Bonjour,
Propriétaire depuis fin 2001 d'un pavillon sur sous sol, certains carrelages du RDC se sont fissurés.
Ayant fait joué la garantie de parfait achèvement (1ère année), ces carrelages ont été remplacés.
Au fil des années d'autres fissures de carrelage sont apparues progressivement (une trentaine de carrelage). En 2006, nous avons contacté notre assurance dommage ouvrage qui a mandaté leur expert qui a conclu à des fissures de carrelage d'ordre esthétique non prises en compte par l'assurance.
Depuis, les fissures évoluent et sommes arrivés à 90 carrelages fissurés. Je viens donc de relancer la DO qui a mandaté le même expert, qui fait les même conclusions qu'en 2006 et se retranche derrière des texte d'assurances DO : les fissures d'ordre esthétique ne rendent pas impropre l'habitation et ne remettent pas en cause la solidité de la maison !
Devant, une telle évolution et envisageant de vendre la maison suite à divorce, je pense que le problème n'est pas d'ordre esthétique mais d'un défaut de mise en œuvre.
En effet, les PER d'alimentation des radiateurs (chauffage gaz) sont noyés dans la chape. Cette chape n'est pas armée (pas de treillis), ne fait que 4.5cm d'épaisseur et les PER n'ont pas été fixés à la dalle et sont parfois remontés en surface de chape sous le carrelage (vu lors du chgt des carrelage la 1ère année) et enfin les carrelages (gres cérame Desvres) ont été posés à bien de mortier sur la chape
Suite au passage d'un expert ami, equipé d'une caméra thermique, nous avons découvert que quasiment toutes les fissures étaient situées sur les passages des PER. D'après cet ami expert, les fissures sont dues à un choc thermique : dilation de la chape non ferraillée et chaleur excessive par manque d'épaisseur de chape entre le PER et le carrelage, provoquant la fissure du carrelage !
Je viens également d'apprendre que la pose de grés cérame doit être impérativement réalisée à la colle souple (vrai ou pas ? obligation?)
Je souhaite aujourd'hui entamer une procedure judiciaire pour la prise en charge de la réparation du carrelage par l'assurance du constructeur, mais dois prouver le défaut de mise en oeuvre !
Avant de m'engager dans la bataille, je souhaite connaitre les normes de mise en oeuvre qui auraient dues être respectées afin de prouver qu'il y a défaut de mise en oeuvre et donc malfaçon !
Qui connait bien le sujet, les regles du DTU... et pourrait me donner quelques indications ?
De même, même si il y malfaçon prouvée, la garantie décennale peut elle encore s'appliquer ou y a-t-il encore un recours contre le constructeur pour faire réparer le désordre à sa charge ?
Merci de vos réponses