Bonsoir,
Après avis du Comité Médical Départemental, j'ai été placé :
- en congé de longue maladie du 14 mars 1997 au 13 mars 1998.
- en congé de longue durée du 14 mars 1998 au14 mars 1999.
A compter du 15 mars 1999 j'ai été réintégrée au titre d'un mi-temps thérapeutique de 2 fois 3 mois, soit admise à travailler pendant 6 mois à mi-temps thérapeutique.
A ce jour, le médecin du travail me déclare oralement inapte au travail et m'a prié de me faire arrêter pour surmenage au travail. Dernièrement, j'ai été en arrêt de travail pour une maladie ordinaire du 28 juillet 2009 au 13 septembre 2009 inclus, soit pendt 48 jours.
Ce qui revient à dire qu'il me reste 42 jours en maladie ordinaire avant de passer en demi-traitement.
Actuellement, selon le psychiâtre qui me suit mon arrêt de travail risque d'être très long à traiter.
J'ai donc 2 éléments qui me préoccupent bcq, à savoir :
- ma santé en priorité, mais aussi l'aspect financier étant seule.
J'ai une garantie "maintien de salaire". Je ne sais pas si celle-ci peut intervenir dans pareil cas ?
Par ailleurs, je crois savoir que je ne peux pas bénéficier d'un autre congé de longue maladie au titre d'une même pathologie au cours de ma carrière ?
Puis-je prétendre à une retraite pour invalidité de la CNRACL ?
Je vous précise que j'ai 54 ans et 35 ans de service. Je suis préocupée par toutes ces questions.
Je vous serais particulièrement reconnaissante de bien vouloir me répondre .
Par avance je vous en remercie et vous prie d'agréer, mes sentiments distingués.
Bonsoir Madame,
Je vois bien les difficultés des contraintes qui vous assaillent.
Vu votre état de santé et votre âge, je vous conseillerais de comparer ce que vous proposerais votre caisse de retraite des agents des collectivités locales (fonctionnaire) comme ressources en invalidité.
D'autre part, voyez votre supérieur hiérarchique direct ou le
DRH auquel vous êtes rattachée, après avoir obtenu -si vous ne l'avez pas encore- obtenu d'un représentant du personnel un exemplaire de votre statut de fonctionnaire, pour y voir ce à quoi vous pourriez prétendre au titre de votre garantie de salaire.
Dans le privé on appelle çà un clause d'aléas de carrière
qui garantit un salaire minimal en cas de changement de poste lié à la santé ou réorganisation de service.
Bon courage
Bonjour,
J'ai bien reçu votre réponse à propos de ma situation statutaire et vous en remercie vivement.
Une mise en invalidité serait compte tenu de mes gros pb de santé la seule solution.
Aujourdh'ui, mes questions sont les suivantes, à savoir :
1. Est-ce que la CDC ou plus précisément la CNRACL peut me renseigner sur un taux éventuel en invalidité ?
Je crois savoir que le taux maximum est de 66 % du traitement brut, maintenant puis-je y prétendre ???
2. La garantie perte de salaire qui intervient actuellement pour mon demi-traitement (AIOSANTE) peut intervenir compléter je pense à mon sens le complément, sans le régime indemnitaire et la nbi, normal, puisque je ne cotisise pas sur ces éléments accessoires à ce titre.
Actuellement, cette garantie "perte de salaire" complète mon demi-traitement.
Par conséquent, quelle est la démarche à envisager pour faire cette demande d'invalidité ?
Je suis âgée actuellement de 54 ans 1/2, est-ce possible d'obtenir une invalidité, définitive et totale sachant qu'il me reste encore un certain nombre d'années à effectuer normalement avant la retraite ?
Je vous saurais gré de bien vouloir m'aider si possible dans toutes ses réflexions et me donner la marche à suivre pour faire cette demande.
Je vous remercie par avance de votre précieuse aide.
Meilleurs sentiments.