l'instant, je ne communique pas le nom de l'enseigne... lui laissant une chance de ne pas sombrer, s'ils se conduisent correctement et accordent l'annulation lors de la démarche amiable - j'attends que le magasin ouvre pour m'y rendre, mais les horaires ne figurent pas sur la porte. Ce sera un bon point pour eux s'ils adaptent leur règlementation pour ces situations de paiement comptant... Dans le cas contraire, leur image en pâtira. Et la suite sera incertaine.
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Réponse de Jus.tess
Le 02/12/2013 é 11h56
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Méfiez-vous. Les lois sont les lois, un bon de commande est un bon de commande, avec votre signature. S'il n'y a aucune anomalie dans ce que vous avez signé, vous devrez honorer le contrat. C'est pourquoi vous avez tout intérêt à ne pas voir votre chèque encaissé, de manière placer la balle dans votre camp. Pour le moment, la balle est dans le leur.
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Réponse de chataignier2
Le 02/12/2013 é 18h47
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AFFAIRE SOLUTIONNEE Je suis parvenu à faire annuler la commande, en magasin. Mais le combat fut très inégal. Ces commerciaux ont parfaitement conscience que la Loi est largement en leur faveur. Ils ont toute latitude pour être sourds aux doléances et arguments, aux plaintes de certains qui ont de graves difficultés pas toujours anticipées ni prévisibles (financières ou de santé) tout en gardant la tête haute. La seule solution était l'esclandre. Une posture très inconfortable, qui a pour conséquence de subir de l'humiliation : - refuser la discrétion d'un bureau isolé, - ne pas s'écrouler quand on se sent très bête et ridicule... et que l'équipe le dit haut et fort. - résister aux injonctions à se taire - comme des relents de mauvais élève replacé fermement sur le bon chemin. - ne pas se laisser impressionner, quand ces commerciaux renversent à leur profit la menace de la justice. - contourner la maxime "diviser pour régner", instaurer la solidarité entre clients-consommateurs. - rester méfiant jusqu'au bout - savoir que quand une promesse d'annulation arrive, elle peut n'être pas suivie d'effet. - ...et donc maintenir le cap jusqu'à ce que l'objectif soit complètement atteint. UN CONSEIL : Il vaut mieux, pour être davantage efficace, se rendre dans l'enseigne à plusieurs. Soutien réciproque, réduction de la faiblesse dans le rapport entre les forces opposées. LE CITER OU PAS ? Je ne communique pas le nom du cuisiniste, car il a fini par annuler la commande et rendre le chèque d'acompte (il l'ignorait, mais l'opposition avait préalablement été faite et validée, par sécurité) : Un Bon Point pour ce cuisiniste, qui de ce fait ne mérite pas d'être pointé du doigt, surtout au regard d'autres enseignes. CONCLUSION ET ESSAI D'ANALYSE : La leçon à tirer, je pense, c'est que les textes actuels désavantagent largement les clients qui ont le malheur d'entrer dans le magasin, et d'être solvables. Et cela, LES CUISINISTES LE SAVENT BIEN. Il me semble qu'aucune explication, aucun argument, aucune plainte, aucun appel à tant soit peu d'humanisme, ne puisse être suffisamment efficaces à eux seuls. Le recours à l'esclandre et aux rapports de force semblent souvent nécessaires, dans la situation actuelle de carence législative à l'égard de certains consommateurs. C'est fort dommage, car cela crée naturellement un climat d'agressivité entre vendeur et acheteur potentiel... Comme si obligatoirement l'un devait gagner et l'autre perdre. Si la loi évoluait, et qu'elle permettait aussi à cette catégorie particulière de clients (ceux venant en magasin / ceux qui ne sollicitent pas de crédit) ... de pouvoir se rétracter dans le même délai que les autres...CE SERAIT UN BEAU PROGRES PROFITABLE A TOUS : Pour le client : - disparition de la sensation d'aller dans un piège quand on passe la porte. - sérénité de pouvoir réfléchir encore quelques jours après une signature. Pour le vendeur : - Possibilité de s'appuyer sur les textes qui, du fait qu'ils seraient plus souples, éviteraient le risque de passer, dans de telles circonstances, pour un rapace qui s'accroche à sa proie. LES GROUPES DE PRESSION Les associations de consommateurs sont efficaces en cas de flagrante contravention à la loi. Mais elles ne disposent pas du pouvoir d'aller au delà, lorsque les textes sont franchement insuffisants - et injustes, il faut le reconnaître, favorisant ici les vendeurs aux dépens des consommateurs. Par contre, elles peuvent transmettre leurs propositions d'amélioration auprès de la DGCCRF. QUID DES LOIS et REGLEMENTS ? Les lois ne tombent pas du ciel, elles sont le résultat de luttes entre des intérêts opposés. Certainement que les vendeurs supplantent les consommateurs. Je pense que, chacun à notre niveau, nous pouvons dénoncer ces lacunes injustes chaque fois que nous en avons la possibilité, auprès des instances de pouvoir, qu'elles soient déconcentrées, locales, associatives, et autres acteurs sociaux. Vivement Demain, que les textes soient améliorés ! Ce sera mieux pour tout le monde. SERENITE RETROUVEE Moi je respire, mon chèque m'a été restitué, de toutes façons il n'aurait pu être encaissé (opposition). Et le contrat a été annulé en bonne et due forme. Merci à vous, G.Y., et Canounet, pour toutes vos interventions très précieuses, qui m'ont permis de sortir de cette situation qui m'était préjudiciable. Cordialement, Chataignier2
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Réponse de canounet
Le 02/12/2013 é 20h00
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Vous avez agi du mieux possible et vous en êtes bien sortie il faut dire que vous aviez "la gnaque" mais, contrairement à vous, je pense que la loi est bien faite et n'est pas injuste de nombreuses lois défendent tant le consommateur que le vendeur qui abuseraient elle ne peut pas aller jusqu'à défendre le client ou le consommateur de ses "faiblesses" encore qu'il existe aussi la loi sur l'abus de faiblesse sur des personnes vulnérables, mais vous n'en faites pas partie
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Réponse de chataignier2
Le 02/12/2013 é 23h35
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Bonsoir Canounet, C'est exact qu'il y a beaucoup de lois qui sont satisfaisantes. Simplement, il subsiste également des situations où s'affrontent des catégories de personnes qui ne disposent pas des mêmes moyens, par exemple parce que l'un est suffisamment bien informé, et l'autre pas. Les commerciaux sont formés pour argumenter, surtout pour influencer les personnes qu'ils veulent convaincre (d'acheter). Par exemple, ils ont appris à repérer les signes qui leur font deviner ce que ressent l'autre. Prenons le cas de la lassitude, qui fait que l'on perd la force de réagir. C'est justement dans de tels moments que l'on peut accepter quelque chose qu'en temps normal on refuserait. Dire non, c'est s'opposer, résister. Du coup, ça pompe plus d'énergie que dire oui... Il me semble qu'assez souvent, les gens qui ont pris une décision qu'ils regrettent par la suite, l'ont fait à un moment de faiblesse. Ainsi, on pourrait imaginer qu'il n'y a pas que des "personnes vulnérables" bien différenciées des autres, mais que chacun d'entre nous, en fonction de ce qu'il a vécu dans sa journée, peut se laisser aller à des erreurs de jugement... et dans les contrats et autres commerces, les conséquences peuvent être parfois très néfastes pour l'individu. De moi même, vous dites que je ne suis pas "une personne vulnérable". Et pourtant... dans cette affaire de contrat, j'avoue que je n'ai pas été "à la hauteur" ! ...Et il s'en est fallu de peu que je loupe la sortie de cet enlisement où j'étais tombe. Je pense que certaines situations rendent vulnérables... et l'habileté (apprise dans les formations) des commerciaux est justement de bien connaître ces situations, et de disposer des outils pour les exploiter au profit de la société pour laquelle ils travaillent. Revenons aux situations d'achat et de contrat. Il faut reconnaître que c'est assez compliqué... des cas où on peut se rétracter (sous 7 jours), et d'autres pas du tout... les commerciaux connaissent par coeur ces différences. Par contre, est-ce que les acheteurs en savent autant ? Souvent, c'est quand ils ont expérimenté une "erreur par méconnaissance" que des individus comme vous et moi apprennent à leurs dépens. En face, les commerciaux sont forcément beaucoup plus armés qu'eux sur ces nuances à propos des délais. Pour conclure mes explications, j'ai l'impression que l'on peut ainsi raisonner de la même manière sur d'autres sujets.
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Réponse de Jus.tess
Le 03/12/2013 é 02h36
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En tout cas, félicitation pour avoir réussi à annuler la commande, et pour vos qualités rédactionnelles... N'hésitez pas à revenir sur le site, et pourquoi pas aider à votre tour nos semblables sur les sujets que vous maîtrisez ?...
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