Avons-nous le droit en temps que SSIAP2 de changer une sparclette de CO2 sur un extincteur destiné à de la formation du personnel?
Merci d'avance de...
Les 110 gr étaient monté sur les 6 kg poudre des gammes "tertiaire et industrielle" de SICLI, avec la poignée, ou le bouton qui restait en position basse après percussion.
Je ne reviendrai pas sur les GN10 Biro, qui utilisaient 230 gr de Co2 pour propulser 10,5 kg de poudre GRANITO.... C'était une autre époque avec du matériel souvent plus solide que de nos jours....
Cordialement
A.Parbeau
Bonjour aux 2 grands experts, peut être pourriez vous m'aider.
Je recherche la norme de fabrication des sparklets ( bouteilles de chasse ) spécifiant le couple de serrage à appliquer entre le corps du sparklet et la tête ( écrou fileté ) venant se fixer sur le corps. Je précise que je ne par le pas de la tête de l'extincteur mais bien de l'écrou qui vient se fixer sur le corps du sparklet. Merci d'avance
Bonjour,
Sans vous le garantir à 100%, mais à 98, de mémoire, le couple de serrage de l'écrou qui sert l'opercule sur le corps du sparklet est de 4 (plus ou moins 0,5) decaNewton.
Cordialement
A.Parbeau
Bonjour,
35 ans de métier et ancien créateur et dirigeant de l'une des 8 plus grosse entreprise de france spécialisée dans la maintenance des extincteurs notamment, vendue depuis.
Vous pouvez faire ce que bon vous semble sur un extincteur, il n'y a aucun texte qui ne s'opposera à vous, point.
L'APSAD est une règle d'assurance qui ne s'applique que si l'assureur l'exige (et encore, devant un client l'assureur fait comme tout le monde, son métier, mais sans mettre trop de pression non plus, le temps des vaches grasses est terminé...), à cette seule condition le matériel doit être vérifié par un technicien ou une entreprise certifiée (APSAD), ce qui de toute façon ne prive pas le client de faire ce que bon lui semble avec son matériel.
On parle souvent dans la profession (mon ex) de transfert de responsabilité, à savoir que confier l'entretien de son parc matériel à une entreprise transfère la responsabilité à cette dernière.
Ce qui est faux est surtout loin d'être aussi simple, les gens qui s'expriment de la sorte ont une mauvaise connaissance du droit.
Un entrepreneur, et peu importe la taille de la société, est entièrement responsable de tout ce qui se passe dans son entreprise, il aura donc à répondre devant les juges en cas de problème, fiscal, social, juridique, lui et lui seul (l'entreprise en tant que personne morale, et éventuellement le dirigeant si le juge estime qu'il a été défaillant dans son rôle).
Si il y a condamnation, elle s'applique tout d'abord ici et nulle part ailleurs.
Par la suite, il appartiendra à cet entrepreneur de déterminer si lui même a été victime de malfaçons, ce qui de toute manière ne l’exonérera pas de sa responsabilité.
Pour que les choses soient claires :
on ne peut pas déléguer sa responsabilité et échapper aux règles de droit, pour imager la chose, imaginez que vous faisiez appel à un tueur à gage pour vous débarrasser de votre voisin, ensuite expliquez au juge que ce n'est pas vous qui êtes le responsable...
Je terminerai le chapitre au sujet des sparklets et réservoirs sous pression, qui sont des produits relativement dangereux mais néanmoins stables.
Concernant les extincteurs, ceux en pression auxiliaire sont de nos jours totalement dépassés, ils le sont techniquement depuis toujours en fait.
Pourquoi un extincteur en pression auxiliaire (sparklet) ?
Pour que le fabricant s'assure d'un volant d'affaires sur la maintenance, et c'est tout.
Ce matériel présente de nombreux désavantages :
- visites annuelles impliquant une intervention humaine qui sont l'essentiel des défaillances... en effet, un extincteur est un produit banal, qui sort d'usine suite à un processus de fabrication contrôlé (comme tous les produits) et qui aussitôt après est remis entre les mains de "vérificateurs", j'arrête la mon commentaire sur le sujet sinon à devenir méchant et surtout cruel.
- trop de pièces en mouvement
- appareil onéreux
- odeurs nauséabondes dans les extincteurs à eau (ceux à flacon, jamais ceux en prémélange !)
- tassement de poudre dans ceux à poudre
- tuyaux plongeurs souvent obstrués
- percuteurs qui s'oxydent
- tubes répartiteurs qui cassent
- mise en oeuvre fastidieuse
- maintenance délicate et onéreuse (très onéreuse, et pour cause)
bref tout est mis en oeuvre (et ça marche !) pour rendre captif le client.
La france a maintenu ou cru pouvoir le faire un marché d'extincteurs en pression auxiliaire, c'était une exception quasi mondiale, il faut le savoir, et je connais mon ancien métier au travers de tous les continents.
L'extincteur en pression permanente est un produit qui présente tous les avantages :
- très simple à mettre en oeuvre (que les formateurs soient honnêtes et lors d'un stage qu'ils proposent sans ne rien expliquer d'autre que le fonctionnement, d'utiliser un extincteur en pression auxiliaire ou permanente, le second remporte systématiquement 100% des suffrages par l'utilisateur lambda, c'est aussi simple que ça)
- moins lourd !
- plus fiable, ne serait ce que parce qu'aucune intervention humaine n'a eu lieu après sa sortie d'usine...
- contrôle visuel permanent, le manomètre indique la pression (le manomètre est défaillant ? pas grave, au moins tout le monde l'a vu, un sparklet vide personne ne le voit, pas même le vérificateur...)
- coûts de maintenance réduits
- prix d'achat inférieur de 30% minima, par rapport à un pression auxiliaire
Pour terminer ce post :
nous sommes bientôt en 2014, la main d'oeuvre, même payée au SMIC, ne permet plus d'entretenir ou d'intervenir sur des extincteurs sans dépasser très largement leur prix d'achat.
Le marché a changé il continu de le faire, la vente va se positionner sur internet, le matériel sera systématiquement remplacé en cas de défaillance, il l'est déjà chez ceux qui savent compter (déjà à l'époque j'étais effaré des factures que nous expédions chez nos clients qui, si ils avaient changé leurs extincteurs qui venaient d'être rechargés auraient payés bien moins cher).
Au sujet de certaines prestations à 1€ ou même moins, ce n'est simplement pas possible, un technicien formé et surtout motivé vérifie une moyenne de 250 extincteurs/hebdomadaire dans des gros parcs (hôpitaux, usines, >400U), pour les parcs de type commerce le ratio tombe à 60/12 extincteur/hebdomadaire (et encore !).
faites vos calculs, l'heure facturé pour une entreprise ne saurait être inférieure à 70.00€ HT, n'oubliez pas que cela inclus :
- la totalité des charges (employé et patron, c'est l'entreprise qui paye tout en fait, donc pour une personne au SMIC cela représente environ 1700€ chargé)
- le véhicule (leasing, crédit, location) soit 350/450€/mois, le carburant, minimum 200€/mois, l'assurance (les assurances en fait), les télépéages, les PV, les divers et imprévus
- les employés sont les productifs, ils alimentent (ce n'est pas aussi simple) tous ceux qui ne le sont pas, les secrétaires, la direction, etc...
- les diverses assurances RC, décennales, locaux
- les loyers des locaux
- l'énergie (électricité)
- téléphones, fixe, portables + matériel bureautique
- les impôts et taxes diverses et il y en a des tonnes !
- sur 35 heures, un vérificateur n'est effectif que 18 heures au mieux (j'ai dirigé des dizaines de personnes...), il y a les déplacements, les aléas des clients, le temps imparti aux taches administratives, etc...
bref, la liste pourrait faire 4 pages et plus.
En résumé, si vous savez comptez vous saviez tout cela, si vous avez un doute, parlez en avec un comptable, je suggère même aux responsables de marchés ou de sécurité de faire venir des experts comptables pour leur dispenser quelques heures de cours et surtout leur expliquer la réalité financière d'une entreprise, une fois fait, 70.00€ HT/heure, semble dérisoire et exclu le fait qu'un extincteur acheté 35/45€ soit réparé...
N'oubliez pas qu'une personne qui passe un marché est responsable en cas de défaillance, qu'une personne soit atteinte et l'affaire finira devant le juge, qui appréciera la validité financière du marché, encore une fois il ne suffit pas de déléguer pour se déresponsabiliser, ce serait trop simple et tout bonnement interdit.
Bien à vous tous et bonne année 2014 par anticipation.
Un grand rire quand je lis ce dernier post. Je vais même m'étouffer.
Quelle est donc cette 8ème plus grosse entreprise française ? Vous n'avez jamais était créateur ou dirigeant d'une telle entreprise. A vous lire, je vois la réponse d'un commercial qui n'y connaît rien en technique.
Déjà, non, on ne fera jamais n'importe quoi sur n'importe quel extincteur puisque les CO², eux, sont soumis à une réglementation sur les réépreuves à laquelle on ne peut déroger.
Concernant les responsabilités de chacun ce que vous dites est en partie faux. Le propriétaire d'un extincteur (lorsqu'il y a obligation) est tenu à certaines obligations (vérification visuelle, maintien de l'accessibilité des appareils, .....) mais n'a aucune responsabilité en ce qui concerne l'entretien s'il passe par un prestataire. Ce prestataire est responsable (et a une assurance responsabilité civile) de ses prestations. Le droit ne semble pas être votre fort.
Votre comparaison avec un tueur à gages est des plus romanesques, revenez un peu sur terre.
Un extincteur à pression auxiliaire est loin d'être dépassé en ce qui concerne le côté technique. Effectivement, l'entretien est plus onéreux mais ce n'est pas dans le but de piquer des sous à ses clients. Un technicien, un vrai, assurera toujours une meilleure prestation sur un extincteur à pression auxiliaire que sur un pression permanente et je vais le démontrer.
D'abord, vous crachez sur les vérificateurs. Il y en a beaucoup de mauvais mais il y en a des bons, qui aiment leur boulot et le font bien. Je pense en faire partie. Ces techniciens connaissent mieux les appareils que vous, connaissent leurs qualités et leurs défauts. Vous, qui n'avez aucune expérience manuelle à ce sujet, cessez un peu de les critiquer.
Vous dites qu'un extincteur à pression auxiliaire a trop de pièces en mouvement ??? Il y a le percuteur qui se trouve dans la tête et une soufflette en bout de lance. Le pression permanente a un robinet de vidange, il n'y a pas beaucoup de pièces en mouvement d'écart.
L'appareil est onéreux ??? A peine plus, à l'achat.
Odeurs nauséabondes lors du démontage ??? Si ça vous gêne, il faut changer de métier et laisser faire les vrais pros. On change l'eau, on rince et on remplace l'eau. Pffff...... Bureaucrate, va ! Par contre, même en prémélange on peut avoir des odeurs. Il fallait en ouvrir plus, mon petit gars.
Tassement de poudre dans eux à poudre ??? Là, c'est le clou, vous venez juste de démontrer que vous n'y connaissiez RIEN ! J'explique : quand vous chargez un extincteur à poudre à pression permanente, la poudre est en suspension dans l'azote ou agent propulseur mais, celle-ci étant plus lourde, elle finit par tomber au fond de l'appareil et à se tasser. Quand vous contrôlez un extincteur à pression auxiliaire, vous le détassez obligatoirement à chaque démontage. Un pression permanente, je n'ai jamais vu un technicien le détasser. Si vous allez sur les bateaux ou les camions où la poudre se tasse plus vite, un pression auxiliaire détassé lors d'un précédent contrôle fonctionnera plus facilement qu'un pression permanente non détassé. Combien de pressions permanentes non vérifiés par un technicien compétent ne sont pas en état de marche ? Plein.
Concernant les tubes plongeurs obstrués, même chose, vous n'y connaissez RIEN. Après mon explication précédente, on s'aperçoit qu'ils le sont tout autant sur les 2 appareils, tout faux de votre part.
Les tubes répartiteurs qui cassent. Venez chez moi, on va démonter plein d'épaves et je vous défie de trouver des tubes répartiteurs cassés. Je ne dis pas que cette panne est impossible mais elle est quasiment inexistante.
Les percuteurs oxydés ??? On peut avoir le même problème avec un robinet de vidange.
Mise en oeuvre fastidieuse ??? Elle est décrite sur le mode d'emploi, elle ne l'est pas tant que ça. 2 manip au lieu d'1, c'est tout. La sécurité vaut bien ça.
Vous connaissez l'extincteur de par tous les continents ??? Vous n'y connaissez rien. Je répète que vous êtes un tout petit commercial qui vend des extincteurs à pression permanente et qui est prêt à démonter les autres extincteurs pour vendre les siens.
En formation, l'extincteur à pression permanente, que vous défendez, c'est la galère. Un formateur pourra toujours recharger ses appareils pour une formation suivante. Combien de jours va t'il attendre s'il a des pressions permanentes et, en tant que professionnel, ça lui prendra plus de temps à recharger et ça lui coûtera plus cher. Même, en formations, votre connaissance est nulle. Ben oui, j'ai fait énormément de formations. Je me demande comment j'aurais fait avec vos appareils.
Moins lourds ?? Ben oui, la qualité, ça a son poids. Plus fiable ??? Non, puisque les "poudre" ne sont jamais détassés. Je vous défends d'avoir la même efficacité avec votre pression permanente qu'un auxiliaire d'où la raison que ce type d'extincteurs est considéré comme gamme professionnelle et la vôtre en gamme économique, tout public ou gadget comme l'on dit, nous, les vrais techniciens.
Un vérificateur ne voit pas un sparklet vide ???? Ça, c'est nouveau, celui qui ne le voit pas qu'il aille vendre des casseroles. Il n'y a rien de plus facile à voir. En avez-vous seulement vu un ?
Vous dites qu'en commerce un technicien ne fait guère plus de 60/12 extincteurs hebdo ? N'importe quoi, en commerce, un vérificateur tournera à environ 32 extincteurs/jour soit env. 150 semaines. S'il ne fait pas ça, il y a un sérieux problème. Je m'aperçois que vous ne connaissez vraiment rien à la maintenance.
Un vérificateur fonctionnel 18 heures sur 35 ??? Je ne sais pas où vous les trouviez mais, là, ils passaient plus de temps au bistrot qu'au boulot.
Si vous ne travaillez réellement plus dans la sécurité incendie, vous avez bien fait de la quitter car vos propos relèvent plus de l'incompétence qu'autre chose. Quant à vos cours de comptabilité, prenez-en. Lisez un peu une facture, en règle générale, les frais administratifs ou de déplacement sont facturés aux clients. Ceci est normal et compréhensif mais vous, ça vous dépasse.
Ah, et autre chose, pour les clients devant passer par l'APSAD,, ils doivent passer par une entreprise certifiée APSAD et non un technicien certifié puisque son entreprise devra l'être. Vous avez loupé un truc, là.
Cher Sparklet
je ne suis pas coutumier des forums, actuellement en programmation d'un site internet, passant de longues heures devant mon écran, le hasard d'une recherche Google (Sparklet, CO2, réservoir sous pression...) m'a fait atterrir sur ce site, la lecture du contenu m'a fait retourner quelques années en arrière.
Je pourrais répondre point par point mais, à vous lire, je devine que ce sera cause perdue, du reste je vais désactiver l'alerte mail qui m'a informé de votre réaction, je ne souhaite pas participer aux débats.
J'ai donné mon opinion, j'ai fait part de mon expérience, j'ai effectivement créé et dirigé 2 entreprises, en france et à l'étranger, spécialisées dans la protection incendie (extincteurs, sprinklers en maintenance, RIA, désenfumage, signalisation et nous étions les leader sur ce domaine, notamment la réalisation de plans, formations EPI, avec également une capacité à répondre à de gros événementiels en fournissant hommes et matériels.
J'ai été le fondateur et PDG de ces sociétés, la française a fait partie des premières certifiées APSAD "extincteur" à l'époque, le plus cocasse étant d'avoir fait certifié celle à l'étranger, et nous étions membre de la FFMI.
Faites ce que vous voulez de mes propos, pour ma part j'ai tourné une page de plus de 30 ans, je ne change rien de ce que j'ai dit, et du reste quoi ?
Pauvre france, décidément...
Bonne continuation.
En admettant même que vous ayez dirigé une telle entreprise ce dont je doute, j'ai démontré que vous ne connaissiez RIEN à la technique des extincteurs.
Vos propos ne sont que ceux d'un simple commercial qui veut vendre des "pression permanente".
J'ai démontré que vous ne saviez pas comment fonctionnait un pression permanente. Et, au pire, comment pouvez-vous vouloir apprendre à quelqu'un qui démonte des extincteurs en permanence comment ils fonctionnent alors que vous n'en avez jamais démonté.
Cessez donc vos élucubrations, effectivement ce sera peine perdue puisque vous ne pourrez absolument pas démontrer que ce que j'ai dit est faux puisque c'est la vérité. Dire qu'un poudre à pression permanente ne se tasse pas et j'en passe est du pur délire. Apprenez déjà à les recharger, à lers vérifier et vous viendrez en reparler.
Pas croyable ces délires.
Aaz
bonjour très sympa vos échanges mais je ne comprends pas le risque, quel risque peut- t- il y avoir à remplacer le sparklet d'un extincteur soit même
pour une utilisation dans le cadre de formation.
Puisque finalement ils fonctionnent tout les six mois, les joints goupilles et aditifs sont remplacés régulièrement ils sont trimbalés et dans un contexte beaucoup réaliste et franchement c'est fait pour ça !!
je précise juste en respectant le délais d'utilisation des fabricants
je très impatient de lire votre réponse
merci
Bonjour Aaz,
*
Le risque Zéro n'existe pas, il peut toujours rester de la pression lors du démontage. C'est à la portée de tous, il y a juste des précautions à prendre, c'est tout.
Le délai des fabricants n'a aucune importance, c'est juste une opération commerciale. Ce qui compte surtout est que tout soit en état. Beaucoup d'extincteurs utilisés en formation sont des extincteurs dits périmés. Une vérification avant l'utilisation pour la sécurité des participants et c'est bon.